Un ami me soumet une énigme que
je ne sais résoudre : je fais appel aux amateurs d’art où qu’ils soient, à
ceux qui soutiennent Jeanne d’Arc, et ceux qui après le centenaire, poursuivent
leurs recherches sur les monuments issus de la première guerre mondiale, Dieu
sait s’il y en a !
Né à Rouen, j’ai été élevé dans
le culte de Jeanne, Jeanne, alliée du
ciel, combat avec les soldats durant la Grande Guerre, expression utilisée en 1915 par l’abbé S.
Coubé : dès le début de la guerre, Jeanne est invoquée comme « alliée du
ciel », en compagnie de la sœur Thérèse de Lisieux que priait notre grand-père Joseph, du roi saint Louis et, bien
sûr, de la Vierge Marie. Dès le 8 septembre, alors que la menace allemande se
rapproche de Rouen, Mgr Fuzet fait le vœu, au nom du clergé et des fidèles
rouennais et « pour obtenir de Dieu, par
l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie et de la Bienheureuse Jeanne
d’Arc, la victoire de nos armées et la préservation de la ville de Rouen des
malheurs de l’invasion :
-d’aller annuellement, toutes paroisses réunies, en pèlerinage à Notre-Dame de Bonsecours, pendant vingt
années consécutives ;
-de poursuivre de tous leurs
efforts l’érection à Rouen d’un monument national en l’honneur de Jeanne d’Arc
».
N’oublions pas que Jeanne n’a été
béatifiée qu’en 1920 après que dans toute la France, elle soit apparue comme
la sainte patronne de l’Union sacrée de tous les Français face à l’ennemi,
réclamée par le président de la République (en toute laïcité) dans son discours
du 4 août 1914. D’innombrables cartes postales popularisent ce thème. Rapidement,
l’exaltation patriotique et le véritable culte rendu aux morts de la guerre
trouvent une transposition religieuse, avec la célébration de la canonisation
de Jeanne par Rome, en 1920. L’héroïne nationale par excellence, la « sainte des tranchées », implorée par
les soldats et leurs familles, devient officiellement une sainte pour l’Église,
aussitôt présentée en « sainte de la
patrie ». Culte éminemment adapté au moment, d’où son immense succès.
Je vous joins in fine le lien vers une publication des vitraux
illustrant le thème des poilus-bleus
et de Notre-dame des tranchées
Je parcours le Comminges en quête
des secrets oubliés. Ils sont souvent cachés dans nos églises, fermées pour
éviter les visites des pilleurs, vides le Dimanche depuis que les
super-marchés ouverts permettent d'accumuler les biens de consommation souvent
fabriqués au-delà des frontières. Vous ai-je montré la Jeanne de Ganties, coincée derrière le confessional ?
St Marcet est célèbre pour son
gaz, malheureusement épuisé. Par son château heureusement restauré. Par sa
fontaine dont je ne vous ai pas encore parlé.
Voici à nouveau la Jeanne de St-Marcet :
Qui en est l’auteur ? Si je
vous appelle à l’aide pour répondre à cette question, c’est qu’aucun signe n’existe
sur le socle à part le numéro 23030, pas de signature, pas d’archives.
Pour réagir faute d’adresse et de
téléphone il suffit de poster un commentaire en bas de ce billet : je le
lirai, et publierai bien entendu cette découverte,
un signe de plus de notre étonnant Comminges.