Ce célébrissime restaurant est créé en 1906 par la famille Chartier, déjà propriétaire du Bouillon Chartier, situé depuis 1896 au n°7 de la rue du Faubourg-Montmartre, dans le 9e arrondissement de Paris. Établi originellement à l'enseigne du Grand Bouillon Camille Chartier, qui demeure au fronton du bâtiment, il prend avec le temps le nom usuel de Bouillon Racine, par référence au nom de la rue dans laquelle il se situe : 3 rue Racine dans le 6ème.
nous en revenons, d'un rapide Aller-Retour !
Il faut rappeler qu'un bouillon est un type de restaurant servant généralement une cuisine française traditionnelle, notamment le bouillon qui a donné son nom à ces établissements. Le concept originel était de servir des aliments de bonne qualité rapidement et à des prix abordables, pour moins de 2 francs.... de l'époque !
Les premiers bouillons sont apparus en 1854 à Paris grâce à un boucher astucieux, Adolphe-Baptiste Duval (1811-1870), qui est à l'origine de l'entreprise Bouillon-Duval, développée par son fils Alexandre, société qui fut cotée en bourse. Le père Duval proposa un seul plat de viande et un bouillon aux travailleurs des Halles. En 1900, on pouvait trouver à Paris près de deux cent cinquante bouillons Duval. Ils sont devenus la première chaîne de restaurants populaires. Face à ce succès, des bouillons concurrents apparurent offrant une salle de lecture ou des animations.
C'est le cas du Bouillon ouvert par Camille Chartier, quii demeure à la tête de l'établissement jusqu'en 1926. Puis le restaurant prend les noms successifs de Bouillon Ollé et Joussot. L'université de Paris le rachète en 1962, et il devient la cantine du personnel de la proche Sorbonne, fonction qu'il assure jusqu'en 1993. Olivier Simon, chef de cuisine originaire de Paliseul en Belgique, fait appel à un groupe de financiers belges en vue de réhabiliter le Bouillon dans sa fonction de restaurant. Il choisit Agnès Emery, décoratrice et designeuse bruxelloise, qui, au travers d'un mobilier inspiré de l'Art nouveau, permet au Bouillon Racine de figurer dans plusieurs revue d'art telles qu'Architectural Digest. L'important travail de restauration est mené par les Compagnons du Devoir. La création d'une façade à l'actuel bar du Bouillon permet d'équilibrer l'esthétisme de la façade actuelle. Le restaurant rouvre en 1996.
La devanture du bâtiment, ainsi que la décoration Art nouveau de la salle, ont permis son classement aux monuments historiques le 12 octobre 1995.
Tout comme le Bouillon Chartier de la rue du Faubourg-Montmartre, ouvert par les deux frères Chartier en 1896, et le Bouillon Édouard Chartier du boulevard du Montparnasse, le Grand Bouillon Camille Chartier doit son architecture à Jean-Marie Bouvier. Associé au décorateur et céramiste Louis Trézel, celui-ci fit réaliser un décor typique de l'Art nouveau parisien, influencé par Hector Guimard : boiseries ciselées, fer forgé et miroirs décorés de motifs végétaux.
le décor a beau être joli,
l'important, c'est le menu !
la tradition : commencer par des escargots, (pour goûer le beurre... d'escargots !)
évidemment, je prends une tête de veau !
et un bon, morceau de porc grillé... avec des frites !
les frites se mangent avec les doigts
ensuite, un simple dessert
c'est un Bouillon
merci ... petit Jésus !
digérer agréablement se fait en musique :
PS : "les comptes de la Secu "hors de contrôle" ! dixit la Cour des Comptes ce matin ! Y a-t-il un Ministre des Comptes dans le cockpit ? Au lieu d'écrire des romans grivois, alors que son titre-pompeux est précisément : "Ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique" notre Premier-de-la-Classe, Bruno Lemaire, ne devrait-il pas démissionner ?
600 de ses collaborateurs Enarques sont payés 15000€, autant que le Président de la République lui-même ! (1)
qui sont ces "responsables-non-coupables" ?
indignons-nous !
PS : Toujours impossible de "bouter" hors de France les OQTF, fichés S, déclarés ne bénéficiant pas du droit d'asile, déclarés criminels ? Les Associations diverses et variées qui les font venir, puis les soutiennent, les logent, chargent leurs portables, les paient, leur offrent les arguments juridiques gratuits pour différer les procédures, masquer l'âge réel des demandeurs, bref jouer avec les modalités infinies de notre Droit à l'immigration. Comment font-elles pour en avoir les moyens ? l'Etat les finance pour environ ... 2 milliards ...!
L'Etat régalien se tire une balle dans le pied !
en Comminges, il propose aux bergers Togolais de garder
les troupeaux de moutons des Pyrénées
je cite "entre guillemets" :
"En lice pour participer aux Ovinpiades, les bergers togolais s’entraînaient à la ferme de Borde Basse depuis mardi. L’épreuve mondiale débute aujourd’hui à Paris et se conclut samedi 1er juin à Rambouillet. Au programme, 3 jours d’évaluation, et un tour de France avec des épreuves de manipulation, de tonte, de triage et d’évaluation de l’état des brebis en Haute-Vienne, Haute-Loire et en Aveyron. Houdayat Kradiboou, Kossivi Djagba et Abdul Tchabozire forment le trio d’équipiers, ce dernier déclare « Les techniques d’élevage sont différentes ici, ça nous permet de les échanger, et d’apprendre ». Membres de l’association professionnelle des centres de formation agricole et rurale au Togo, en partenariat avec l’organisation de l’événement français, ils ont été sélectionnés pour y participer. Durant la semaine d’entraînement, deux formateurs les ont accompagnés, Jean-François Layrisse (président de la Copyc et formateur CFA en production animale) et Eric Deboeuf (Directeur de la ferme de Saint-Médard (Ferme du Lycée)). J-F Layrisse se réjouit d’encadrer les jeunes bergers, « On partage des moments et des visions extérieurs, et l’on se rend compte des différentes problématiques qui ne sont pas les nôtres ». L’équipe se complète aussi par la présence de deux jeunes Togolais en service civique au Lycée Agricole de Saint-Gaudens, Eric Tchangani et Parfait Kebalo".
indignons-nous le 9 juin :
c'est seulement dans 10 jours !
s'annonce comme un désastre ?
PS : les sangsues de la République : https://babone5go2.blogspot.com/2024/05/les-sangsues-de-la-republique-une-piste.html