C'est une première, un reportage d'en Haut, de la cérémonie du 11 novembre, celle qui résume l'hommage aux morts de toutes les guerres, et Dieu sait s'il y en a eu, chez nous, la liste derrière le monument aux morts a été actualisée avec la guerre d'Afghanistan, elle doit compter de mémoire 431 noms !
Des photos du 11 novembre, je vous en ai montré au moins six, de 2014 à 2020 sauf exception, mais c'était à hauteur de vue, face à face voire face à dos, et elles se ressemblaient toutes il faut le dire, à part les absents, c'était grave quand les absents étaient disparus, je ne cite pas de noms, mais cela arrive malheureusement souvent. Nous avions fait l'effort à 5GO d'améliorer le cadre en créant l'Esplanade de la Légion d'Honneur, puis en inventant la cérémonie de la flamme, reprenant le symbole de l'Arc de Triomphe. Et puis l'élévation au grade d'Officier de la Légion d'Honneur de Jean Baqué 103 ans nous a conduit à lui faire raviver la flamme, de peur que le Président l'aspire à Paris, où serait sa place tout en haut, mais qui suppose un transport compliqué en jet depuis Pau. Le jet ne peut atterrir à Clarac faute de place, il faut donc une heure de voiture pour Pau, avant une une petite demi-heure de Rafale pour Paris, ce n'est pas si rationnel que cela !
Et puis j'ai pensé que le cadre de la photo comptait, pour montrer aux Saint-Gaudinois la classe étonnante du décor dans lequel se situait leur Ville, avec en bas le Mémorial Augustus Saint-Gaudens, qui porte le nom du berger décapité par les Ariens dans les années 450. Je vous ai montré le décor vide sans aucune voiture ou même piéton.
Aujourd'hui la cérémonie va être honorée par la présence du Délégué Militaire Départemental, qui s'est fait accompagner par un détachement de militaires portant les armes. Les enfants des écoles primaires vont venir nombreux avec leurs Professeur(e)s des Ecoles, et vont chanter avec les Adultes. Tout le monde sera là, derrière les Porte-drapeaux qui, c'est la coutume, sont ensuite invités à l'Hôtel du Commerce tout proche pour le repas annuel.
La tradition militaire de Saint-Gaudens remonte loin, à Napoléon et à ses guerres, et auparavant, comme le montrent les séquoias géants ramenés par les armées de Lafayette. Et encore avant, nos ancêtres Aurignaciens se battaient contre Sapiens, pas si sage que cela "Sapiens" !
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le salut du Président du Souvenir Français au Général Lapène, photo 2014 |
Le Mont-Unité de la Révolution en a donc vu, des bagarres et du sang versé !
nous mêmes en dix-sept ans en avons vu des camarades
maintenant partis là-Haut
en 2020, c'est la remise du drapeau au Collège Leclerc
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la Peugeot carrossée en ambulance sur le champ de la guerre de 1914 est venue du Cuing |
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le porte-drapeau de la Légion d'Honneur accompagne le Député, au fond le Président de la LH initiateur de l'Esplanade |
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la Présidente d'Occitanie pile au centre des Officiels |
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le Porte-drapeau de la Ville |
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la gerbe des Associations |
le représentant de l'Etat est une Sous-Préfète
nous sommes tôt ce matin du lundi 11 novembre 2024
la cérémonie ne commence qu'à 11 heures, et j'ai 5 heures pour vérifier mes appareils
...et charger les batteries
mon billet est commencé mais pas terminé !
je pars sur place pour être dans ma place de "contrôle au sol" à 10H45
papiers prêts à être contrôlés !
je m'envole à 10H59mn et 40 secondes, puisque le Sous-Préfet arrive à 11 heures
ensuite je reste à 45m pile-poil au-dessus de mon point de décollage.
La cérémonie se termine à midi.
je déjeune à toute vitesse, et pendant ce temps faut importer les photos et les compresser
sinon, trop lourdes, elles ne sont pas "transportables" par internet
Je devrais publier quelques photos d'en Haut autour de quatorze heures !
pardon, donc, mon billet est loin d'être prêt
je suis le rare journaliste à publier ses billets le jour-même !
mon dernier reportage en 2022, absent pour raisons de santé en 2023...
https://babone5go2.blogspot.com/2022/11/11-novembre-hier-et-demain.html
à tout à l'heure :
... vers 14 heures !
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la flamme ne sera ravivée qu'à 11 heures ! |
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11-Novembre : le chef d'état-major de l'armée de Terre, Pierre Schill, évoque l’esprit de sacrifice des soldats français http://ow.ly/iAN6105OzJP |
Dans le langage des fleurs, le bleuet symbolise la délicatesse et la timidité et serait « le messager de tous les sentiments purs, naïfs ou délicats ».
Les bleuets — ainsi que les coquelicots — continuaient à pousser dans la terre retournée par les milliers d’obus qui labouraient quotidiennement les champs de bataille pendant la Grande Guerre. Ces fleurs étaient le seul témoignage de la vie qui continuait et la seule note colorée dans la boue des tranchées.
Dans le jargon militaire, les « Bleuets » étaient les soldats de la Classe 17 — nés en 1897 — fraîchement arrivés sur le champ de bataille du Chemin des Dames. Cette appellation peut par ailleurs faire penser au terme familier de « bleu », désignant une personne inexpérimentée.
Cette appellation perdura pendant toute la guerre parce que l’uniforme neuf aux couleurs encore fraîches qui équipait le nouvel arrivant contrastait avec les tenues défraîchies et sales des vétérans.
La popularité des « Bleuets » était telle que leur image fut utilisée par la propagande au travers de cartes postales, affiches, chansons et poèmes :
« Les voici les p’tits « Bleuets »
Les Bleuets couleur des cieux
Ils vont jolis, gais et coquets,
Car ils n’ont pas froid aux yeux.
En avant partez joyeux ;
Partez, amis, au revoir !
Salut à vous, les petits « bleus »,
Petits « bleuets », vous notre espoir ! »
— Alphonse Bourgoin, extrait de Bleuets de France, 1916.
Les premiers ateliers
Un mutilé de guerre vend ses bleuets sur les Champs-Élysées, le 14 juillet 1919. L’origine de l'insigne remonte à 1916. Mme Suzanne Lenhardt, infirmière-major de l’hôpital militaire des Invalides, veuve d’un capitaine d’Infanterie coloniale tué en 1915, et Mme Charlotte Malleterre, fille du général Gustave Léon Niox et femme du général Gabriel Malleterre, toutes deux émues par les souffrances qu’endurent les blessés de guerre dont elles ont la charge, et devant la nécessité de leur redonner une place active au sein de la société, décident d’organiser des ateliers où ils confectionnent des bleuets dont les pétales sont en tissu et les étamines en papier journal.
Ces insignes sont vendus au public à diverses occasions et le produit de ces ventes permet de donner à ces hommes un petit revenu. Elle devient un symbole de la réinsertion par le travail.
Le 15 septembre 1920, Louis Fontenaille, président des Mutilés de France, présente, dans un rapport à la Fédération interalliée des anciens combattants (FIDAC) à Bruxelles, un projet destiné à rendre pérenne le Bleuet de France comme fleur symbolique des « morts pour la France ».
En 1928, le président Gaston Doumergue accorde son haut patronage au Bleuet de France, les ventes s’étendent alors progressivement à l’ensemble du pays : « la Nation veut témoigner de sa reconnaissance et venir en aide à ces hommes qui ont sacrifié leur jeunesse à défendre la France. » Le 11 novembre 1934, 128 000 fleurs seront vendues.
Dès 1935, l’État officialise la vente du Bleuet de France chaque 11 novembre partout en France.
Après la Seconde Guerre mondiale, en 1957, un second jour de collecte est créé le 8 mai, date anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie.
Pour la première fois depuis 1922, le 11 novembre 2012 ne marque plus solennellement la seule célébration de la fin de la Première Guerre mondiale, mais devient une journée d’hommage à tous les morts pour la France. À cette occasion un groupe d’officiers de l’École de guerre et du cours supérieur d’état-major (CSEM) décide de relancer la collecte en faveur du Bleuet de France, et le chef d’état-major des armées, l'amiral Édouard Guillaud, encourage dans un message à l’ensemble des unités, tous les militaires à porter le Bleuet de France sur leur tenue, y compris durant les heures de service jusqu’au 11 novembre.
En 2018 la Monnaie de Paris émet une pièce commémorative de 2 € représentant le Bleuet de France à 15 millions d'exemplaires.
Le président de la République Emmanuel Macron arbore à nouveau le Bleuet à sa veste, lors des cérémonies du centenaire de l'armistice de 1918 sur l'avenue des Champs-Élysées.
si on semait des fleurs de bleuet partout ?
Il est treize heures, j'ai comme prévu fait trois ravitaillements, et suis rentré "développer" si l'on peut utiliser ce terme, il y avait en tout 143 fichiers, cela prend du temps avec les vidéos, et la compression. J'ai sélectionné quelques vues, celles que j'avais promises de faire, du haut du Beffroi au bas des marches du Mémorial. Entre parenthèses, enfermé dans ce rez-de chaussée, on ne voit rien, et étrangement on n'entend rien : il me faut les Autorités, et le Chef du détachement militaire au garde-à-vous pour comprendre qu'on "entend" l'Hymne National, alors qu'on ne l'entend pas en bas !
Les drapeaux sont levés, je devine que le choeur des enfants chante, à voir les mouvements de la Professeure qui bat les mains en cadence, nous y sommes presque, mais manque la pointe du Beffroi.
c'est la photo que je voulais ... depuis dix-sept ans
les copains m'adressent un sourire là-haut
merci à Jean-Philippe C. mon coach. Merci à Didier L qui a tout organisé.
merci au Souvenir français
merci à notre Maitre de cérémonie pour cette belle page de Mémoire,
des Saint-Gaudinois morts pour la France !
il est treize heures vingt trois
selon ma mauvaise habitude, je suis encore en avance
mais, en attendant un peu
je peux ainsi être pile à l'heure !
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deux jours plus tard, on y voit mieux grâce à la Dépêche ! |