Facel Vega a disparu en 1964. Lancée dix ans plus tôt, la
marque fondée par Jean Daninos produisit moins de 3000 voitures. Notamment
victimes de leur manque de fiabilité, ces sublimes limousines ont marqué
durablement les esprits des passionnés… à l’instar de Paulo Antunes. Spécialisé
dans la restauration de véhicules du patrimoine automobile français, le quinquagénaire,
installé à Roanne, s’est mis en tête d’en confectionner des reproductions à
l’échelle 1/3 (1,74 mètre de longueur pour 116 kilos) à l’usage des jeunes
générations (à partir de 6 ans).
Développé en partenariat avec le studio Styleya, le design de la Facellia Junior reflète au plus près celui du modèle original. Fabriqué et assemblé à la main durant cinquante heures, ce petit bijou d’artisanat repose sur un châssis tubulaire, s’offre un système de freinage hydraulique à disque tout en se prévalant d’un excellent confort de suspension grâce à ses amortisseurs avant et central arrière. La Facellia Junior est même peinte aux couleurs du nuancier Facel Vega de l’époque. En phase avec son temps, elle est mue par un moteur électrique de 1.000 watts, file à 30 km/h maxi et dispose de deux heures d’autonomie. Son créateur espère en vendre une vingtaine d’exemplaires par an si son tarif (9500 €), justifié eu égard au travail accompli, ne fait pas fuir les plus fidèles admirateurs de la marque.
Après Facel Vega, Paulo Antunes va s’attaquer à un autre monument de l’histoire automobile, Rolls-Royce, dont il va réaliser les versions Junior de la Silver Cloud et de la Corniche. © BERNARD CANONNE
et s'il me créait une Citroën ?