Je ne peux m'en empêcher : j'entends dire que le pouvoir d'achat a légèrement augmenté en 2020 malgré le covid. Je vois l'argent couler à flot, même les Chefs cuisiniers étoilés pourtant privés des agapes des Premiers de cordée ne tendent plus la main, depuis que leur tombe du ciel l'aumône mensuelle généreuse le reconnaissent-ils volontiers : explication, l'Etat emprunte toujours et toujours, distribue encore et toujours, et nous assène ce score qui illustre la supériorité de la cigale française :
424 milliards sur trois ans
158 pour 2020
171 pour 2021
56 pour 2022
ce chiffre d'hier est déjà dépassé |
nous avons dépassé désormais les 3000€ par seconde |
Nous vivons une révolution : déjà, nous battions le record mondial du nombre de fonctionnaires. Il faut dire que les nôtres sont les meilleurs du monde, et le monde se les arrache. Bref ! Pendant le covid, les salariés privés contraints au chômage technique forcé ont été rémunérés par l'Etat. Je n'ose penser qu'ils sont devenus, le temps d'une pandémie, fonctionnaires, mais un peu quand-même : disons "vacataires" ! Les commerces fermés ont fait l'objet d'un plan de solidarité, bien légitime, leur permettant de faire face à leurs charges notamment les loyers. Eux également ont été subventionnés. Vacatérisés !
Pour moi, les seuls que l'on a oubliés, Facs fermées, bibliothèques et cantines fermées, ont été les étudiants des Universités. Les Grandes Ecoles, elles ont continué de travailler. Pendant un moment, certains politiques ont évoqué par solidarité la logique qui serait de permettre aux étudiants des Facultés de faire face à leurs loyers, et à leur nourriture, par un salaire minimum, je ne parle pas des cours en distanciel.
avec 4400 Euros par an, ils auraient fait face au strict minimum !
Les voix se sont alors élevées, pour dire que financer tous les étudiants hors les boursiers n'était pas essentiel, et qu'ils n'avaient qu'à se débrouiller, notamment grâce aux familles, seule solution puisque les emplois précaires étudiants classiques étaient quasiment supprimés
Les étudiants d'aujourd'hui sont pourtant destinés, au nom de la solidarité
à payer les retraites (par répartition )de demain
comment vont-ils pouvoir faire, pour vivre décemment
payer les retraites de la génération qui les aura précédé
et faire face aux dettes que nous leur transmettons ...
... avec une telle légèreté ?
PS (1) : la dernière fois
http://babone5go2.blogspot.com/2020/10/la-dette-explose-pas-de-quoi-paniquer.html
PS (2) : je reconnais mes torts : j'exagère : notre dette est "soutenable" ...quoique...
https://www.vie-publique.fr/en-bref/279110-un-endettement-soutenable-mais-une-augmentation-continue-preoccupante |