dimanche 14 décembre 2025

Trump nous reproche notre "affaissement" ? d'abandonner le travail ? est-ce la Fin ?



parti de Carbonne, (31) le mouvement des éleveurs couvre le pays de feux de paille

certes il faut abattre les élevages susceptibles de propager la maladie
certes il faut vacciner, ce qui ne permet plus de poursuivre le caractère "indemne" des troupeaux
cela gâche nos possibilités d'exportation...

...mais accompagne-t-on suffisamment le préjudice moral et économique d'une ferme (comment disent les médias) : "dépeuplée" ?

quand on envoie hélico jetant du gaz ; blindés ; CRS ; sur un pauvre éleveur ariégeois ("terre Courage"), c'est comme en Corse en 1975 quand Poniatowski envoyait les CRS sur la cave d'Aléria
ça parait un peu disproportionné, et c'est très... flippant !

un nouveau mot vient d'être employé pour décrire le pire :
on dépeuple la ferme France

la Ministre de l'Agriculture à ce propos ... "a la situation en main" !

c'est comme Poutine : il dépeuple le peuple Ukrainien

c'est le destin : l'Europe se dépeuple, la natalité baissant, pas grave, elle sera repeuplée par l'immigration venant d'Afrique
(aussi bien, l'Afrique est l'origine de notre Humanité)

Déclin de l’Union Européenne ? « ce que nous dit Trump est extrêmement désagréable mais totalement salutaire » selon Luc Ferry

Par David Abiker   Publié le 09/12/2025 à 09:00

"Luc Ferry plaide pour que l’Union européenne se réveille après les récents propos de l’Amérique de Trump. Il a réagi ce lundi dans la matinale de Radio classique au document dit « Stratégie de sécurité nationale » publié par les Etats-Unis. L’Europe apparaît particulièrement malmenée, tandis que la Russie semble ménagée. 

-"Comment comprendre ce camouflet adressé au vieux continent" ? Le philosophe et ancien ministre Luc Ferry, livre son regard sur cette nouvelle stratégie, qui, paradoxalement, pourrait avoir un effet bénéfique pour l’Union Européenne.

"L’Europe était fascinée par l’Amérique, par sa protection, par sa culture. Et Donald Trump n’arrête pas de nous envoyer des signaux : il nous dit que l’Europe va être submergée par l’immigration, qu’elle est en train de perdre ses valeurs, qu’elle est victime d’un déclin civilisationnel. Que pensez-vous de ce document publié par la Maison Blanche vendredi ?

"LUC FERRY : Je trouve ce document absolument excellent. Il n’y a que la vérité qui blesse et je trouve que Trump a évidemment raison de nous l’envoyer parce que c’est le seul moyen de nous réveiller. Regardons les choses objectivement. Nous avons perdu la souveraineté numérique. Toutes les messageries sont aujourd’hui américaines, tout comme l‘intelligence artificielle. Nous avons perdu la souveraineté militaire. 75% des armées européennes sont équipées de F-16, de F-35, de missiles Patriot, donc d’armes américaines.

"Nous sommes en pleine dénatalité : 1,5 enfant par femme en moyenne dans l’ensemble de l’Union européenne. Nous avons perdu la compétitivité face à la Chine, y compris dans des domaines dans lesquels nous étions très supérieurs jusqu’à il y a peu de temps : l’aviation, l’automobile, les machines-outils par exemple. Et nous sommes incapables de faire la guerre autrement que jusqu’au dernier Ukrainien, c’est-à-dire par l’intermédiaire d’autres personnes. Ce que nous dit aujourd’hui Trump, c’est extrêmement désagréable. Ça suscite évidemment des réactions de rejet. Mais c’est totalement salutaire, c’est le seul moyen de se réveiller. Il y a deux moyens de se réveiller : lire le rapport Draghi et écouter ce que disent les Américains sur le déclin de l’Union européenne.

"Est-ce qu’on écoute Trump ? Est-ce qu’on va se réveiller ?

"L.F. : On ferait mieux. Pour l’instant ce n’est pas le cas : on est encore au lit, sous tranquillisant. Quand Emmanuel Macron rentre de Chine, au lieu de réfléchir à la compétitivité des produits européens, il envisage des droits de douane [Emmanuel Macron a menacé Pékin de droits de douane «dans les prochains mois» si le déficit commercial ne se réduisait pas NDR]. Autrefois, quand un président rentrait de Chine, il revenait avec des contrats, pour l’automobile, pour l’aviation, pour les armes, pour les machines-outils. Aujourd’hui, on va rentrer avec un panda. Le président chinois se moque de nous, tout simplement. Il reçoit très convenablement Macron, mais quand Macron rentre, il n’a absolument rien rapporté, sauf l’idée de faire des droits de douane. Je ne suis pas contre, mais le problème, c’est que les mesures de rétorsion peuvent être importantes.

"Luc Ferry : -« Evidemment que l’Union européenne est en plein déclin, c’est absolument désolant ! »

"Vous vous rendez compte ! Souveraineté militaire, souveraineté numérique, souveraineté alimentaire, immigration totalement incontrôlée, dénatalité : évidemment que l’Union européenne est en plein déclin et que c’est absolument désolant parce que la civilisation européenne, c’est la Révolution scientifique au 18ème siècle, les Lumières. Cette révolution scientifique va avec la naissance de la démocratie parce que la science traverse les classes sociales et les frontières. La science est démocratique, elle est profondément démocratique par essence. D’ailleurs, c’est ce que lui reproche Nietzsche. Il dit que la science est roturière. Mais c’est très bien, c’est ça qui est magnifique. C’est l’émancipation des femmes.

"Tout ça risque d’être balayé parce que nous avons perdu toutes les souverainetés que je viens d’évoquer. Ce qu’il nous envoie comme message, au lieu de susciter l’ire, la colère, devrait susciter le réveil comme le rapport Draghi. D’une certaine manière, la Chine aussi nous réveille, la guerre en Ukraine nous réveille. Et on s’aperçoit que toutes ces souverainetés que nous avons perdues sont le signe d’un immense déclin.



cela me fait penser à une lettre d'un Monsieur François Delavy que je ne connais pas

il a résumé ce que Philippe de Villiers appelle "populicide" dans une espèce de poème

Le travail abandonné ? la Nation meurt !

On peut débattre des budgets.

On peut discuter des impôts.

On peut réécrire les lois, repeindre les ministères, changer les visages sur les affiches.

Mais il existe une chose qu’aucun pays ne peut contourner,

Une loi plus dure que toutes les autres,

Une loi plus ancienne que la République elle-même :

Une nation est riche seulement de son travail.

Pas de ses discours.

Pas de ses promesses politiques.

Pas de ses illusions comptables et budgétaires.

De son travail.

Le vrai.

Celui qui plante, forge, répare, soigne, enseigne, construit, invente.

Celui qui se lève alors que les autres dorment.


La richesse d’un pays ne naît jamais dans un bureau ministériel.

Elle naît dans les mains de ceux qui font.

Dans l’esprit de ceux qui cherchent.

Dans l’élan de ceux qui créent.

Mais voici ce que personne n’ose dire et qui est sur le point de finir d’asphyxier notre beau pays :

Une nation s’appauvrit le jour où elle décourage son propre travail.

Année après année, le travail en France est devenu une épreuve.

On l’a ralenti, alourdi, enserré dans des réglementations, des obligations, des formulaires.

On lui a mis des poids aux chevilles, des chaînes aux poignets.

On l’a rendu suspect.

On l’a rendu coupable.

Il a été décidé que le travailleur n’est plus un moteur :

Il est traité comme un problème.

Les impôts payés par un salarié moyen rapporté au coût total de main-d'œuvre qu'il représente pour l'employeur s’élève à 47,2% en 2024 (Source : OCDE)




On en parle comme simple variable d’ajustement.

Comme un citron dont on peut toujours presser encore quelques gouttes.

Et pourtant, rien n’a jamais été créé autrement que par lui.


Les cathédrales n’ont pas jailli du néant :

Elles sont nées du travail de milliers d’hommes, pierre après pierre.

Les succès industriels ne sont pas sortis d’une ligne de code fiscal .

Ils sont nés d'années de risques, d’essais, d’échecs, de recommencements.

Les innovations qui changent le monde ne sont pas le fruit des administrations :

Elles sont le fruit des chercheurs qui doutent, essaient, cassent, refont.


Et quand le travail s’essouffle, un pays commence à mourir.

C’est presque imperceptible au début.

Comme une lumière qui baisse d’un demi-ton.

Comme un atelier qui ferme une minute plus tôt.

Comme un silence un peu plus lourd dans un entrepôt.

La durée de travail annuelle d’un salarié français depuis le XIXème siècle s’est écroulée (Source : Bick et al, OCDE et sources croisées, 2019)

Puis, un matin, cela devient visible :

Une usine met la clé sous la porte.

Un artisan arrête.

Un jeune diplômé part.

Une entreprise renonce.

Un investisseur recule.

Un territoire se vide.


Ce ne sont pas de simples annonces dans un journal.

Ce sont des coups de marteau sur les fondations du pays

On oublie trop souvent ceci :

Lorsque le travail disparaît, tout disparaît.

Un pays qui ne travaille plus devient un pays qui subit. 

Il n’écrit plus son destin : il l’attend.

Il ne produit plus : il consomme ce que les autres créent. Sa balance commerciale s’inverse.

Il ne construit plus : il s’endette.

et la spirale commence.

Moins de travail → moins de richesse.

Moins de richesse → plus de dépendance.

Plus de dépendance → moins de liberté.

La France est devenue dépendante de ses partenaires !

Puis tout s’aggrave. S’accélère.

Moins de liberté → moins d’initiative.

Moins d’initiative → encore moins de travail.

Un Cercle mortel.

Ce n’est pas une théorie économique.

C’est la vérité la plus simple qui soit :

Le travail est la source.

Coupez la source… et tout le reste s’assèche.

Et aujourd’hui, cette source se tarit sous nos yeux.

Parce qu’on a oublié l’essentiel :

La richesse ne se répartit pas : elle se crée.

Et elle ne se crée que par le travail.

c'est bien 2026 qu'il faut lire

en déposant 10 jours de congés en 2026, 
WEROAD  conseille aux salariés de bénéficier de 39 jours de vacances !



"pars en Week-end" : voilà l'objectif collectif de 2026

***

La France n’a jamais tiré sa grandeur d’autre chose :

Nous avons été un peuple de bâtisseurs, de cultivateurs, d’ingénieurs, d’artisans, de savants.

Un peuple qui se relevait toujours, même brisé, même épuisé. 

Un peuple qui avançait parce que travailler était une fierté, pas une faute.

https://www.facebook.com/reel/2308283012927257

C’est le travail qui nous a faits riches.

C’est le courage qui nous a tenus debout.

C’est cette obstination tranquille, cette discipline presque instinctive, qui a permis à cette nation d’accomplir l’improbable, siècle après siècle.

Nous sommes les héritiers d’un pays qui n’a jamais plié.

D’un pays qui a bâti ce qu’il possédait, patiemment, obstinément.

Une nation fière, qui trouvait toujours la force de continuer.

Et si nous voulons rester debout, si nous voulons rester libres,

Il faudra recommencer par là :

Retrouver le respect de notre travail

Car c’est lui, et lui seul, qui fut notre richesse nationale.

nous sommes à deux doigts de sacrifier ces valeurs peintes par Tamara
par mépris de la Campagne et des paysans qui en préservent les paysages
et nous permettent de manger trois fois par jour :

dans quel arrogant-mépris nos soit-disant élites sont-elles tombées...

quand le rôti aux hormones envahira l'Elysée

l'égalité commencera enfin entre le haut et le bas

partez en congés de week-end et ...

... indignez-vous ! 

tant que le FMI n'aura pas mis le nez dans nos comptes, on consommera à crédit sans retenue :
celui qui a inventé puis promu le "KOIKILenKhoûte"
(de Villiers l'appelle le "trans-érotique")
reçoit aujourd'hui le contre-coup de son invention ! 


le plus efficace, est de bénéficier d'un appartement de fonction :
au hasard : dans le Palais d'Iéna... je ne parle pas de l'Elysée ! 

mais qui en 2027 va prendre la responsabilité de remettre de l'ordre 
dans ce chaos ?


heureusement, la belle musique adoucit nos peines




PS : nous avons la chance en Occitanie, d'avoir comme Présidente de Région Carole Delga, que j'ai souvent comparée, en souriant et en le pensant tout à la fois, à la Vénus de Martres, la soeur jumelle de la Vénus d'Arles, trois femmes qui peuvent faire preuve d'empathie et de compassion, ce qui ne les empêche pas d'être fortes et sensibles.


Voici la lettre que ce jour dimanche 14 décembre, elle vient d'envoyer au Premier Ministre, qui au moins a su trouver le chemin escarpé pour faire voter le budget de la Sécurité Sociale, et dont on espère qu'il fera voter aussi le Budget 2026 de la France, agriculteurs compris. Philippe de Villiers a dit récemment fort opportunément, qu'ils restent le peuple original et fondamental de la France abîmée, comme ils l'ont fait le 22 août 1914 en masse à Bertrix (1), en donnant tout jeunes en pantalon rouge leur sang pour notre liberté. C'est pour cette simple raison nous avons préféré vivre, et ce depuis bientôt vingt ans, dans la capitale du Comminges plutôt qu'à Toulouse où initialement nous nous étions installés.


---------- Forwarded message ---------
De : Carole Delga <contact@larepubliqueencommun.fr>
Date: dim. 14 déc. 2025 à 13:00
Subject: Ma lettre ouverte à Sébastien Lecornu

­
"Monsieur le Premier ministre,

"Je vous écris depuis ces territoires de l’Occitanie qui voient, chaque heure qui passe, l’indignation et la colère monter inexorablement face au désespoir d’un peuple. Elles sont à la mesure du choc ressenti par toute une profession et, au-delà, par la population, quant à la gestion gouvernementale de la dermatose nodulaire.

"Je vous écris car j’estime qu’il est temps pour vous d’intervenir afin de garantir, dans les plus brefs délais, un dialogue franc et sincère avec les agriculteurs de ce pays, seul à même d’apaiser les tensions qui ne cessent de s’aggraver dans de nombreux départements, au-delà de ma seule région.

"Vous le savez : je ne suis et ne serai jamais du côté des populistes démagogues qui instrumentalisent le chagrin et le désarroi à des fins politiciennes et électoralistes, pas plus que je ne céderai rien sur ma confiance en la science et les solutions de progrès qu’elles continuent d’apporter à notre société. 

"Mais il faut être clair : de très nombreux Français, aux côtés de nos éleveurs, sont choqués par l’image des bêtes qu’on abat. Ils ne comprennent pas l’usage massif de la force publique, notamment celle qui s’est déroulée dans cette ferme de l’Ariège. Ils mesurent surtout la détresse d’éleveurs qui connaissent la douleur violente de perdre leur cheptel et, plus que tout, l’investissement et le sens d’une vie - et même de la vie de plusieurs générations. Nos concitoyens perçoivent cette gestion de crise comme un puissant symbole du fossé grandissant avec un pouvoir sourd, méconnaissant des réalités de vie et de territoires.

"Nous devons tout faire pour éviter l’escalade et l’affrontement. Nous devons tout faire, singulièrement à quelques jours du débat européen sur le Mercosur, pour redonner rapidement confiance à une profession meurtrie. Elle s’estime abandonnée ou trahie par les pouvoirs publics, alors qu’elle continue à être massivement soutenue par les Françaises et les Français de par leur participation à notre souveraineté alimentaire.

"Dans nos territoires, derrière chaque agriculteur, chaque éleveur, chaque viticulteur, c’est en effet un visage que l’on connaît, une voix que l’on apprécie, une famille que l’on côtoie car, de génération en génération, elle a transmis ce qu’il y a de plus beau : travailler durement mais toujours fièrement la terre de ce pays.

"Elu(e) de la République, il est de notre devoir de les écouter et de leur apporter des réponses. Et, au-delà, un espoir, comme à l’ensemble du pays. L’absence d’écoute et d’empathie face à ces agriculteurs, dans ce moment difficile pour eux, ne fait que conforter les Français qui, dans une grande majorité, s’estiment eux aussi, ni respectés ni entendus.

"Voilà pourquoi il ne peut y avoir une gestion bureaucratique et froide de cette nouvelle crise. Elle nécessite au contraire une méthode qui fait ses preuves localement et qui doit faire ses preuves au niveau national : l’échange, la compréhension et la recherche collective de l’intérêt général en réunissant au plus vite toutes les parties concernées.

"C’est à vous, je le crois, Monsieur le Premier ministre, de donner cette impulsion décisive dans ce moment si important pour toute une profession qui reste le symbole vivant de ce que la France produit de meilleur.

"Vous pouvez compter sur mon énergie et ma détermination à vous accompagner dans cette démarche d’ouverture qui doit collectivement, je l’espère, nous grandir.

Carole DELGA
Présidente de la Région Occitanie
Présidente des Régions de France

vendredi 12 décembre 2025

La villa Kőrössy à Budapest, un extraordinaire monde végétal !

Bela Ivanyi : Grunwald









J'ai toujours été séduit par la Casa Navas à Reus. En ce moment, après avoir reconstruit le haut de la façade, c'est la dernière pièce en cours de réfection : le minaret du coin. Eh bien, il existe à Budapest une villa du même style Art Nouveau, avec des vitraux, des sculptures de visages féminins, de fleurs, tout un monde végétal, et animal, la Villa Kőrössy, remplie de chefs d'oeuvre hongrois.

à la Casa Navas de Reus, la tour devrait être terminée au printemps 2026

encore un architecte de génie ! 

Serait-ce la plus belle villa art nouveau de Budapest ? Difficile à dire tant les chefs-d’œuvre de ce style sont légion dans la capitale hongroise.

En tout cas, la villa Kőrössy (1899), du nom de son architecte et propriétaire, se distingue nettement des autres bâtiments de style Sécession par son absence de motifs empruntés au folklore hongrois. La Sécession viennoise (Sezessionstil ou Wiener Secession en allemand) est un courant artistique qui s'est épanoui en Autriche, plus particulièrement à Vienne, entre 1898 et 1910. Ce courant est, par convention et a posteriori, rattaché à l'Art nouveau et au Jugendstil, vaste élan de renouveau des formes artistiques que connaît tout l'Occident à la fin du XIXe siècle : la Sécession viennoise possède néanmoins ses propres caractéristiques, manifestes, expositions et artistes, avec comme point d'ancrage Vienne, mais aussi Prague, Budapest nous y voilà, et d'autres villes de l'Empire austro-hongrois.

Ayant étudié à Munich et aux Beaux-Arts de Paris, l’architecte Albert Kálmán Kőrössy a en effet été influencé plus par l’art nouveau français et le Jugendstil allemand, le meilleur exemple étant cette villa située au 47 Városligeti fasor. 

On y retrouve un extraordinaire monde végétal aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur : tournesols, grenades, iris, monnaie du pape, pavot, raisin.

chaque ouverture, y compris les parfaitement rondse, est prétexte à des vitraux



déjà des double-vitrages





les portes ont la découpe parfaite elles aussi




Les visiteurs restent de longues minutes bouche bée devant la beauté de l’immense vitrail réalisé dans les ateliers du célèbre maître verrier Miksa Róth dont on retrouve les œuvres à Oslo, Milan et même à Mexico. Il faut surtout visiter sa maison natale à Budapest, devenue un musée :





on peut admirer cette superbe PAX en mosaïque, aux grands yeux candides



je vous ai promis le grand  vitrail, le voici








le grand escalier n'est pas mal lui aussi :





à l'intérieur, des collections de céramiques et faiences












On peut désormais y admirer plusieurs centaines de céramiques de la manufacture Zsolnay, autrefois fleuron mondial multiprimé aux expositions universelles et qui exportait ses œuvres dans le monde entier.

Rappelons que Budapest ne serait pas Budapest sans le génie artistique et les innovations de la famille Zsolnay qui ont habillé les bâtiments et palais de Budapest de toutes les couleurs chatoyantes que nous connaissons.

La villa ne peut pas se visiter en individuel et n’ouvre qu’à l’occasion de visites guidées (pour l’instant en hongrois).

vous avez de la veine : j'ai tout traduit, pour vous, en Français

je voyage désormais en distanciel, 

mon bilan Carbone est particulièrement excellent ! 





PS : Albert Kalman Korossy est né le 18 juin 1869 à Szeged, et mort le 21 avril 1955  à Budapest. Son père, Miksa Neumann (1837-1912), vice-président de la Bourse de Budapest et membre de la Chevra Kadisa de Pest pendant des décennies, et sa mère, Júlia Heiduschka, poursuivirent leurs études à l' Université technique de Budapest , puis à l'École des Beaux-Arts de Paris. Il se rendit ensuite à Munich, où il obtint son diplôme d'architecte auprès du célèbre architecte allemand Friedrich von Thiersch. Durant ses années à l'étranger, il fut fortement influencé par l'Art nouveau français et le Jugendstil allemand . À son retour en Hongrie, plusieurs de ses projets architecturaux furent réalisés dans la capitale. Entre 1895 et 1899, il dirigea un cabinet d'architectes avec Artúr Sebestyén . Son style évolua du classicisme tardif – principalement sous l'influence d'Ödön Lechner – vers l'Art nouveau hongrois. Après 1914, il cessa de concevoir des bâtiments et travailla comme fonctionnaire municipal à Budapest. 

Si vous venez sur place, les réalisations de Korossy sont nombreuses et époustouflantes :

1898 : immeuble d'habitation, 1071 Budapest, rue Kertész 33. 

1898–1899 : Palais de la Loterie , 1056 Budapest, Eskü (aujourd'hui : Március 15.) tér 6. – Avec Artúr Sebestyén

1899–1900 : Villa Kőrössy , (aujourd'hui Villa ResoArt ) 1071 Budapest, Városligeti fasor 47. [Avec Artúr Sebestyén

1901 : Maison Walko , 1054 Budapest, rue Aulich 3. 

1904 : Maison Sonnenberg , 1063 Budapest, Munkácsy Mihály u. 23. 






1904 : immeuble résidentiel, 1078 Budapest, rue István 49.

1904-1905 : Maison Gonda , 1096 Budapest, rue Práter 9. 

1905 : Immeuble jumelé Sonnenberg, 1122 Budapest, rue Alkotás 5-7. 

1906 : immeuble résidentiel, 1122 Budapest, rue Schwartzer Ferenc 4. 

1906 : immeuble résidentiel, 1062 Budapest, rue Szondi 75. 

1906–1907 : immeuble résidentiel, 1077 Budapest, place Baross 15. 

1906-1909 : Lycée du 6e arrondissement de Budapest (aujourd'hui : Lycée Kölcsey Ferenc ), 1063 Budapest, rue Munkácsy Mihály 26. 

1907 : Villa de Mihály Betz, 1026 Budapest, rue Házmán 6.

1907 : Maison du Juge , 1023 Budapest, rue Török 8. 

1908 : Villa Forestière, 1026 Budapest, rue Pasaréti 68. 

1909 : immeuble résidentiel, 1063 Budapest, rue Németh László 4. 

1909–1911 : Gymnase royal d'État hongrois Széchenyi István dans le 10e arrondissement de Budapest, mieux connu sous le nom de Palais des fées (aujourd'hui : la Bibliothèque et le Musée pédagogiques nationaux et le Jardin botanique du Musée hongrois d'histoire naturelle sont situés dans le bâtiment), 1087 Budapest, Könyves Kálmán körút 40. 

1910 : immeuble résidentiel, 1062 Budapest, rue Aradi 17. 

1911 (le bâtiment indique 1912-1913) : Immeuble Balla (avec le café Magyar Korona à l'intérieur), 1052 Budapest, Váci utca 14.  – avec Géza Kiss

1911 : École de la rue Szvetenai (aujourd'hui : dans une moitié : Lycée professionnel de médias et d'informatique Szent György, dans l'autre moitié : Bureau du gouvernement local de Ferencvárosi), 1096 Budapest, Lenhossék u. 24-28. 

1912 : immeuble d'habitation, 1052 Budapest, Kristóf tér 6. 

1912 : Palais de la Banque agricole et d’intérêt hongroise (société à responsabilité limitée), 1051 Budapest, Nádor u. 16.  – avec Géza Kiss

1912-1913 : Villa Dayka, 1068 Budapest, rue Benczúr 26. 

En 1906, il a conçu l'extérieur et l'intérieur de la boutique de fleurs Philantia (1052 Budapest, Váci utca 9.) – il n'a pas conçu le bâtiment lui-même. 

Il a même réalisé des pierres tombales

Pierre tombale de la famille Madarassy Beck (I.), Cimetière juif de la rue Salgótarjáni , 1087 Budapest, 6, rue Salgótarjáni. 

Tombe de la famille Madarassy Beck (II.), Cimetière juif de la rue Salgótarjáni , 1087 Budapest, 6, rue Salgótarjáni. 

https://www.youtube.com/watch?v=Ny510JW4_hU

***

On peut désormais admirer sur place plusieurs centaines de céramiques de la manufacture Zsolnay, autrefois fleuron mondial multiprimé aux expositions universelles et qui exportait ses œuvres dans le monde entier.

Rappelons que Budapest ne serait pas Budapest sans le génie artistique et les innovations de la famille Zsolnay qui ont habillé les bâtiments et palais de Budapest de toutes ses couleurs chatoyantes que nous connaissons.

La villa est ornée de tas de peintures de fauves hongrois, un de mes préférés est Géza Faragó avec ses silhouettes féminines très caractéristiques de l’art nouveau. Si vous pensez que ses peintures ressemblent à celles d’Alfons Mucha, vous avez raison puisqu’ils ont travaillé ensemble à Paris.

N’oublions pas József Egry, le peintre du lac Balaton qui a étudié à l’académie Julian de Paris.

Et on retrouve enfin deux grands Fauves hongrois : Rippl-Rónai et Béla Iványi Grünwald

j'adresse mes sincères amitiés à Maria pour m'avoir signalé cette merveille



elle est spécialiste en Art Déco Hongrois


merci Maria !