L’avenir de la planète m’interpelle (quelque part) suivant la formule rituelle,
et soumis aux injonctions permanentes des "influenceurs" (et des influenceuses aussi) à la Télé (et les rézos), je m’interroge,
devant ma pelouse fleurie : -"dois-je tondre" ? ...pour imiter les Anglais,
qui tondent si ras leur gazon, au point de jouer au golf dessus ? ....ou des Rugbymen Gascons inclus qui tondent la pelouse de leur stade pour mieux glisser à plat sur le ventre tenant leur ballon-même-pas-rond ... Mais si
je tonds, plus de petites fleurs ! Or, elles sont jolies ces fleurs si
naturelles, bien qu’elles soient de « mauvaises herbes » ! (il faut dire bien entendu qu'elles sont-en-soi la biodiversité) !
La pelouse est orientée au Sud, donc en plein soleil. Mais la haie qui nous sépare du voisin donne de l'ombre, qui rend la pelouse humide et fraiche : une plante à fleurs bleues prend ses aises, dans ces endroits à mi-ombre et légèrement mouillés. C'est Ajuga reptans le Bugle rampant.
Rustique couvre-sol volontaire,
le bugle rampant est utilisé entre-autres pour stabiliser les talus ; il se
propage grâce à ses stolons qui s'enracinent facilement et lui permettent de recouvrir
le sol. L'espèce sauvage pousse naturellement dans les bois, les lieux ombragés
et humides.
Les anciens l'appelaient "petite consoude"
(Consolida minor) parce qu'ils lui attribuaient la propriété d'arrêter les
hémorragies et de souder les plaies; on l'appelle également "Herbe de
Saint-Laurent".
De là, l'origine de ce très vieux dicton :
" Avec le bugle et la sanicle, on fait au chirurgien la nique"
ça y est, la vigne se réveille |
je vous rappelle que ceci est Monsieur : ce n'est pas lui qui pond ! |
c'est ELLE qui fait les BB |
la chenille sortira de cet oeuf |