La Gazette de Babo: Fischer est danois, pas breton (2)

la première fois que je vois ses baigneuses, je me crois en Bretagne, j'ai tort !

voilà où le bas blesse : ce n'est pas une ombrelle bretonne, ni une cabine bretonne de plage

la mer n'est pas si bleue...

explication :

le point rouge là-haut, c'est le Danemark

au lieu de passer les vacances sur la Costa Daurada, on pourrait remonter à Hornbaek

la plage c'est Hornbaek, aucun rapport avec la Bretagne : la mer est encore plus froide !

franchement, il y a de quoi se tromper !

Paul Gustav Fischer (22 juillet 1860 - 1er mai 1934) est un peintre danois. Il nait à Copenhague. Son éducation artistique formelle ne dure que peu de temps au milieu de son adolescence avec deux ans à la Royal Danish Academy of Art de Copenhague. Fischer commence à peindre très jeune, guidé par son père.

C'est grâce à un tableau publié dans Ude og Hjemme que sa réputation commence à évoluer. Ses peintures dépeignent la vie de la capitale. Pour cette raison, il est appelé "le peintre de Copenhague" (Københavns maler). Après un séjour à Paris de 1891 à 1895, il progresse, ses couleurs s'enrichissent et s'éclaircissent. Il ne faut pas longtemps avant que Fischer devienne célèbre comme peintre de villes, pas seulement de Copenhague, mais aussi de scènes de Scandinavie, d' Italie et d' Allemagne, atteignant son apogée entre 1890 et 1910.

C'est à cette époque, qu'il peint les scènes de baignade lumineuses et ensoleillées, certaines avec des femmes nues, que je vous ai montrées plus haut, et développe un intérêt pour les affiches, inspirées par Théophile Steinlen et Henri de Toulouse-Lautrec .

Compte tenu des températures danoises, les dames de Fischer sont souvent en robe et chapeau, surtout quand il y a un monsieur les accompagnant. Si l'eau est vraimen trop froide, elles restent dehors, parfois en maillot une pièce. Si elles enlèvent tout, c'est que le but est de rebooster leur vitamine D au soleil, sans pour autant risquer leur vie dans l'eau glacée.