Il n'y a pas que la Violeta pour goûter des confiseries à Buenos-Aires en admirant des vitraux
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il y a la Idéal
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Café, Restaurant y Bar Notable
Un salón majestuoso desde 1912
Suipacha 384, CABA
La Ideal a été fondé en 1912 par l'immigrant espagnol Manuel Rosendo Fernández, qui investit des millions pour créer un restaurant et une confiserie, il partage cette distinction avec d'autres établissements emblématiques de la ville et fut reconnu comme l'une des meilleures initiatives gastronomiques des premières décennies du XXe siècle.
L'un des étages abritait l'une des premières fabriques de glaces de Buenos Aires. Ses descendants continuèrent à gérer l'établissement, même s'ils décidèrent plus tard de fermer la quasi-totalité du rez-de-chaussée pour le transformer en milonga dans les années 1970. Milonga vous connaissez ? c'est la salle où l'on danse le tango ! L'établissement se transforma au fil des ans, devenant un lieu de rencontre de la haute société de Buenos Aires, une salle de tango prisée des présidents, et même le théâtre de soirées de musique électronique.
Malgré son prestige initial, sa qualité s'est détériorée et il a été vendu par les descendants de Rosendo Fernández en 2016. Ses nouveaux propriétaires l'ont fermé en 2017 pour d'importants travaux de restauration. Le cabinet d'architectes Pereiro, Cerrotti & Asociados a été chargé de sa restauration, et il a rouvert avec succès le 16 novembre 2022.
Les locaux ont été réalisés avec des matériaux et des éléments importés d'Europe : lustres français, fauteuils tchécoslovaques, vitraux italiens, boiseries en chêne de Slavonie sculptées à la main , marbre pour les escaliers, verre biseauté pour les vitrines, bronzes, fer noir, etc...
Un retour en force pour honorer l'atmosphère majestueuse de la confiserie. Celle-là même qui lui a valu une place dans des films comme Evita d'Alan Parker et Tango de Carlos Saura . Ou pour accueillir le romancier polonais Witold Gombrowicz, l'actrice mexicaine María Félix, l'acteur et réalisateur italien Vittorio Gassman, et des présidents comme Hipólito Yrigoyen et Arturo Illia.... sans oublier notre Maurice Chevalier !
La carte revisite également le passé, mais avec une touche de modernité. On y trouve des palmerones et des justiciers, mais aussi des croissants et des roulés à la cannelle. Des macarons et des cookies sont également disponibles, mais il y a aussi une place pour les pommes caramélisées.
les initiés viennent évidemment pour prendre un verre... mais surtout pour (re)trouver une partenaire
...et danser le tango !
chers amis de Versailles
rassurez-vous
pas besoin d'aller si loin
même pas nécessaire de prendre une boisson ni une confiserie
vous y allez pour danser !
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et prendre un verre seulement après, uniquement si affinités |
et sur place les Versaillais disposent d'un super-grand-parquet
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un Parquet Idéal ! |
Oro y plata, candombe Charlo et Manzi
22 novembre 2013Culture tango, Musique, Paroles de tango
Dans les années 30 et 40 tango et milonga ont eu leur heure de gloire, souvent fusionné avec le rythme syncopé du candombe. Ainsi est né « Oro y Plata », une milonga, candombe, composée par le musicien argentin Carlos José Pérez (Charlo) sur un très beau texte de Homero Manzi.
Un broche de aguamarina y una esterlina te regaló.
Tu negro, que era muy pobre, no tuvo un cobre para el amor.
Un pardo de ropa fina para tu ruina te convenció.
Yo digo que una mulata, por oro y plata se enamoró.
¡Ay!
Late que late, y el cuero del parche bate
con manos de chocolate, el negro que la perdió;
rueda que rueda, lo mismo que una moneda,
con ropas de tul y seda, la negra que le mintió.
Todos los cueros están doblando,
Pero sus ojos están llorando,
que un pardo de cuello duro
fumando un puro se la llevó.
¡Ay!
Siga que siga,
no sufras ni la maldigas
que el cielo también castiga
la culpa de la ambición.
La manos en la tambora
mientras tu pena, llora que llora.
Yo digo que es un tesoro
de plata y oro tu corazón.Tu corazón.
Tu corazón.
Un broche y una esterlina
fueron la ruina de una pasión.
Un pardo con diez monedas
forró de seda tu corazón.
La plata siempre es la plata
que hiere y mata sin compasión,
yo digo que una mulata
por oro y plata se enamoró… ay…