jeudi 12 janvier 2023

Hôte-ntique authentique à Bordeaux


deux soeurs (authentiques) créent l'Hôtentique (humour)



je trouve ces annonces dans le Figaro immobilier

elles sont le fantasme de tout mec (authentique, et disposant d'un frère...)

jeunes, créatives, investies dans l'évènementiel, 

et héritières bordelaises...

Sandra & Léa

"Les fêtes de Noël riment souvent avec «belle histoire». Celle que Le Figaro-immobilier nous conte en cette époque où flotte encore la magie de Noël, se passe en famille. Tout démarre en 1898, à Bordeaux. Une femme célibataire de 27 ans demande à un architecte de lui construire une demeure qui allie le raffinement des grands artisans de la région au confort des nouvelles technologies de l’époque. Derrière la façade élégante, l’agence d’architecture bordelaise conçoit une maison de trois étages où vitraux, émaux, céramiques et toiles peintes cohabitent avec installation du gaz, électricité, chauffage et robinetterie pour une salle de bain inédite.

voilà la salle de bain, avant et après, après c'est mieux qu'avant, même si c'était pas mal




avec les vitraux visibles d'un peu partout, il est sûr que c'est très beau



encore un joli vitrail Art nouveau dans la porte d'entrée

 

En 1910, la jeune femme vend sa propriété à une autre femme célibataire de 33 ans, "tout aussi désargentée" que la précédente. Je suppose qu’il s’agit « d’humour Figaresque », non ? Puis quatre couples se succèdent avant qu’un cinquième rachète la demeure, en 1967. Leur projet ? Faire de cette maison de «cocottes» un hôtel particulier. Ils y vivront 53 ans. C’est alors qu’au tout début de la crise du Covid, leurs petites-filles, Sandra et Léa, décident de le réhabiliter. «Un projet un peu fou», reconnaît Sandra, 40 ans. «Nous aimons l’audace, ma sœur et moi». Deux femmes audacieuses, j’imagine qu’elles ont cassé leur tirelire, peut-être ont-elles obtenu un prêt bancaire avantageux, bien entendu avant que les taux ne remontent ? Bref, que du bonheur, lié au succès, immédiat, et donc magique …


"Grâce au soutien de leur père, (ah, voilà le père investisseur…) ces deux entrepreneuses dans l’âme ont l’idée de faire de cet hôtel particulier, baptisé Hotentique et situé au cœur de Bordeaux (à 15 minutes de la place Gambetta pour les connaisseurs), un "lieu réceptif d’exception". Cela tombe bien Sandra connaît le réceptif et l’événementiel sur le bout des doigts. Les vitraux du salon au rez-de-chaussée, les faïences de la salle à manger et les carreaux de ciment sont rénovés. La plomberie et les installations électriques sont refaites. Les normes sont scrupuleusement respectées, l’isolation thermique refaite, la perfection dans l’immobilier d’autrefois, remis au top d'une réglementation dernier cri, axée sur la performance et la sobriété des énergies fossiles !









à gauche : avant, c'est bien mais moche ! à droite après, c'est remis à neuf et sublime ! 




 

Dans les salons du rez-de-chaussée, de jeunes parents pourront être reçus pour le baptême de leur petit dernier, des amoureux qui se fiancent ou se marient ou des événements promotionnels (ventes privées, showroom, shootings...) pourront être organisés. Aux étages, les deux sœurs ont créé des espaces de travail pour accueillir le séminaire de la "start-up qui monte" ou un comité exécutif qui souhaite se réunir en toute intimité. Au programme : 2 salles de réunion équipées d’écrans sophistiqués et un espace de projection pour 25 à 30 personnes. Mais aussi des ateliers liés à l’histoire et à la culture, au bien-être, aux enfants ou encore à la gastronomie. «Nous voulons créer des émotions, installer des atmosphères pour mettre à l’aise nos clients, qu’ils se sentent comme chez eux», poursuit Sandra. Au total, les visiteurs auront à disposition 240 m² d’espaces répartis sur 3 niveaux dans un hôtel de 300 m². Sans compter plus de 230 m² de jardin. Côté tarifs, les prix s’échelonnent entre 1200 et 2400 euros minimum pour les salons réceptifs et entre 200 et 350 euros minimum pour les autres prestations.

Je suppose que l'on peut passer une nuit, accompagnée d'un menu concocté par un Chef (il est forcément étoilé), arrosé de Bordeaux rares introuvables ailleurs, visant à séduire sa chérie, pour lui en mettre plein la vue et la rendre ainsi ouverte à tout rapprochement familial ? 

Ouvert depuis un mois, l’hôtel a déjà ouvert ses portes au public une quarantaine de fois. «La clientèle est pour l’instant très locale», glisse Sandra. Mais les deux sœurs ne manquent pas d’idées pour en séduire d’autres. «Pourquoi pas organiser un marché de Noël, des Journées du patrimoine ou ouvrir un restaurant éphémère pendant une semaine avec un chef étoilé ?, glisse Sandra.

Rendez-vous dans un an pour faire le bilan!»

En attendant, je prends rendez-vous pour admirer de près : extraordinaire, les vitraux sont de la même époque que ceux de la maison de Claude Augé à Lisle Jourdain, et il y a…

… des papillons peints à la grisaille

https://babone5go2.blogspot.com/2019/09/les-papillons-de-claude-auge-5.html

en haut à gauche


il y a aussi des hirondelles



je ne crois pas que ce soit Diane : son croissant de lune serait à la place de l'étoile ?


Edmond Chauffrey, le "gentillomme verrier" (1843-1926) fut peintre-verrier à Bordeaux


Bravo, Sandra, Léa, (Papa), pour votre sublime hôtel : 

voici l'adresse 






la première propriétaire toujours accueillante ...

... et authentique !




j'ai immédiatement repéré la seconde activité proposée :

c'est quoi (ou ... qui ...) : "plaisirs coupables" ?