Notre Capitale du Comminges,
Saint-Gaudens, est devenue comme l’était Arelate au temps des Romains,
une ville double ! On disait Arelate-duplex au temps de César, car
la ville était desservie par le Rhône d’une part, et d’autre part par les
canaux aboutissant aux fosses Mariennes, devenues aujourd’hui la ville
de Fos. La circulation se faisait en bateaux et radeaux, et peu à peu on
en a retrouvé la trace et les vestiges sont exposés aux visiteurs dans le
nouveau Musée occupant le site de l’hippodrome antique, en limite d'Arles.
Découvrant Saint-Gaudens il y a
dix-sept ans, et recherchant un logement, j’ai découvert une ville close,
densément peuplée autour de la Collégiale. Les rues étroites, contraignant la
Municipalité à imposer des sens uniques, d’autres interdits. On peut tourner
autour de la ville par les Boulevards. Mais eux aussi sont à sens unique, en sens contraire des aiguilles d’une montre, les matheux parlent de sens
trigonométrique direct ! Du coup, si l’on veut se rendre à la Poste
par exemple, je reconnais que c’est rare... mais autre exemple s’il faut aller chez Proxi
prendre son colis livré dans ce point-relai. Et que l’on ne trouve pas d’endroit
pour garer son véhicule, on passe devant… et on doit faire un tour complet pour
se retrouver au même endroit ! En plus, il existe deux feux consécutifs
face à la Poste, et bien entendu faute de synchronisation, le second se met au
rouge quand le premier est au vert, créant un bouchon qui pourrait facilement
être résorbé, avec un peu de technologie électrique, même pas besoin d'intelligence artificielle !
Vous allez me faire deux
objections : pourquoi ne pas se rendre au centre-ville à pied ? S’il pleut par
exemple, ce qui arrive parfois, la voiture offre un habitacle commode pour
éviter de se mouiller. Encore faut-il la garer : plus on s’éloigne du
centre il est vrai, plus on trouve de places. Dans le centre c’est impossible,
car tous les commerçants, devenus en quelque sorte propriétaires du
centre-ville, commencent par garer leur propre véhicule (ils ont tous peur de
la pluie) devant leur commerce. Ainsi, sortant de temps en temps prendre l'air, ils ont le loisir d'admirer leur véhicule, au look représentatif de leur succès. On les comprend. Ils n’ont jamais réfléchi, peut-être sont-ils
un peu égoïstes ? qu’ils empêchent les acheteurs de leur rendre la visite
préalable à un achat qui faciliterait l’augmentation de leur chiffre d’affaire ?
Toujours est-il que l’ancienne
municipalité, c’était autrefois disons avant 2014, le premier mandat du
Maire actuel Jean-Yves Duclos, avait trouvé la solution déjà pratiquée en Arles
par Jules César : créer une seconde Ville. Pour frimer, le nom choisi était
Saint-Go-pôle, frimer et faire jeune et contemporain, Les propriétaires agricoles découvraient
« la culbute » en vendant leurs terrains devenus par magie
constructibles, et pouvaient ainsi frimer en achetant une résidence sur la côte
landaise, à deux heures de voiture ! (1) La Ville rachetait (aux frais des
contribuables) le vieux Leclerc tombé en désuétude, et un nouveau Leclerc tout neuf s’implantait,
desservi par l’autoroute A64. Peu à peu, des commerces s’installaient tout autour,
portant autant de concurrence aux magasins du centre ville, tout en devenant
fragiles à cause de loyers exorbitants. Le plus apprécié par les
acheteurs : des parkings à gogo pour les voitures, et même des bornes à
foison permettant aux sublimes Tesla électriques du célèbre Elon Musk de
recharger leurs batteries (qui tiennent maxi 500Km), pas assez toutefois pour
faire l’A64 depuis le centre de l’hexagone et aller prendre un pot chez Nina à
Cap Breton. On s’arrête le temps qu’il faut chez Leclerc et on déjeune « au
Refuge » la tête sous les cabines de ski. On sirote un demi. Et on repart la
voiture rechargée, n’oubliant pas l’application (téléchargée sur son ipad) qui vous a
indiqué la présence des fameuses bornes chez Leclerc ; ou chez Lid’l, et aussi
chez Bricomarché....
on devine les parkings géants de StGoPôle |
et les applications permettant de repérer les services, dont les bornes électriques : c'est comme ça !
Je m’y suis mis moi-même: à la main
gauche j’ai maintenant mon Samsung (android), la main droite conservée libre
pour m’accrocher aux rampes d’escalier, mais je suis connecté comme les Jeunes
pour ne pas rater un appel qui pourrait m’inciter à changer de Mutuelle, ou
mieux encore équiper mon toit libre de cellules photovoltaïques-chinoises, qui faciliteraient pour EdF la constitution d'un stock supplémentaire d'énergie décarbonée (bon pour la Planète).
J’en reviens au centre-ville. Etouffé
par les voitures, sans aucune rue piétonne. Pas de pistes cyclables d’où l’impossibilité
pour les séniors de faire un peu de la demi-heure journalière à vélo préconisée par le
Président de la République lui-même !
Un centre-ville qui se meurt
Pourrait-on optimiser
les, il et vrai, rares, places de parking du centre ?
Pourrait-on dans une
société numérique, permettre aux conducteurs de savoir où existe une place
libre ?
OUI répond le 11 avril, sur BFM TV,
Samir Boutamdja, un Patron de 41 ans, qui développe cette application
dans plusieurs villes périphériques de Paris
en ayant recours bien entendu à l'IA, l'intelligence artificielle !
-d'abord repérage par satellite des places où le stationnement est possible et autorisé
-enuite repérage en temps réel des places disponibles
pourquoi pas Saint-Gaudens ?
Ce jeudi 11 avril, je me lève à 6 heures, on est tranquille à cette heure là, et j'écoute BFM, Good Morning Business. Une application qui facilite la recherche de places de parking, est abordée par Annalisa Cappellini et Samir Boutamdja, fondateur de Macaron. C'est la pépite, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Christophe Jakubyszyn.
Il faut être constructif, je me suis dit que je n'avais qu'à l'appeler
On le trouve aisément ...
je lui dis -"que je suis sénior, et que j'aime l'informatique, la Capitale du Comminges, et combien faut-il investir pour équiper une ville comme la nôtre ?..
... et il est très sympa. En plus, il aime les Pyrénées, et souhaiterait implanter son application dans une ville de petite taille, qui serait un peu embouteillée, et qui aimerait soutenir le Commerce, les Jeunes par ses sites d'Enseignement, les Infirmier(e)s par ses Ecoles, ses Industries comme Fibre-Excellence, et autres ...les Séniors parce que nombreux sont séniors et aimeraient circuler à vélo, même électrique, vu qu'on en fabrique sur place....! Et que les visiteurs toulousains n'auraient plus d'excuse pour ne pas visiter le Musée qui est devenu gratuit, puisqu'ils pourraient se garer et arborer leur plaque "toulousain malin" avant de visiter le Musée-gratuit, et d'aller déjeuner (de ris de veau) au Commerce tout proche ! J'ai failli oublier les 70.000 Commingeois habitant au Sud de la Méga-pole toulousaine, (qui assemble les Airbus) fréquentant la Médiathèque inter-communale, dont les mardi des conférences de la Société d'Etude du Comminges (elle fête pile ses 140 ans) ! Pour eux, deux places ... réservées aux handicapés : ces places sont continuellement occupées par les handicapés, qui viennent se dérider en passant leur journée... à la Médiathèque, dont ils peuvent occuper en sirotant un sirop, le panorama du dernier étage, avec sa vue extraordinaire, sur la Garonne.
ensuite je me dis que je me mêle d'affaires ...
...qui sont de la compétence de la Municipalité ...
... qui fait justement depuis dix ans énormément de choses pour rendre la ville moderne
et que le plus logique est de leur donner l'info :
Macaron
55 Boulevard Pereire - 75017 Paris
je ne me sens pas d'ajouter des précisions à la fiche Linked.in ci-dessus |