Le réchauffement
climatique :
il commence à se voir :
PADO
-Le niveau du lac d’Annecy baisse ! Forcément, si les glaciers
fondent, plus de torrents alimentés par leur fonte. Donc plus de remplissage du
lac. Le la doit fuir, le niveau baisse, il faut marcher 300m pour se rendre sur le bord, les hors-bords
« touchent le fond » (du
lac). Finies les ballades à moteur ! « on
n’avait jamais vu ça » ! Forcément, et ce n’est pas fini, si tous
les glaciers fondent, ils ne fournissent plus d'eau aux torrents et rivières qu'ils alimentaient. Aux Deux-Alpes, en Isère, le lac Glacière s'est complètement vidé. Pas
de quoi sourire ! Il n’y a que les Suisses qui couvrent certains glaciers
l’été de bâches isothermes pour en prolonger la durée : pourquoi pas
leur intégrer des frigo tant qu’on y est, pour créer de la glace artificielle
comme on crée l’hiver la neige artificielle… à partir de l’eau des lacs….tiens ? … mais si les lacs se
vident l’été, comment on fait l’hiver pour les vider davantage ? Je sens
comme un chien qui se mord la queue comme on disait dans le langage populaire… ! (1)
C'est donc inéluctable : l’eau douce continentale va se faire de plus en
plus rare : certes l’escalade d’été sur les glaciers fondus va pouvoir progresser,
mais les déficits estivaux aussi, attention à l’eau d’irrigation : elle risque d'être de plus
en plus rare. Il va vraiment falloir privilégier les cultures économes en eau ! Attention à l’eau potable, pareil voire pire : l'eau en bouteille vient bien de quelque part ?
Tout cela n’empêchant pas que, si la mer se réchauffe, cela provoque
une évaporation susceptible d’entrainer (ce que l’on constate par exemple avec
les phénomènes cévenols et plus généralement méditerranéens), des pluies considérables, apportant en quelques
heures (24) l’eau autrefois répartie sur un mois (200mm) : on sèche et puis d’un
seul coup on est inondé : paradoxe ?
non ! c’est la notion de trodo :
TRODO (j’écris en mode SMS pour mieux communiquer avec les
générations futures)
-marrant si l’on peut dire : nous sommes à Miami, et chacun (du
moins ceux qui ont réussi) dispose de la valeur de mettons 1 $million d’une maison en
bois sur marina, avec le bateau amarré au ponton, pour aller facile en mer,
pêcher le poisson que les chalutiers géants ont eu la bonté de laisser échapper
de leurs filets géants. On brûle du carburant fossile ? faux ! on consomme du pétrole de schiste ! no problem !
Le témoignage d’un habitant : -« d’année en année je vois le niveau de l’eau monter. Lors des
coups de vent, je suis inondé de 15cm (il montre la plinthe en bas du mur
fraichement repeint). Lors des tornades,
le premier étage était sous l’eau
(il montre le plafond) ». Je vends,
et ai déjà baissé le prix de 250000$ ». Il vend, mais qui va acheter ? On est peiné pour lui, d’autant que 58
visites de l’appartement plus tard, les acheteurs potentiels regardent le bas
des murs et le plafond en se demandant comment ça se passe lors des tornades :
les acquéreurs commencent à visiter les maisons en vente un peu plus loin, un
peu plus en hauteur, provoquant une hausse du prix de quartiers jusque-là
délaissés : le prix de l’une d’elles
par exemple est déjà passé de $40000 à $400000. Ca se nomme le principe du dry is hot : l’immobilier traduit
le réchauffement climatique : mieux vaut privilégier une maison sèche en
hauteur, plutôt que le bord de mer impliquant une maison mouillée périodiquement.
Paradoxe, au même moment, se répète dans un autre genre le phénomène
des subprimes : à seulement quelques blocs des plages, tout juste en limite des zones inondables, les promoteurs s'activent encore à construire des
maisons qui n'ont pas d'obligation légale de souscrire une assurance
inondation, une économie à court terme qui présage un désastre économique à
long terme, selon l'UCS (2). Avec une nappe phréatique fragile, menacée par l'intrusion d'eau salée souterraine, inutile d'ajouter que l'assainissement individuel rend les choses encore plus compliquées, avec le risque de contamination bactériologique de l'eau potable venant de la même nappe. Dans l'ensemble des Etats-Unis, 311.000 maisons
côtières, d'une valeur de 120 milliards de dollars, présentent un risque
d'inondations chroniques d'ici 2045, indique le rapport.
et
Ce risque d'inondations n'a rien à voir avec les ouragans et les
tempêtes : le danger vient des marées hautes, de plus en plus hautes, quand
l'eau se déverse dans les rues, sur les trottoirs, dans les magasins et les
maisons - même par beau temps. "Ce risque existe à relativement court terme,
bien avant que tout soit complètement inondé, et cela peut arriver sans
tempête", explique Rachel Cleetus, économiste à l'UCS. Or le marché
immobilier ne prend pas en compte ces risques, dit la chercheuse, qui avertit
qu'une correction économique est inévitable.
L'organisation a publié sur son site une carte interactive montrant
les zones les plus à risque selon elle, sur la base d'un scénario de forte
montée des eaux. Pour les propriétaires, dont la maison est souvent l'actif le
plus important, il est nécessaire de prendre en compte le haut de la fourchette
de risque, dit Rachel Cleetus. Des inondations chroniques sont définies comme
se produisant au moins 26 fois par an !
En Floride, le niveau des océans devrait monter de 55 centimètres
d'ici 2045, et 1,95 m d'ici 2100, selon ce scénario - alors que l'altitude
moyenne dans l'Etat est d'environ 1,80 m, et que beaucoup d'endroits sont en
dessous de zéro. "C'est une
catastrophe au ralenti", résume l'économiste. Miami, la baie de Tampa
et les très touristiques îles des Keys sont les plus exposées en Floride. Des
quartiers entiers pourraient être inondés de façon permanente, un coût
astronomique pour les propriétaires mais aussi pour les municipalités, qui
perdraient en population et en recettes fiscales.
Au fait pourquoi la mer
monte-t-elle à Miami ? Parce que la banquise fond. Il n’y a pas une vidéo
de l’Arctique qui ne montre pas un pan de glacier tombant à l’eau, avec dans le
coin un iceberg minuscule portant un ours polaire prisonnier. On a vu les
effets dans le film Waterworld.
Pas besoin d'aller si loin : on peut voir sa voiture emportée par les flots dans le Var : une pluie forte : les torrents dévalent en quelques minutes, et emportent tout sur leur passage, dont la masse des voitures garées partout :
Pas besoin d'aller si loin : on peut voir sa voiture emportée par les flots dans le Var : une pluie forte : les torrents dévalent en quelques minutes, et emportent tout sur leur passage, dont la masse des voitures garées partout :
Deux prix Nobel
Une fois encore, le Comité Nobel nous montre la voie : il a
choisi deux Américains, sans doute est-ce une petite provoc’ de les avoir
repérés au pays qui réfute officiellement la thèse du réchauffement climatique ?
Je suis ravi, car si Paul Romer à 62 ans est tout jeune, son copain Wiliam
Hordhaus est plus vieux que moi avec ses 77 ans !
Ce qu’ils préconisent ? Mieux préparer les modalités des contrats, et, s'agissant du réchauffement climatique, faire payer le carbone ! A voir mes
propres réactions sur le différentiel du prix de l’essence en France comparé à
l’Espagne, je comprends que nous sommes avec Macron sur la bonne voie. Dans mes instants de lucidité, j'avoue même qu'il a raison ! Et Hulot nous a fixé le terme : interdit d'utiliser ma voiture dans 20 ans !
... dommage, elle sera encore neuve !
C’est vrai :
pour mes déplacements en ville,
(dont la cote
au-dessus de la mer est +400m)
je commence à privilégier
mon vélo
électrique,
alimenté à l’électricité
nucléaire.
(qui redevient à la mode)
je suis dans le vent !
Toulouse épargnée ! |
(2) Union of concerned scientifics : https://www.ucsusa.org/
(3) température de l'eau, et de l'air, ce jour en Méditerranée : 25° ! : le réservoir des pluies dites :
méditerranéennes !
(3) température de l'eau, et de l'air, ce jour en Méditerranée : 25° ! : le réservoir des pluies dites :
méditerranéennes !