jeudi 6 février 2014

Rétromobile 2014



Un an d’attente, et ce soir mercredi, c’est déjà terminé ! Récit d’une journée chargée : d’ici, c’est facile, une demi-heure de marche, même pas de pluie, même pas mouillé, je réussis à prendre le train de 8H07, une heure avant l’heure prévue ! Un beau TER à étage, je suis en haut. On s’arrête Une heure et quart plus tard, arrivée à Saint-Lazare. J’ai un peu oublié où se trouve l'arrêt du bus 80 ! Impossible de le repérer, je prends donc le métro, ligne 12, c’est direct. J’ai beau tenter de perdre du temps, impossible, arrivée Porte de Versailles trop tôt, les bars sont bondés, difficile d'obtenir un café ! La foule est compacte devant les grilles fermées, elles n’ouvriront qu’à 11H10, mais un mécanisme machiavélique a été mis en place : un labyrinthe freine la ruée vers les portes, on n’entrera qu’à 11H28 !

Rétromobile se passe au hall 1, un vaste espace carré, il faut se repérer. Je trouve de suite le stand de Michel L. miniatures, c’est lui qui héberge les Jouets « Rêves de Métal ». Je suis venu essentiellement pour m’assurer qu’ils étaient en bonne place, c’est fait ! Pour vous donner une estimation, le modèle « le Printemps » avec ses rayures verticales bleu foncé/bleu clair d’origine (échelle 1/10°) estimé de 6 à 9000 Euros, s’est vendu aux enchères…12000 ! Sans les frais, soit 15000 TTC ! Vous vous rendez compte ? en pleine crise ? Alors combien doit-on vendre la réplique toute neuve, impeccable, en tôle laquée, au 1/7° ? Je jette un ordre de grandeur : 2500/3000 Euros ? Cinq fois moins ? Réponse dans quelques jours, à la clôture ! L’ouverture c’est bien pour repérer les pièces rares. La fermeture c’est mieux pour faire le bilan des prix !
 


J’ai l’impression que le Salon rétrécit en jours ouvrables. Grimpe en prix, pour les stands des exposants. Du coup, ces derniers boudent de plus en plus. Je ne retrouve plus mes repères. Et ceux qui exposent montent leurs prix de vente pour tenter d’éviter le déficit ! Du coup je reviendrai bredouille, alors que j’aurais bien acheté le badge de Dieppe, mais 150 Euros !
 





Après 3 heures assidues de tours et retours dans les allées, je crois avoir tout vu (encore que ? ?) et la maquette la plus amusante est une belle Bugatti Atlantic, avec tous ses rivets, qu’on croirait due au facteur Cheval : elle est faite avec rien, mais a fière allure, avec de beaux détails, ses portes ouvrantes, et son tableau de bord ! Si j’avais dix mille Euros (demandés) je l’aurais bien achetée (quoique… !)
 


















La publicité vante cette année quelques stands : celui consacré à la mémoire de 1914, vous devinez si j’y vais : pour trouver un jeune poilu, ainsi qu’une infirmière qui m’accorde un large sourire !

  


















Chez Lancia aussi deux jolis sourires, deux princesses au volant. Devant une Rolls des Maharadja, le clou du salon, encore une blonde qui pose devant la mascotte Lalique. Et dans le stand des bateaux d’acajou, cette belle chevelure vue de dos… !





























































Trois heures plus tard, il est quinze heures : les restaurants et bars à sandwiches sont bondés : pas le courage de faire la queue ! Je trouve facilement le départ du 80, et traverse Paris en bus : coins connus, le 251 rue de Vaugirard. Rue Nivert. Ecole Militaire. Bousquet. Matignon. Avenue Montaigne. Arrivé, je trouve une brasserie, et m’offre un sandwiche pâté arrosé d’une demi de bière. Ah ! la première gorgée… ! Je prendrai le train du Havre à 15H50, une heure avant le train prévu. Arrivée 17 heures, retour à pied par la rue Beauvoisine. Détour par le charcutier qui fait de si bons œufs norvégiens : je lui prends deux flans aux œufs…avec du cidre (normand) cela va être un délice… !


Le plus simple pour visiter Paris,
est d’habiter à Rouen
on y est en une heure

et affaires faites
on peut se ...casser !
l’idéal !


A suivre : les Rolls des Maharadja !