Sa superficie est très petite, sur le versant oriental de la Sierra de l'Argentera. Il est traversé par les Barrancs de la Serra et les Barrancs de les Valls, qui au confluent forment le Barranc de l'Argentera, qui se termine à droite, dans la Riera de Riudecanyes. Ce ruisseau est probablement l'ancien Torrent de l'Argentera, mentionné en 1164. Le terroir est essentiellement constitué de garrigues, et 22% est cultivé, principalement en noisetier, olivier et vigne.
On pense qu'elle a été fondée par les Romains, qui y exploitaient la galène, comme dans nombre des mines des Pyrénées. Pas pour équiper des postes de radio, mais pour en extraire le plomb ! Le village existait déjà en 1178, et une église romane avait été construite qui avec le temps resta au milieu du village et fut abandonnée, entourée par le cimetière. En 1348, l'archevêque de Tarragone Sanç López de Ayerbe, baron d'Escornalbou, engagea l'exploitation du plomb et de l'argent dans le Puig Rodó, et pendant environ 50 ans les mines furent en activité.
...mais Gaudi, lui, l'écoute ! |
Continuons, maintenant à droite, vers le Colló Rodó. Dans
cette section, on marche sur un terrain de sable rouge entouré de formes
curieuses sur les rochers. L'érosion hydrique et éolienne a façonné ce bel
endroit.
Une fois arrivé au Collet Rodó, la vue s'étend sur 360º. Par temps clair, on peut voir les montagnes de Vandellòs, les montagnes de Tivissa et de Llaberia et Colldejou. De l'autre côté, la chaîne de montagnes Montant avec les forêts de Poblet et Prades et la chaîne de montagnes Mussara. Du côté de la côte et au nord on peut voir le Cap de Salou et le port de Cambrils : on se rapproche de notre lieu de villégiature.
La découverte a été faite par une archéologue, (je précise bien une, son prénom est Paula), Paula Santamaría ; et Josep Pedret, lui est ingénieur, je préfère écrire : el professor d'enginyeria de la UPC ! Après un an et demi d'enquêtes, approuvées par l'historien et conseiller du Centre Gaudí de Reus Jaume Massó. L'expert de Gaudí assure que cette thèse "est très plausible car c'était un lieu familier pour Gaudí". En effet, le Coll de la Desenroscada est très proche des lieux où Gaudí est né et a passé son enfance et sa jeunesse. Il existe également des documents qui montrent comment l'architecte, alors qu'il vivait déjà à Barcelone, aurait souvent visité ce quartier au début du XXe siècle. En fait, le Coll de la Desenrocada est situé au carrefour des anciens chemins qui se rendaient aux villes de Riudecanyes, la Argentera, Vilanova et Colldejou, et était un lieu de passage à l'époque de Gaudí.
écoutez Paula, elle parle catalan avec un joli accent
Dans l'article, publié dans le magazine d'histoire SÀPIENS de juillet, nous y voilà, on trouve un reportage photographique détaillé. Voici une sélection des images que j'ai rassemblées :
On peut voir les grottes qui auraient inspiré la porte et le toit de La Pedrera ou la galerie de la Casa Batlló. Dans l'image, certains de ces éléments sont à moitié cachés par l'épaisse végétation qui les recouvre, mais nous savons, à partir de documents et de photographies, qu'à l'époque de Gaudí, la zone n'était pas si luxuriante, car les cultures étaient plus au-dessus et l'exploitation forestière et les chèvres gardaient le sous-bois propre.
Un exemple des formes capricieuses formées par l'érosion du type de roche connu sous le nom de «grès rouge de Buntsandstein», une pierre tendre et malléable très courante dans cette zone de la région du Baix Camp. Dans ce cas, son érosion rappelle les portes principales en fer forgé de La Pedrera.
c'est le "patio de les papallones" que je vous ai montré le 15 février : http://babone5go2.blogspot.com/2022/02/el-patio-de-les-papallones-restaure.html |
voilà, au lieu de se masser en groupes à Barcelone
sur les Ramblas, de faire la queue pour une visite rapide de la Pedrera
on peut visiter les lieux qui ont inspiré Gaudi
et tenter chez soi de créer un décor
inspiré de la Nature