J'ai découvert les inventions de Festo il y a huit ans !
https://babone5go2.blogspot.com/2016/01/bionic-butterfly.html
déjà ils avaient inventé des papillons volants seuls, et s'évitant dans un espace clos !
ils continuent leur imitation de la Nature, mais en sont à une abeille robot
vous vous souvenez les trois mouvements d'un drone ?
Lacet (“yaw” en anglais) : inclinaison de l’aéronef autour de son axe vertical. Sur un UAS stabilisé, le mouvement de lacet permet de faire tourner l’aéronef sur lui-même par la gauche ou la droite en jouant sur la vitesse de rotation de ses moteurs CW ou CCW. Attendez il y a une astuce : CW c'est dans le sens des aiguilles d'une montre ; et CCW c'est le contraire !
Pour ce faire, on déplace avec le pouce gauche le stick gauche à gauche ou à droite selon la direction vers laquelle on veut tourner.
• Roulis (“roll” en anglais) : inclinaison de l’aéronef autour de son axe longitudinal. Sur un UAS stabilisé, le mouvement de roulis permet son déplacement horizontal vers la gauche ou la droite en réduisant la vitesse de rotation de ses moteurs gauche et droit. Pouce droit !
Pour ce faire, on déplace avec le pouce droit le stick droit latéralement de gauche à droite et réciproquement
• Tangage (“pitch” en anglais) : inclinaison de l’aéronef autour de son axe latéral, lui donnant une assiette à cabrer ou à piquer. Sur un UAS stabilisé, le mouvement de tangage permet son déplacement horizontal vers l’avant ou l’arrière en réduisant la vitesse de rotation de ses moteurs avant et arrière. Pouce droit AV-AR.
sauf que là il n'y a plus 4 rotors, mais deux ailes
ils n'ont pas voulu travailler les couleurs,
pour que l'on ne fasse pas la confusion !
pareil, les abeilles volent ensemble en s'évitant
par contre, je crains qu'elles ne sachent pas butiner
ou encore se raccorder à une énergie électrique pour recharger leurs batteries
je plaisante, mais les voir voler est épatant :
https://www.youtube.com/watch?v=UzRf9y9EWqM
220 mm ; 34 grammes ; envergure 240 mm
la taille de mon mini S2 !
j'ai recopié leur descriptif en Français :
BionicBee
Vol autonome en essaim
"Dans le cadre de notre Bionic Learning Network, nous nous intéressons depuis plus de 15 ans au fascinant sujet qu'est le vol. Depuis, nous avons exploré et mis en œuvre technologiquement de nombreux autres objets volants et leurs principes naturels, en tirant des leçons des modèles biologiques. L’un des grands défis à cet égard était le comportement autonome de l’essaim. Avec la BionicBee, notre équipe a maintenant développé pour la première fois un objet volant capable de voler en essaim en grand nombre et de manière totalement autonome".
Des objets volants ultralégers au design filigrane
Pesant environ 34 grammes, avec une longueur de 22 centimètres et une envergure de 24 centimètres, notre BionicBee est le plus petit objet volant du Bionic Learning Network à ce jour. Pour la première fois, les développeurs ont eu recours à la méthodologie de la conception générative : après avoir saisi quelques paramètres, un logiciel trouve la structure optimale sur la base de principes de conception définis, afin d’utiliser aussi peu de matériau que nécessaire pour une construction aussi solide que possible. Cette construction très légère est élémentaire pour une bonne manœuvrabilité et une bonne durée de vol.
Intégration des fonctions dans un petit espace
Dans le corps de l’abeille se trouvent le mécanisme compact de battement des ailes, la technologie de communication ainsi que les composants de contrôle du battement des ailes et d’adaptation de la géométrie des ailes. Un moteur brushless, trois servomoteurs, la batterie, le réducteur et diverses platines sont montés dans un espace très réduit. L’interaction intelligente des moteurs et de la mécanique permet, par exemple, de régler avec précision la fréquence du battement d’ailes pour les différentes manœuvres.
Manœuvres de vol naturel avec quatre degrés de liberté
c'est le moment où l'Intellingence artificielle prend le pas sur l'auteur
impossible de lui faire respecteur la police qui précède... je renonce !
L’abeille artificielle vole à une fréquence de battement de 15 à 20 hertz. Les ailes battent alors d’avant en arrière selon un angle de 180 degrés. Le moteur brushless entraîne le battement des ailes sans jeu grâce à une construction mécanique ultralégère et guidée avec précision. Plus la vitesse de rotation est élevée, plus la fréquence des battements et la portance sont élevées. Les trois servomoteurs à l’emplanture de l’aile modifient la géométrie de l’aile de manière ciblée, augmentant ainsi l’efficacité dans certaines positions de l’aile et entraînant une variation ciblée de la portance générée.
Si l’abeille doit voler vers l’avant, la géométrie est réglée de manière à ce que la portance soit plus importante dans la position arrière de l’aile que dans la position avant. Ainsi, le corps s’incline vers l’avant (Nick) et l’abeille se met en vol vers l’avant. Si la géométrie est telle que l’aile droite génère plus de portance que l’aile gauche, l’abeille roule (Roll) vers la gauche autour de son axe longitudinal et s’envole latéralement. Une autre possibilité est le réglage de telle sorte qu’une aile génère plus de portance à l’avant et que la deuxième aile génère plus de portance à l’arrière. Ainsi, l’abeille tourne (Gear) autour de son axe vertical.
Vol autonome en essaim
Le comportement autonome des dix abeilles est obtenu à l’aide d’un système de localisation en intérieur doté de la technologie ultra wideband (UWB). Pour ce faire, huit balises UWB sont installées sur deux niveaux dans l’espace. Cela permet une mesure précise du temps de parcours et permet aux abeilles de se localiser dans l’espace. Les balises UWB envoient des signaux aux différentes abeilles qui mesurent de manière autonome les distances par rapport aux éléments émetteurs respectifs et peuvent calculer leur propre position dans l’espace à l’aide des horodatages.
Pour voler en essaim, les abeilles suivent le chemin prédéfini par un ordinateur central. Pour un vol sûr et sans collision en formation serrée, une grande précision spatiale et temporelle est alors nécessaire. Lors de la planification de la trajectoire, il faut également prendre en compte l'interaction mutuelle possible due aux tourbillons d'air (« down-wash »).
Comme chaque abeille est construite à la main et que les moindres différences de fabrication peuvent influencer le comportement en vol, les abeilles disposent en outre d'une fonction de calibrage automatique : après un bref vol d'essai, chaque abeille détermine ses paramètres de régulation optimisés individuellement. L'algorithme intelligent peut ainsi calculer les différences matérielles entre les différentes abeilles, ce qui permet de contrôler l'ensemble de l'essaim de l'extérieur, comme si toutes les abeilles étaient identiques.
La BionicBee bénéficie de nombreuses connaissances acquises par nos développeurs lors de projets précédents. Elle s’inscrit ainsi dans une série d’objets volants bioniques créés dans le cadre de notre Bionic Learning Network. Depuis plus de 15 ans, nous concevons des organismes de recherche dont les principes techniques de base sont issus de la nature. Vous en aurez un petit aperçu dans les pages suivantes".
leur libellule est dingue :
"Inspiré du vol de la libellule
"La légèreté de la construction et l'intégration fonctionnelle le rendent possible : avec le BionicOpter, notre Bionic Learning Network a mis en œuvre techniquement les caractéristiques de vol très complexes de la libellule. Comme son modèle naturel, cet objet volant ultraléger est capable de se mouvoir dans toutes les directions, de rester sur place en vol stationnaire et de se déplacer en vol plané sans battement d'ailes. C'est la première fois qu'un modèle peut supporter plus de conditions de vol que les hélicoptères et planeurs motorisés ou non réunis.
je deviens sage : j'ai déjà deux drones
je ne vais pas chercher une Bionic Bee en plus ... ?
... pourtant, ça fait tellement envie !
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Yes, I am !
Perhaps, You are ... too ...! |
plein de réalisations volantes de Festo :
pour Noël prochain, en économisant durant les quatre mois qui viennent
vous pouvez vous offrir cet insecte qui vole réellement !
PS : un salut déférent à Michel Barnier : à l'heure où les séniors retraités atteignent 73 ans, après 11 ans de retraite, il est prêt à quitter (un peu) son épouse avocate, et sa ferme de Sologne, pour s'engager dans la fournaise de Matignon, résigné à s'exposer aux vociférations de l'Assemblée Nationale dans quelques jours, à s'attaquer à la réforme de la réforme des Retraites ; prêt à affronter un déficit abyssal de ses prédécesseurs ; prêt à se mêler des contraintes de notre armée sollicitée par les guerres en Ukraine et la bande de Gaza... j'en passe !
Lors de mes recherches du papillon Isabelle, j'avais dédié un billet à Madame Isabelle Barnier, née Altmayer. J'avais ainsi repris la dédicace du naturaliste espagnol Mariano de la Paz Graëlls y de la Aguera en 1849 sous le nom initial de Saturnia isabellae, dédié à Isabelle II (ou Isabel II en espagnol), née le 10 octobre 1830 à Madrid et morte le 9 avril 1904 à Paris, reine d’Espagne de 1833 à 1868.. La station étudiée était la Sierra de Guadarrama en Espagne.
elle m'avait répondu
Le genre Graellsia a été décrit par l’entomologiste anglais Augustus Radcliffe Grote en 1896, avec pour espèce type Saturnia isabellae, qui en reste aujourd'hui l'unique espèce, sous le nom de Graellsia isabellae.
La sous-espèce présente dans les Alpes françaises, appelée galliaegloria, a été décrite en 1922 par Charles Oberthür à la suite de sa découverte dans la région de Briançon, près de L'Argentière-la-Bessée. Sa présence est attestée dans les départements des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence. C'est là que j'en cherchais les chenilles pendant les vacances d'été, comme je le raconte ici en imitant Lelouch dans "la belle Histoire"
Une partie des auteurs actuels, notamment des auteurs français, traite cependant cette espèce sous le nom d’Actias isabellae, considérant Graellsia comme un synonyme d’Actias.
Mes hommages Madame l'épouse de Monsieur le Premier Ministre
voici une Isabelle au repos car nous sommes dans la journée
et pour Monsieur le premier Ministre
il vole la nuit et est doté de super-pouvoirs pour s'orienter
il va en avoir besoin, mais va (j'espère)
déconcerter tout le monde et faire gagner
la France !