La capote est posée, et comme on pouvait s’y attendre, l’apparence est complètement modifiée : je me suis efforcé à la légèreté, et à ce que l’on voie toujours bien l’arrière : quatre jambes de 3mm (cela fait petit à l’échelle) soutiennent l’ossature devenue pratiquement invisible. Elle est solidement attachée au plancher par 4 vis de 2mm qui font très « mécanique ». Et une toile dessus, ajustée avec précision, ceinturée de piqûres Hermés, paraît comme une ombrelle tendue : voici le résultat final. Chapeau la couturière, (il est vrai qu’elle est douée en Haute Couture) !
Je lui ai remis un patron préalable. Ajusté au millimètre. En réalité, il y a eu trois patrons, le dernier découpé in situ, comme sur un mannequin. Petit problème le tissu est mou, contrairement au patron de papier, d’où quelques plis. Comme en vrai après tout. C’est amusant : en mécanique on dit : « un gabarit ». En couture, un « patron ». Le secret, ce sont les pinces, qui transforment le mouvement de l’avant (il doit tomber pile sur le pare-brise), en un simple rectangle, au-dessus de la partie arrière.
In fine, on ne voit plus comment ça tient. En réalité, par des vis, qui passent dans mes fameux œillets de 1 mm . C’est donc démontable (pour aller chez le teinturier). Je devrais dire « déhoussable ». C’est aérien. Une synthèse entre mécanique et couture. Comme aurait pu faire Jean-Paul Gaultier quand il inventait des robes métalliques. Pas mal ! (je ne vois pas pourquoi je ne donnerais pas (aussi) dans l’autosatisfaction) ?
(J’aurai passé l’été à peaufiner mes modèles)
Ça n’a pas été aussi terrible que cela !
Il suffisait de s’y mettre…et d’en avoir envie !
PS : pour revoir la position : "été", voir RTM : http://babone5go2.blogspot.fr/2012/06/rtm.html