mardi 5 février 2013

Chenilles P15N au 1/7°


Je vous ai parlé de mes fabrications de chenilles Kégresse à partir de pièces fabriquées pour les robots-jouets canadiens VEX. http://babone5go2.blogspot.fr/2012/07/gros-jouets-citroen-3-eme-partie.html

J’ai (trop exclusivement) équipé la première série de mes fabrications de chenilles P17, substituant aux roues arrière « normales » ces mêmes chenilles, que ce soit pour le châssis (aujourd’hui épuisé) ; pour la RTM (qui ressemble point par point à un véhicule militaire) ; et même pour la limousine. Je me rends compte après tout qu’imaginant en rester là, j’ai sans doute abusivement équipé ce dernier modèle d’un train qui n’est pas authentique… ! En politique, il est absolument exclu de reconnaître ses erreurs, mais en modèle réduit, c’est préférable, et je préfère faire amende honorable, et rectifier mes bourdes, plutôt que persister à trahir l’histoire et la vérité !

premiers essais de chenilles neige : roulettes du bas resserrées ; roue avant relevée.
roue arrière abaissée. L=212mm. Peut mieux faire !

… je viens en effet de réaliser que j’avais tout faux pour les voitures destinées à « rouler » sur la neige ! http://babone5go2.blogspot.fr/2013/01/kegresse-p15n.html .  Il faut dire que j’ai découvert tout récemment des photos nouvelles pour moi, et qui montrent bien les proportions des modèles dits P15N : les chenilles sont plus plates-plus-longues. La roue avant est simplement relevée pour créer une pente très légère sur le haut libre (qui évacue la neige accumulée dessous). La roue arrière repose sur le sol pour compléter l’adhérence, ce qui est bien légitime. Du coup le train est beaucoup plus long. Du coup également, les quatre roulettes sont équitablement réparties sur la partie reposant sur la neige : elles supposent une attache différente : un fléau de balance, qui oscille sur l’axe central, et auquel est attaché de chaque côté le double train de roulettes. Il faut tout redessiner !

La difficulté (quand on recrée un prototype) est de devoir démonter les pièces d’origine livrées par Roboshop, dont les roulettes qui sont simplement clipsées, encore faut-il le deviner. Il faut tout redessiner (sans plans d’origine). Comparer chaque prototype aux photos quand elles sont lisibles). Tâtonner…Je vous ai déjà donné l’objectif : créer quelque chose d’absolument inutile, mais extra-ordinaire, qui n’ait jamais été fait ! Et puis en cette époque où l’on remet à l’honneur le made in France, cela vaut le coup de se remuer les méninges !

Je crois être arrivé assez près de la vérité, voici le résultat !

roulettes réparties à 35mm ; roue arrière abaissée. Longueur 262mm

quelques jours plus tard (le 9 février), le fléau est quasi prêt, les proportions sont meilleures
Vous allez me dire (ce que je pense tout bas depuis que j’ai entrepris ce nouveau challenge) : il serait plus intéressant que ces chenilles servent à quelque chose, en étant disposées à l’arrière d’un Torpédo par exemple, (bâché pour qu’il puisse être débâché, avec une capote compliquée), sans portières, mais avec de magnifiques sièges en cuir,  genre celui préparé pour le Rallye de Monte Carlo en 1934 !

Il ne reste plus qu’à le réaliser !

Un beau projet pour 2013 ?




le temps passe...! nous sommes le 25 février,  train avant et arrière sont en place, ajustés et suspendus

Le lendemain, 27 février, les garde-boues arrière montés, premiers essais dans la neige :
la suspension est fonctionnelle, on approche du but !
le 17 mars, la Radio est montée, et le châssis sert aux mises au point

première étape terminée, ça roule !

la suite...pour quand ? : assemblage dessous-dessus !