samedi 11 janvier 2014

Les trois 3000



Voilà une expression bien énigmatique : elle signifie en pratique : « les sommets des Pyrénées (au-dessus de Luchon) qui dépassent 3000 mètres ».

Notre (petit) luxe, est d’avoir choisi la montagne plutôt que la mer. Les villa-les-pieds-dans-l’eau, c’est fini ! la mer monte inexorablement, il faut bien que les estivants le reconnaissent, et nous avons préféré la montagne, pour ne pas être inondés à chaque marée haute. Disons plutôt la pré-montagne à 400m, au-dessus de la rivière Garonne qui coule à 350m (nous méfiant des crues). La villa est située devant la chaîne des Pyrénées, en plein Ouest devant le Pic de Midi de Bigorre (2877m). Mais la vraie façade est au Sud, au soleil.
 


C’est du Sud que l’on distingue trois des 3000. Ils sont en réalité plus nombreux, mais nous en voyons trois à la fois,

voilà le luxe !

Je possède naturellement la gravure de Cicéri, montrant les pics en question au-dessus de Luchon, plus précisément dans le cirque du Lys. Il y a un autre belvédère plus exhaustif pour les repérer : la plaque en lave de Riom (Usine St Martin, Puy de Dome, J.Roche pinxit  en août 1948) située au-dessus de l’emplacement de la statue à la gloire d’Augustus Saint-Gaudens, en face du Cagire.


Selon que l’on rêve de se rendre au Nord ; ou bien au Sud, on a les distances (à vol d’oiseau migrateur) que ce soit Paris ; Madrid ; Rome ; ou Munich.

Les fameux trois(mille) sont : le Quaïrat : 3059m (à 47Km) ; le Lézat (3099m) à 47,4Km ; et Perdiguière (3220m à 49Km).


Comme il fait très doux, vanessa io est sortie provisoirement de son hibernation dans la maison pour tenter de sortir (je lui ai interdit) et je suis allé essayer mon nouvel appareil numérique dehors, histoire de marcher un peu.



 













Le Quaïrat frappe le regard, car de loin il ressemble à une pyramide parfaite ; au téléobjectif, c’est plus compliqué que cela. A son pied, une petite pyramide fait pendant de l’aînée.

Et pas très loin toujours à pied, un superbe paysage nous montre les 3000 dans leur majesté enneigée actuelle. Au premier plan, un paysage sauvegardé, sans poteaux électriques, ni voie ferrée encore moins de route. La Garonne coule en bas, mais au-dessus, rien que la nature sauvage depuis l’altitude 350m jusqu’à 3000m. Il y a bien quelques habitations mais fondues dans le décor.


Mon vieux Panasonic Lumix a duré six ans révolus et m’a rendu des services inestimables. Mais les batteries ne tiennent plus, et surtout un halo s’est instillé dans l’objectif. Confiant dans le progrès et dans l’objectif Leica dont est dotée cette merveille de technologie, j’ai conservé la marque pour m’acheter le modèle Panasonic Lumix TZ35 : il est moins snob que le TZ40 qui va télécharger les photos prises vers l’ordi par wi-fi : il y a des moments où il ne faut pas exagérer : cela va bien plus vite de relier appareil et ordi par un câble, et j’ai choisi ainsi d’économiser 60 Euros. Michel Edouard Leclerc (dont je suis quotidiennement les exploits) m’a aidé dans mon choix en m’offrant pour les soldes un modeste rabais de 15%, qui m’a cependant financé une seconde batterie ; un sac protecteur ; et cette fichue carte-mémoire sans laquelle l’appareil est vendu. L’objectif plié, on met le tout dans une poche.


Je me dis que je repars pour 6 ans supplémentaires, pour un coût annuel de 40 Euros (seulement), ce qui n’est pas cher pour prendre des milliers de photos (dont il ne faut conserver que les 2 à 3% montrables). Quand je compare les progrès accomplis depuis sept ans : l’appareil est intelligent et sait repérer les prises de vue à contre-jour, je me dis que notre époque est (techniquement) formidable. Et puis le zoom optique de Leica est de 20 fois, multiplié par 4 grâce au zoom numérique ! On peut distinguer des détails à des dizaines de kilomètres !

Enorme !

J’ai attendu 7 ans pour zoomer sur le Grand Quayrat,

il était temps que m’équipe !

on dit aujourd’hui que l’on est «connecté » !

Yes, I’m