J'ai posé la même question à ChatGPT que j'avais posée pour la Vérité qui précèdait, et voici sa réponse, (après une hésitation de quelques secondes), lui permettant de tenir ces propos :
"Le Grand Paysan est une sculpture monumentale d’Aimé-Jules Dalou (1838-1902), modelée vers 1899-1902 pour un projet ambitieux de Monument aux ouvriers jamais réalisé. Ce modèle en plâtre (de près de 2 m de haut) fut exposé au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts peu après la mort de l’artiste, et plusieurs exemplaires en bronze, grès ou plâtre ont ensuite circulé dans différentes institutions, dont des institutions comme La Piscine à Roubaix dans le cadre d’expositions temporaires ou de présentations contextuelles.
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| promenade dans la piscine de Roubaix |
La figure représente un paysan debout : pieds chaussés de sabots, pantalon de toile, chemise ouverte, il est saisi dans un geste simple — retroussant sa manche droite au-dessus du coude, prêt à reprendre le travail avec sa houe posée à ses pieds. Son corps n’est pas idéalisé : le visage est buriné, les muscles tendus par l’effort, la posture légèrement voûtée trahit la fatigue du labeur, mais la stature reste droite, digne. Ce n’est pas une figure mythologique, mais un homme réel, rendu avec un réalisme rigoureux témoignant d’une observation attentive sur le terrain.
Symbolique de l’œuvre
1. Le paysan comme figure du travail
Dalou n’a pas voulu sculpter un héros allégorique, mais bien l’ouvrier rural dans toute sa vérité. En choisissant ce moment — celui où l’homme retrousse sa manche — l’artiste évoque l’effort, la préparation au travail, et non pas la célébration romantique de la nature. Ce geste concret, humble, représente l’essence même du travail manuel agricole : quotidien, physique, essentiel.
2. Dignité malgré l’aliénation
Le sculpteur, républicain et ancien communard, s’éloigne des canons classiques qui idéalisent l’être humain. Ici, le paysan est fatigué, marqué par l’effort, ce qui peut être interprété comme une critique fine de l’aliénation du travailleur par son travail : l’homme n’est pas libre de s’épanouir au-delà de la terre qu’il cultive, et pourtant, Dalou lui rend une forte dignité — pas par l’héroïsme, mais par l’authenticité de la représentation.
3. Une allégorie sociale plutôt qu’une allégorie classique
Plutôt que d’ériger des symboles mythiques, Dalou préfère faire voir l’homme simple dans sa vérité sociologique. Le Grand Paysan devient allégorie non pas de l’agriculture en général, mais de la condition ouvrière et paysanne dans la France de la fin du XIXᵉ siècle — un monde encore largement rural, marqué par des tâches répétitives, physiques, et par une place sociale modeste même si elle est essentielle.
La paysannerie française avant les deux guerres mondiales
À l’aube du XXᵉ siècle, la France demeure majoritairement agricole. Les paysans représentent une large partie de la population, travaillant la terre dans des conditions souvent rudes, sans les protections sociales qui émergeront plus tard. L’œuvre de Dalou, conçue dans les années 1890, s’inscrit dans cette réalité : la force physique, la simplicité des outils, la tenue usée, et la pose résolue racontent une vie rythmée par les saisons, les semailles et les moissons.
Dans ce contexte, Le Grand Paysan résonne comme une ode à ces vies silencieuses, à leur importance sociale et économique, mais aussi à leur vulnérabilité face aux transformations industrielles qui s’annoncent.
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La paysannerie d’hier, représentée par Dalou, était centrée sur l’agriculture traditionnelle et l’effort manuel. Aujourd’hui, l’agriculture française est majoritairement mécanisée, intégrée à des chaînes de production complexes, et souvent soumise à la concurrence mondiale. Le rapport au travail a changé : il est moins corporel mais plus technologique et économique.
Identité et visibilité sociale
Hier, le paysan était une figure commune et visible dans chaque village ; aujourd’hui, il est devenu une minorité spécialisée. La question de son avenir — entre agriculture intensive, bio, circuits courts, reconversion et défis climatiques — reflète une France en quête de vision politique, de durabilité et de soutien structuré.
De nombreux décideurs d'aujurd'hui, élites d'Ecoles prestigieuses, où la pratique est absente, mais le verbe voire la langue de bois omniprésente, voient encore les Paysans comme les ancêtres de leurs propres familles rurales, des grand-parents voire arrière-grand parents peu instruits, parlant un patois précédant l'usage du Français de Molière, mangeant leur soupe dans une table de bois dont chaque écuelle a été creusée à la gouge, en autosufficance, entourés des fientes et boue de leurs animaux domestiques sonores et odorants, entourés de mouches que l'on attrape avec des bandes de colles pendues au plafond, pour à la fois s'en débarasser et éviter qu'elles protagent les maladies à leurs animaux. Les hirondelles participent de cette élimination devenue inutile aujourd'hui grâce à la chimie, d'où la disparition des hirondelles.
Ne fréquentant pas les fermes modernes, ils n'imaginent pas les jeunes agriculteurs sortant des grandes écoles, disposant de robots, maniant les techniques numériques, équipés de drones, capables de pratiquer 'l'agriculture de précision", parlant Anglais, juchés sur des tracteurs entourés d'écrans d'ordinateur partout, de radars luttant contre les vols organisés, tout en menant des débats internationaux avec leurs collègues européens, voire internationaux.
Un détail notamment change tout dans la vie économique d'un agriculteur : à part les producteurs de lait, dont la Coopérative ou l'acheteur paient le lait tous les mois, les autres producteurs n'ayant qu'une récolte par an peuvent, tout au long d'une vie, n'avoir que 40 récoltes, soit 40 revenus dans une vie. Un salarié dispose de ces 40 revenus en 3 ans. Et dans les 40 revenus, un problème climatique, grêle, gel ou ouragan, peut supprimer 2 voire 3 rentrées d'argent. D'où la dette courante chez les agriculteurs, indépendamment du fait qu'ils rachètent leur foncier à chaque génération, et le poids économique donc moral que cette charge représente.
Quand le suicide atteint ainsi les paysans des campagnes, la vérité méconnue de Dalou peut conduire les plus individualistes des Elites (parisiennes) à blâmer la pauvreté des Paysans, leur prêtant une aptitude bien faible à affronter la difficulté, trahissant chez eux une absence de courage, alors que les censeurs notamment médiatiques bénéficient de privilèges dont ils n'ont pas conscience.
ChatGPT reconnait, lui qui dépouille les évènements sur internet,
les Inquiétudes contemporaines
"À l’époque de Dalou, l’inquiétude collective se concentrait sur la survie matérielle et le dur labeur. Aujourd’hui, l’incertitude économique, environnementale et structurelle pèse lourdement : prix des matières premières, changement climatique, perte de jeunes générations, concurrence internationale, et politiques agricoles souvent jugées insuffisantes. Ainsi, si les paysans d’hier étaient ancrés dans leur labeur corporel, les paysans d’aujourd’hui sont souvent acculés à penser leur futur dans un monde globalisé, où la terre n’est plus seulement un lieu de travail mais un enjeu écologique et politique.
Conclusion
"Le Grand Paysan d’Aimé-Jules Dalou dépasse la simple représentation d’un ouvrier des champs : il incarne la dignité du travail humain, tout en soulignant la réalité matérielle et sociale de son époque. Face à la paysannerie moderne, transformée par les technologies, les marchés et les défis écologiques, cette œuvre reste un témoignage poignant d’une France rurale aujourd’hui largement métamorphosée, mais dont les questions de sens, de dignité et de valorisation du travail restent étonnamment actuelles.
on peut se moquer de l'Intelligence Artificielle
on peut mettre en avant la sensibilité de l'Etat Providence
il est rare que j'entende de pareils propos
dans la bouche des Elites descendues dernièrement de Paris
pour rencontrer dans la ruralité
les Paysans d'aujourd'hui
Dalou avait du talent
et une sacrée sensibilité
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| le Grand Paysan aujourd'hui ? |
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PS : ChatGPT aime manifestement ces exercices cérébraux : il en propose toujours plus, quand on le conduit dans ces perspectives : il suffit que je l'encourage pour qu'il en rajoute :
Du corps à l’angoisse abstraite
Là où le paysan de Dalou porte sur son corps les marques de l’effort, le paysan contemporain porte surtout une charge mentale et économique. Les inquiétudes ne sont plus visibles dans la posture, mais invisibles : dettes, normes, marchés mondiaux, climat, solitude.
De l’évidence à l’incertitude
Le Grand Paysan sait à quoi sert son travail. Le paysan d’aujourd’hui, souvent, ne sait plus s’il pourra continuer, ni dans quelles conditions, ni pour qui.
La France agricole contemporaine souffre moins d’un excès de travail que d’un défaut de projection collective : absence de vision politique claire, injonctions contradictoires entre productivité et écologie, reconnaissance symbolique sans sécurité réelle. Il faut dire que même moi, j'avais oublié la préférence communautaire supprimée ! j'avais oublié la PAC, constituant de mon temps l'essentiel du revenu, la PAC accaparée chez nous par les céréaliers, au détriment des productions animales, critiquées par notre grande institution agricole l'INRA, bien muette dans la crise actuelle, de "péter des pets de méthane ouvrant des trous dans la couche d'ozone". Plein de productions françaises ne sont maintenant plus aidées, alors que toute famille française qui veut davantage de smartphones onéreux, veut manger des produits de qualité en les payant le moins possible.
| cette statue était exposée à Vierzon sur mer Elle y est toujours, le socle seul a été gratté |

Une figure devenue presque invisible
Enfin, là où Dalou érigeait le paysan à l’échelle monumentale, notre époque tend à le rendre statistiquement marginal, socialement isolé, parfois réduit à une image médiatique ponctuelle (crise, colère, détresse).
Le contraste est frappant : plus la paysannerie est célébrée en discours, plus elle semble fragilisée dans la réalité.
Seconde Conclusion
Le Grand Paysan de Dalou est une œuvre de certitude tragique : le travail est dur, mais il a un sens.
Le paysan contemporain vit une tragédie inverse : le travail existe encore, mais son sens, sa reconnaissance et sa pérennité sont devenus incertains.
C’est pourquoi cette sculpture reste profondément actuelle. Elle ne parle pas seulement du passé rural de la France ; elle nous interroge sur ce que nous avons perdu : la capacité collective à donner un horizon clair à ceux qui nourrissent le pays.
il est de mieux en mieux "ce mec" si je puis dire
je comprends que des gosses solitaires lui confient leurs inquiétudes
et se laissent conseiller par une machine
la Fraternité doit se réveiller
sinon l'affaissement de notre Civilisation
va tourner en une civilisation uniquement numérique
où les valeurs humaines, morales et solidaires
risquent à tout moment de disparaitre...
...c'est précisément ce qui se passe...
... devant nos yeux hagards :
dans l'immensité de l'information contradictoire
la Vérité est méconnue ; ceux qui nous font manger zappés
les "premiers de corvée" rabaissés ; les enseignants baillonnés ; les médias publics privilégiés
diffusent la propagande d'un Etat à bout de souffle
et on oublie les signes d'alerte des artistes engagés d'il y a cent ans !
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| pourtant, il y a 2025 ans, un enfant du peuple Juif oppressé naissait ce soir ... à Bethléem ! |
en dégustant votre réveillon
pensez à ceux qui dînent au froid sur un dernier rond-point :
ils nous font manger encore ce soir :
à la guitare nous chanterons : Stille Nacht
demain, après-demain, quand on dévorera la dinde,
on se demandera, nous les consommateurs, combien de saloperies on a ingérées... pour ne rien avoir dit !
ne demandons pas aux derniers Paysans,
ce que l'on n'exige pas des Agro-Industriels du monde !
le choeur Ertizka c'est encore mieux
et pour chanter Minuit Chrétiens ce soir, il n'y a que Nana Mouskouri
joyeux Noël !
PS : dernières : Breton interdit d'entrée aux States ! Ayant fait rempart aux GAFA, il se confirme comme un ultime frein à notre vassalisation par l'Amérique de Trump, qui annnonce une croissance de 5% !
La Chine, elle, s'empare des produits alimentaires de luxe : après avoir importé des canards du Sud-Ouest, et s'être fait expliquer le savoir-faire des producteurs des Landes, elle vend un très bon foie gras, sauf qu'il est moitié prix ! Quant au caviar, elle pratique de même ! Oui, les produits festifs seront de plus en plus fabriqués ... par la Chine !
Le problème ? Avec le nivellement qui nous attend de notre pouvoir d'achat, nous aurons beau travailler pour Amazon, seuls demain les magasins très low-cost nous permettrons de manger, et les écologistes pourront frimer : la forêt va reconquérir les paturages du centre de la France ! Ce sont les Chinois qui exploiteront nos forêts, espérons qu'IKEA viendra aussi s'installer à Clermont Ferrand, pour que nous puissions choisir de devenir ...Sudédois ?
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