le Boss bosse, merci Marcos ! |
pour être précis, nous sommes chez Nuria Garcia Martinez i Marcos Pedarros deLaurens |
Depuis le temps que nous nous rendons chez Marcos i Nuria, fêter chez eux nos anniversaires est devenu un rite ! Avec le temps, il y a des dizaines qui deviennent symboliques, et avec le temps, le risque s'accroissant de ne plus pouvoir faire (un jour ?) le trajet, la fête n'en devient que plus belle. Nous avons donc convié les proches, pas facile avec les horaires de travail d'une infirmière par exemple de trouver un dimanche libre ! Rendez-vous pris à l'avance, tout le monde est là, la fête peut commencer !
Il n'y a aucune initiative à prendre, l'Eixader arrive frais sans rien demander, la difficulté avec la nouvelle carte réside dans cette simple maxime : "choisir, c'est renoncer" ! Par contre, l'intérêt d'être six, est que l'on peut imaginer des combinaisons, suggérer à chacun de choisir un plat différent : si on ne goûte pas tous dans les assiettes de tous, au moins on pourra voir de visu sinon goûter ce qu'on a raté, quitte à revenir pour une rectification indispensable. Ca c'est la théorie. Etonnamment, alors que nous représentons trois générations, la majorité va choisir la cuisse de canette au curry de marrons ! Deux fous d'huitres (dont je fais partie à l'évidence) vont prendre comme ils le font depuis dix ans le tartare d'huitres et de coquilles St Jacques, sans oublier les champignons Portobello, toujours surprenant les huitres en pleine montagne ! Il va y avoir un amateur pour le tartare de boeuf de la ferme Boya de Lès accompagné de son os à moelle rôtie, comme on le comprend et comme tout le monde le regarde ! Forcément celle qui a choisi le tartare d'huitres va continuer avec le thon de marque millésimé Balfego à point accompagné de ses betteraves et oignon rouge mariné. Et, comme dessert, il y aura une majorité, va savoir pourquoi, pour le pavlova.aux agrumes, mousse au grand Marnier, crème d'orange, au citron
je vous montre souvent les plats, mais suis conscient de la frustration que provoquent les photos, car après le plaisir des yeux, vient le plaisir du goût, pour nous dont les papilles intactes ont survécu au covid... pourvou qué ça doure !
autre mise en bouche de poisson craquant ou croquant ? |
qui donc a choisi cela ? |
cela fait dix ans que je ne me rassasie pas du tartare d'huitres et de st Jacques, avec son pain grillé aux algues |
le repas se passe comme au théâtre en trois actes
fini le premier acte arrive le plat principal, mais on sait qu'après ne reste plus que le dessert
alors à la fois on savoure, mais on stresse un peu !
le plat royal est assurément le tartare à cause de son os à moelle rôtie
une merveille pour le conducteur, ainsi remercié du soin mis à venir, mais surtout à repartir !
la canette plébiscitée |
à sa couleur on reconnait : "atun rojo" |
Guillaume a choisi le coufidou de veau aux tendrons champignons et salsifis |
je n'ai pu résister aux pieds de porc désossés en blanquette acide de piments d'Espelette, haricots et "piparras" qui sont comme vous l'ignorez des petitos pimentos verdos mignons comme tout |
dernier acte, et chute finale : le dessert
le seul dessert nommé "tarte", mais de potiron, avec sa glace au potiron, et panna cotta à la cardamone |
une fin de repas implique un decrescendo minutieux, heureusement qu'il reste quelques mignardises à croquer avec l'expresso...
je vous disais : dernier acte :
rideau de fin
il faut retourner chez soi. Mais au moins,
il n'y a ici que
des amis raffinés !
ce n'est pas comme dans la vie ordinaire :
pardon, pardon !
demain, je vous montre un artiste étonnant
il sculpte des abeilles (géantes)
c'est Jean-François Fourtou !