La Gazette de Babo: L'art m'aide à vivre ... après le foot ! (1)

Je vous l'ai dit, hier que du bonheur : après les trois heures et dix minutes enchantées d'Avatar2, la demi-finale à Doa : dès la quatrième minute (et 38 secondes) de jeu, premier but ! Deux-zéro, les Bleus ont vaincu les rouges Lions de l'Atlas, liesse partout, Marseillaise partout, la Nation retrouvée, peut-être (sans doute) une troisième étoile, le Président annonce qu'il retourne à Doa, tant pis pour son bilan carbone !

Il est vraiment très fort : il sait maintenant que nous avons 41 centrales nucléaires en marche. Peut-être 45 fin janvier. Il a reculé la discussion, à vrai dire oiseuse, sur les retraites pour le 15 janvier : il escompte une victoire dimanche, avant Noël : comment n'aimerait-il pas le Quatar et son organisation, qui verrait les Bleus bousculer le Messi ? Pourquoi lui discuterait-on la réforme des retraites, après être pour la troisième fois champion du Monde ? Il aura battu Chirac !

je suis à la fois enthousiaste et dérouté :

jusque là, l'Art m'aidait à vivre ...

... mais ce matin, le foot aussi :

fier d'être Français !

Rose 18 ans, à vendre !

C'est horrible ce que racontent, par ailleurs, à longueur de journée nos journaux d'information continue : on dirait que certains chroniqueurs (on ne peut dire d'eux qu'ils seraient journalistes) prennent un plaisir sulfureux à nous décrire les atrocités commises par Poutine en Ukraine, soit pour nous prouver que nous sommes à l'abri, ouf, soit pour tout bêtement démontrer que le Mal existe, qu'il est partout, chez nous aussi, mais un peu plus contrôlé qu'ailleurs, merci nos Démocraties, pour antant que cela dure !

Hier, dans Avatar2 (je vais tenter de vous décrire une prochaine fois)

la violence extrême est dominante

C'est ainsi que l'on apprend que les Russes, qui volent des quantités énormes de blé Ukrainien, volent également les bébés dans les maternités, l'objectif étant de créer des populations futures russifiées, destinées à de prochaines chairs à canon !

On en revient à l'esclavage des anciens temps, si bien illustré par nos artistes passés

Charles Bartlett 1888

"Arrête ton char" ! "Storax marchand d'esclaves" est-il écrit, avale ses olives, jambes ballantes, en attendant le client !

Gustave Boulanger 1882

Otto Pilny

Sous l'Empire, on voit aussi se développer une autre forme de châtiment pour les esclaves : on pouvait les envoyer combattre dans l'arène contre des animaux féroces ou faire de leur supplice un spectacle :

On voyait dans l'arène une foule d'animaux d'une grandeur prodigieuse et d'une férocité extraordinaire ; mais ce qu'on admirait surtout, c'était une troupe de lions énormes, parmi lesquels un entre tous, par sa taille monstrueuse, par ses bonds rapides, par ses rugissements terribles, par ses muscles saillants, par sa crinière flottante et hérissée, frappait d'étonnement les spectateurs et attirait tous les regards. Au nombre des malheureux condamnés à disputer leur vie contre ces animaux, se trouvait l'ancien esclave d'un personnage consulaire. Cet esclave se nommait Androclès. Aulu-Gelle, Nuits Attiques, V, 14.

Poutine couvrant le trafic d'êtres humains, m'écoeure !

en face du Mal, co-existe la Beauté

ouf !

il faut la mettre en avant, la privilégier !