Six os à maoëlle pour les quatre Pères et deux des quatre Dames |
Nathalie avait donc invité les quatre Pères dont j'étais le Doyen, mais bien derrière (ma cousine) Germaine, bon pied bon oeil avec ses quatre-vingt-quatorze ans. Je suis bientôt arrière-grand-Père fin août, si les pronostics se réalisent. Il y avait mon fils en tête de la nouvelle grande table, qui est Père lui aussi, bientôt Grand-Père pour le même motif qui va me faire passer Arrière-Grand-Père ! Et le Père de l'époux de la fille de mon fils, qui est donc mon Beau-Gendre, avec sa propre épouse arrivée avec sa Grosse-BM noire, car c'est une femme de caractère qui aime les voitures allemandes !
Les Dames étaient en majorité, puisque Nathalie avait invité sa fille, et puis sa cousine qui soutient son Master d'Anglais la fin juin prochain : elle a remis le tapuscrit relié de 260 pages dans les casiers des membres du Jury, contraints de lire ce qui est une véritable thèse, avant même d'examiner la Candidate en présentiel, la salle du Jury déjà été réservée pour le jour J.
A l'étage au-dessus (dans la chronogie historique) il y avait la maman de l'époux de ma petite-fille, et puis ma propre meuf, et puis tenez-vous bien ma cousine-Germaine (je plaisante) qui se prénomme Germaine, née Adoue à Montejeau, qui vit depuis 94 ans ... à Montrejeau, ville royale comme on sait puisqu'il s'agit de Mont Royal, la ville du Baron Bertrand de Lassus. J'explique à Germaine (qui est à ma gauche) que le Baron aimait grave les montagnards, comme aujourd'hui notre Jeune Premier Ministre aime son compagnon, de même pour notre Député Front Populaire en campagne, et qu'il était donc moderne à l'époque ! L'évêque invité le 16 décembre 1893 (fête de Saint-Bertrand) à l'inaugation de Valmirande, notre Chambord à nous, lui adresse le (doux) reproche de ne pas avoir à baiser la main d'une Baronne qui serait l'Hôtesse d'un si beau Monument. Et Bertrand (qui porte le pré-nom du Saint de la Cathédrale de Saint-Bertrand de Comminges), lui répond qu'il y a assez d'hommes (vigoureux) autour de lui ! Ensuite Germaine m'explique la recette de l'omelette pascale : une omelette, elle met à la fin du sucre dessus, puis un gros verre d'alcool (l'Armagnac ne serait pas assez fort, il faut de l'alcool fort) et elle fait flamber : il faut que la Lumière brille, comme celle du Cierge Pascal, puisque le but est de retrouver la Lumière,
la même qu'au Siècle des Lumières
Cette Lumière que le chaos créé par Emmanuel Macron nous fait perdre, dans sa folie de la Dissolution
chacun son ris de veau, un boulot pas possible puisque chaque morceau a perdu sa peau |
Attendez avant que j'oublie : Germaine est la mère de Jacques qui vit à Lannemezan, et lui fait les courses, lui permettant ainsi de faire manger toute la famille de Montrejeau midi et soir ! C'est lui le père de Cathy, elle est déjà arrière-grand-mère. A la naissance du fils de sa petite-fille, elle sera Arrière (au carré) Grand-Mère. Il faut avoir fait des maths pour suivre. Je suis donc battu puisque contemporain de Jacques !
Elle va atteindre cent ans en 2030, Dieu seul sait qui gouvernera la France ; et le nouveau Président aura largement épuisé ses cent jours, puisqu'il sera à mi-mandat !
Peut-être serons nous devenus Chinois ?
ma petite fille se met au Mandarin
Vous aurez remarqué que Nathalie a cumulé les gourmandises, avec sa spécialité unique des os à moêlle géants. grillés. Des cassolettes de ris de veau à sa façon, exquise. Des saucisses de Toulouse et autres merguez, salade où l'ail ne manque jamais, clin, d'oeil à Henri IV (de Pau) !
Fin grandiose avec une tarte aux fraises apportée par Cathy, et un crumble d'abricots confectionné (avec amour) par ma meuf !
Les pères sont heureux d'une rencontre aussi souriante
c'était bon, c'était gai,
nos âmes sont sorties ragaillardies
de cette joie partagée !
(avec cette perspective de fin août :
le nouveau Gouvernement aura cinquante jours ...
et surtout J. sera parmi nous)
deux desserts valent mieux qu'un seul ! on finit par un air d'harmonica |