mardi 31 décembre 2024

Saint Sylvestre


Il était temps que je me pose cette question !

jusque là, le second et dernier Réveillon de l'année, était une occasion d'un dernier diner


personne ne se posait la question :

on concoctait un dîner de gala,

on sortait précieusement une truffe



les lamelles simplement intercalées dans des pommes de terre à la crème
à la fleur de sel cueillie en Camargue


... et on buvait un peu trop, rêvant que la nouvelle année

nous apporte autant, voire davantage, de bonheur
 que la récente en train de finir


et on ignorait royalement Saint-Sylvestre ! 

c'est le 33ème Pape de l'Histoire ! 

et il s'est trouvé confronté à l'Empereur romain, Constantin ...que tout le monde connait !

https://babone5go2.blogspot.com/2024/10/le-colosse-de-constantin-trone-nouveau.html

Constantin qui martyrisait les Chrétiens comme ses copains Romains

.... jusqu'à ce qu'il se convertisse ! 

ça ne s'est pas fait tout seul ! 


Voilà que Dieu fiche la lèpre à Constantin, à qui son entourage explique que la seule thérapie, est de se faire baptiser immergé dans le sang de mille enfants....:

un crime des Saints Innocents pour guérir ? Pierre et Paul s'en mêlent et apparaisent en rêve à Constantin : -"la solution ? fais-toi baptiser par le Pape Sylvestre" ! 

Constantin qui n'avait jamais eu de tels rêves convoque Sylvestre, 

tout est expliqué à Chartres dans les vitraux : 


et c'est le baptème, très impressionnant : 

c'est le Pouvoir Religieux qui guérit le Pouvoir Impérial

et le rend à son rôle : se soumettre à Dieu, soutenir la Religion chrétienne, et protéger l'Eglise






Lors du baptême de Constantin, l'empereur tout nu prêt à prendre une (sainte) douche s'agenouille pour recevoir le sacrement des mains du pape Sylvestre, évêque de Rome de 314 à 355, à l'intérieur d'un baptistère calqué sur celui du Latran. Le célébrant a les traits de Clément VII (ponte de 1523 à 1534), pendant le ministère duquel les travaux dans la salle furent repris, interrompus par le bref intervalle d'Hadrien VI (1521-1523), et les deux derniers récits du cycle furent peints. La fresque est attribuée à Giovan Francesco Penni pour les personnages et à Giulio Romano pour certains portraits et le décor architectural.





même cérémonie si bien racontée par Philippe de Villiers
pour le baptême de Clovis à Reims :
un bain-douche dans un baptistère


l'Evêque de Reims Rémi baptise Clovis

et l'oint des Saintes Huiles de la Sainte Ampoule amenée par une sainte colombe



le ciboire est la reconstitution idéalisée du Graal



tout cela en présence de la Sainte Epine

Ce n'est pas terminé : il y a la Règle d'Or 


"ne fais pas aux autres ce que tu refuses pour toi-même"


Depuis lors, la France devient la fille ainée de l'Eglise

les Papes émigreront à Avignon

les croyants appliqueront la Règle d'Or

et les Rois et Empereurs seront oints par le Pape

Constantin crée des Eglises dont la première pour le Pape Sylvestre à Latran

et même après la Révolution, le Président de la République française devient

Chanoine de Latran !

tout cela commencé avec Sylvestre 1er

au Louvre


dommage que Monsieur de Castelbajac n'ait pas su cette histoire :

il aurait accoutré les chanoines de Notre Dame autrement !

Saint-Sylvestre exerça son pontificat pendant vingt-et-un ans, du 31 janvier 314 au 31 décembre 335.

Il est donc mort le dernier jour de l'année, 
qu'on a appelé en son souvenir : Saint-Sylvestre !

Jacques de Voragine (1228-1298), chroniqueur italien du Moyen Âge, nous livre une histoire de ce pape dans son ouvrage la Légende dorée. Nous y apprenons que Sylvestre naquit en 270, dans une famille romaine. Sa mère confia l’instruction de son fils à un prêtre nommé Cyrinus, qui lui transmit les valeurs chrétiennes et le goût de l’hospitalité.

Marqué par cette éducation, Sylvestre accueillit le chrétien Timothée pendant plus d’une année, jusqu’à sa mort en martyr. Le préfet Tarquinius cherchant à récupérer les richesses de Timothée fit arrêter Sylvestre : -« Timothée, répondit-il, ne m'a laissé que l'héritage de sa foi et de son courage ». Finalement convaincu que le martyr ne possédait rien au jour de sa mort, Tarquinius n’en relâcha pas pour autant Sylvestre.

Menacé de mort et jeté en prison, le futur pape dit au préfet en le quittant : -« Insensé, c’est toi qui, cette nuit même, commenceras à subir les supplices éternels, et seras forcé, bon gré mal gré, de reconnaître que le Dieu que nous adorons est le seul vrai Dieu ! » Le soir même, Tarquinius s’étrangla avec une arête de poisson et mourut dans la nuit. Sylvestre fut libéré ; son grand courage et sa fermeté dans la foi le firent connaitre au pape Melchiade à qui il succéda.

Lorsque Sylvestre devint pape, Constantin régnait sur l’empire romain et persécutait les chrétiens, faisant de nombreux prisonniers et forçant notamment Sylvestre à quitter la cité pour une montagne voisine. En châtiment, l’empereur fut frappé d’une terrible lèpre. Malgré les conseils et les sacrifices, Constantin ne parvenait à guérir. En ultime remède on lui proposa le sacrifice de 3.000 enfants. Ne pouvant se résoudre à verser le sang d’innocents pour sa propre guérison, Constantin fit libérer les prisonniers. La nuit même, il fut visité en songe par saint Pierre et saint Paul qui lui dirent : -« Parce que tu t’es refusé à verser le sang innocent, notre Seigneur Jésus Christ nous a envoyés à toi pour t’indiquer un moyen de recouvrer la santé ! Mande devant toi l’évêque Sylvestre qui se cache sur le mont Siratti : il te désignera une source où tu te plongeras trois fois, au bout desquelles tu seras guéri de ta lèpre. Mais toi, en échange, tu détruiras les temples des idoles, tu rouvriras les églises du Christ, et tu deviendras désormais son adorateur ! »

À son réveil, l’empereur accompagné d’une imposante escorte partit donc chercher Sylvestre. Ce dernier se croyant appelé au martyre se présenta seul devant Constantin qui, à la grande surprise de l’évêque, lui raconta son rêve. Il fut donc accepté en catéchuménat et, après sept jours, fut baptisé et guérit de sa lèpre. « Et quand Constantin fut descendu dans l’eau du baptême, une grande lumière l’environna, et il en sortit pur de toute lèpre, et dit qu’il avait vu le Christ dans les cieux".

L’empereur fit promulguer une série de lois mémorables parmi lesquels il ordonna que le Christ serait adoré des Romains comme le vrai Dieu. Constantin fit également construire des églises comme le lui avaient demandé les deux saints pendant le songe qui précéda son baptême. Il convoqua des docteurs de la loi juive afin de les confronter aux docteurs de la loi chrétienne à la tête desquels se trouvait Sylvestre. Le fait le plus marquant de cette joute fut le miracle qu’accomplit l’évêque de Rome en ressuscitant un taureau qu’un des docteurs juifs avait tué en murmurant à son oreille.

Cette vie du 33e pape de la chrétienté entre évidement en contradiction avec les faits historique relatés par les chercheurs et les archéologues. Cette histoire, écrite au Moyen Âge, a été retranscrite dans les vitraux de l’une des plus belles cathédrales de France, Notre-Dame de Chartres. L’imagerie se trouve dans le chœur, et l’on y retrouve toutes les étapes de cette belle légende. Reste malgré tout que Sylvestre dut composer avec Constantin et que, s’il n’a pas ressuscité de taureaux ou terrassé de dragon, il aura fait bien plus en convertissant au Christ, par son témoignage de vie, le cœur de l’homme le plus puissant de son époque.

Pour poursuivre, il faudrait parler du Concile d'Arles, puis du Concile mieux connu de Nicée, mais comme disait Kipling, c'est une autre Histoire ! 

... et depuis lors, les Francs poursuivront le rôle de Constantin ...

... qui offre l'église de Latran au Pape, qui fait Chanoines de Latran les Rois de France
...puis les Présidents de la République successifs, montrant que l'Eglise a pardonné aux Révolutionnaires

la France deviendra fille ainée de l'Eglise,
après Rémi baptisant Clovis.

cela se passait à Reims, pas à Paris



parce que la Vierge est couronnée à Reims



que le sourire de l'Ange vous accompagne 

en cette nuit de la Saint-Sylvestre !



Nadau salue Marie

lundi 30 décembre 2024

Брюллов К. П. Последний день Помпеи (last day of Pompei)



facebook me rappelle à l'ordre ! 

une bonne vieille catastrophe ancienne, pour l'avant-dernier jour de l'année ! 

dessus, ce n'est qu'un petit détail : 

le tableau, présenté, à St Petersburg, est immense!

651 x 456 cm !



exposée ici à l' Hermitage, il occupe la moitié d'une salle à côté du "Serpent d'airain" de Fiodor Bruni


il est à St Petersburg aujourd'hui






Le Dernier Jour de Pompéi (1830-1833) est une peinture monumentale actuellement conservée au Musée Russe de Saint-Pétersbourg, œuvre la plus connue du peintre russe Karl Brioullov (1799, Saint-Pétersbourg - 1852, Manziana près de Rome). Elle valut à son auteur une notoriété internationale et l'admiration d'Alexandre Pouchkine qui lui dédia un poème.

Karl Brioullov visite le site de Pompéi en 1828 et réalise de nombreux croquis ayant pour thème l'éruption du Vésuve de l'an 79. La toile achevée est montrée pour la première fois à Rome où elle reçoit des critiques élogieuses puis elle est emmenée à Paris et exposée au musée du Louvre. Première œuvre artistique russe à susciter un tel engouement à l'étranger, Edward Bulwer-Lytton, qui l'avait vue à Rome, s'en inspira pour écrire son roman Les Derniers Jours de Pompéi, qui connut un succès immense.


on voit mieux sur cette esquisse l'allée des tombeaux que l'on retrouvera in fine

une oeuvre pareille nécessite une mise en scène et de nombreuses esquisses

toujours l'allée des tombeaux, avec celui de Scaurus à gauche

ensuite il faut assurer les détails

c'est un piège : Alessandro Sanquirico 1827

le Vésuve fait l'effet d'une bombe atomique

l'artiste s'est représenté avec sa boite de peinture

et l'effroi se voit dans les yeux des Pompéiens

les chevaux s'affolent

le char à terre

les corps roulent par terre, criblés des pierres rejetées par le volcan

on retrouve le décor des tombeaux, mais moins marqué

il doit y avoir chez certains Russes une attirance pour la violence, et la mort

vous me direz que cette attitude est assez répandue sur la Terre


ce spectacle terrorise les gens de bonne volonté

exactement ce que fait Poutine en Ukraine


et il faut bien reconnaitre que dans ce cas, Poutine n'y était pour rien

et que ce feu qui couve sous la Terre entière

ne m'inspire rien qui vaille !



...de Rome, la toile est transportée à Milan où elle est présentée lors de l'exposition artistique de 1833. Inspiré par le succès du tableau en Italie, son propriétaire Anatole Demidoff le présente à l'exposition du Salon de peinture et de sculpture, ouverte en mars 1834 à Paris, où son auteur Karl Brioullov obtient la grande médaille d'or.

L'été 1834, le tableau est envoyé de France à Saint-Pétersbour, où Demidoff le présente à l'empereur Nicolas Ier. En août 1834, le tableau est placé à l'Ermitage, puis à la fin septembre dans une salle séparée de l'Académie russe des Beaux-Arts pour que le public puisse le voir. Le tableau connait un énorme succès et le poète Alexandre Pouchkine lui consacre son poème "Le cratère du Vésuve s'est ouvert". Quant à l'écrivain Nicolas Gogol, il écrit un article dans lequel il appelle Le Dernier Jour de Pompéi un des phénomènes les plus lumineux du XIXe siècle « et une résurrection lumineuse de la peinture restée longtemps dans un état semi-léthargique ». En 1851, le tableau entre au Nouvel Ermitage, et, en 1897, il est transféré dans la collection de feu l'empereur Alexandre III (aujourd'hui Musée russe).

Pline et sa mère

La critique d'art Alla Verechtchaguina note que le sujet de la toile Le Dernier Jour de Pompéi était inconnu dans la pratique de la peinture historique classique. L'artiste ne montre pas les exploits d'un héros, mais une catastrophe naturelle qui a frappé beaucoup de gens, ce qui a fait entrer pour la première fois la peinture historique dans le grand public populaire au lieu de rester confinée dans un petit cercle aristocratique. Selon la critique Svetlana Stepanova, l'œuvre de Brioullov est devenue non seulement l'une des réalisations de l'école nationale de peinture russe, mais aussi un vrai phénomène qui a accéléré l'évolution de l'art en Russie.

En tout, la réalisation du tableau a pris six années de travail. De 1827, quand Karl Brioullov a visité Pompéi et a réalisé les premiers croquis et esquisses, jusque 1833 quand la toile de grand format a été exposée à Rome et à Milan. Les critiques d'art divisent la période de création en deux parties. Durant la première (1827-1830) ont lieu les travaux préparatoires, compris la création de l'étude et des premières esquisses, et durant la seconde (1830-1833) a lieu la réalisation de la grande toile.


En débutant la réalisation du tableau, Brioullov étudie soigneusement les documents historiques liés à l'éruption du Vésuve. Il lit avec un intérêt particulier le témoignage d'un des témoins oculaires de l'évènement (par ailleurs homme politique et avocat) Pline le Jeune. Ce dernier écrivait à l'historien Tacite : « Dès la première heure de la journée, la lumière du jour est inhabituelle, vraiment faiblarde. Les maisons des alentours tremblent; sur une bande étroite de terrain elles sont sur le point de s'effondrer et c'est très effrayant. On décide finalement de quitter la ville ; derrière nous une foule nous suit de gens qui ont perdu la tête. […] D'un autre côté, un nuage noir effrayant envahit le ciel, traversé par des zigzags de feu ; il se déroule en larges bandes flamboyantes comme de grands éclairs. […] Alors ma mère demande, supplie, ordonne que je m'en aille : pour un jeune homme c'est possible ; quant à elle, accablée du fait de son âge et de la maladie, elle préfére mourir tranquillement en sachant qu'elle n'a pas été la cause de ma mort ».


symbole : les Dieux romains jetés à terre


 L'endroit choisi par le peintre se trouvait à la limite de la ville, sur la route menant au Vésuve. La tombe de Scaurus a été décrite dans l'édition de 1817 du livre de l'archéologue William Gell et de l'architecte John Peter Gandy. La partie la plus à gauche de la plaque apposée sur le monument est ébréchée et l'on ne peut lire qu'une partie de son nom …icius Scaurus, ainsi que son statut social duumvir de justice. Gelle et Gandy ont suggéré que le nom complet fut Aricius Scaurus, mais plus tard on a découvert qu'il avait été enterré sous le nom de Umbricius Scaurus, et que son père avait été enterré sous le nom de Aulus Scaurus.



Ce tombeau, découvert en août 1812, était sans aucun doute, au point de vue archéologique, le plus intéressant de tous ceux découverts à Pompéi ; sa disposition est à peu près la même que celle des monuments de Naevoleia et de Calventius, mais les matériaux en sont moins riches. Le cippe, élevé sur trois gradins et reposant sur le soubassement qui contient la chambre sépulcrale, n'est qu'un massif carré en briques dont le couronnement n'existe plus. Le devant est couvert d'une plaque de marbre dont un angle est brisé, ce qui avait malheureusement fait disparaître quelques lettres de l'inscription qui récemment a été complétée :

                         A. VMRRICIO A. F. MEN.
                         SCAVRO
                         II. VIR. I. D.
                         HVIC DECVRIONES LOCVM MONVM.
                         ET HS IN FVNERE ET STATVAM EQVES TR
                         FORO PONENDAM CENSVERVNT
                         SCAVRVS PATER FILIO

«A Aulus Umbricius Scaurus Menenius, fils d'Aulus, duumvir chargé de rendre la justice, les Décurions ont décerné l'emplacement d'un monument, deux mille sesterces pour ses funérailles et une statue équestre dans le forum. Scaurus père à son fils».

Le grand soubassement élevé sur trois degrés présentait deux rangées de bas-reliefs en stuc, autrefois coloriés, monuments des plus curieux ; moins de deux ans après leur découverte, dans la nuit du 5 mai 1814, une forte gelée avait déjà fait tomber plusieurs figures ; on chercha à assurer les autres par des crampons, ce qui n'empêcha pas entièrement un nouveau désastre ayant la même cause en février 1816. Nous avions cependant encore vu une grande partie des figures en 1830 ; à chacun de nos voyages, nous en avons trouvé quelques-unes de moins, et aujourd'hui tout a disparu, à l'exception du bas-relief placé au-dessus de la porte. 


Le décor du tableau de Briullov est la Route des Tombeaux (Strada dei Sepolcri), la nécropole pompéienne, une perspective d'un kilomètre de long depuis la Porte Herculanienne jusqu'à la Villa de Diomède en direction de la Villa des Mystères. Les fouilles ont commencé en 1763 et se sont poursuivies jusqu'en 1838.




émouvant, le lieu où Brioullov a vu la tombe de Scaurus

du coup, le poème de Pouchkine s'impose :

















le char à terre, l'essieu gauche cassé, le Vésuve au fond




vanité des richesses

... une pensée émue aux Mahoraises et Mahorais...

et bon film pour fêter la nouvelle année !




PS : 17 octobre 2013

"Sous les cendres enflammées." Archéologie de la vision maçonnique : « Le dernier jour de Pompéi » par K.P. Brioullov une information du musée sur le site Russe :

L'auteur part de l'hypothèse que les plus grands mystères sont cachés dans ces œuvres d'art que le spectateur passe à la hâte dans un musée, croyant que tout est déjà connu à leur sujet. L'un de ces monuments célèbres mais controversés est le tableau de K.P. Bryullov "Le dernier jour de Pompéi".

Créé à l’apogée du romantisme russe, le tableau reflétait à la fois l’écho de la discussion de Kant-Schiller sur le « sublime » (dépasser la force et l’échelle de l’homme) et l’intérêt traditionnel pour l’Antiquité. Après que les fouilles de Pompéi aient mis au jour de nombreux artefacts érotiques, le désastre antique a commencé à être considéré comme un châtiment divin et comparé à la destruction de Sodome pécheresse. En Russie, les souvenirs de la guerre patriotique de 1812, interprétée comme « le jugement de Dieu sur les champs de glace », étaient frais.

Ces sentiments providentiels et d’autres similaires nourrissaient un lien avec la connaissance cachée, une tradition ésotérique à laquelle la famille Bryullov était directement liée (le père et les fils Karl et Alexander étaient membres de loges maçonniques). La conférence expose et justifie l'interprétation du tableau « Le dernier jour de Pompéi » comme une allégorie maçonnique « La destruction de la ville méchante », et explique la signification « maçonnique » secrète d'un certain nombre de détails qui pourraient être compris par les initiés comme symboles mystiques. Une telle lecture enrichit notre connaissance de l’atmosphère spirituelle de l’époque et permet d’élargir le panorama des « régimes et pratiques visuels » du romantisme européen.



je vous laisse juges :