la mer au loin, nous sommes en haut sur la colline |
des isolateurs électriques font de très bonnes antiquités : un jour on visitera les centrales nucléaires arrêtées comme des monuments disparus du patrimoine |
Là aussi, le temps fait de nous
des habitués : le chemin d’accès a beau être difficile, aucun virage,
descende ou crochet ne nous écarte de l’objectif, vite atteint, malgré la
présence du dernier Peatje des Autopistes de Catalunya non démonté à
précisément Cubelles sud, cela nous coûte 4,33 deux fois, une somme
énorme puisqu’elle correspond au rabais sur un demi plein d’essence !
L’objectif est de ramener des
cadres sculptés et dorés, je sais où se trouve la réserve qui a été
réapprovisionnée : je trouve vite les trois recherchés, les moins chers
tout en étant spectaculaires : il n’y a qu’ici que j’en trouve de vrais
vieux restaurés quoique patinés, très abordables, et qui vont permettre à ma
peintre d’immédiatement disposer de ses œuvres mises en valeur dès qu’elle va
s’y remettre, maintenant qu’elle va devoir occuper les longs mois d’automne et
d’hiver qui nous attendent dans le froid glacé de la sobriété macronienne
annoncée par le Monarque.
Chez un antiquaire, on peut trouver ce que l’on cherchait même si c’est rare, j’ai trouvé. Mais l’idéal est de trouver ce que l’on ne cherchait pas, devinez : un bol en pâte de verre pas signé, proposé à 38€, la dame qui parle un peu Français et me reconnait m’accorde un petit prix, vu que nous sommes les seuls visiteurs et que je lui prends cinq pièces payées cash. Et puis, il y a des quantités de sacs à main, imitant le crocodile, grands et petits, à des prix très sympathiques : difficile d’en refuser un à sa meuf, quand elle a trouvé l’idéal qu’elle ne cherchait pas avec une bretelle, assez grand pour loger un bouquin, d’habitude les sacs de dames sont bien trop petits pour y loger quoique ce soit d'autre que la pilule du matin.
Notre problème est toujours le
même : il est trop tôt ! Il est à peine midi et nous avons
terminé ! Or tout bon restaurant Catalan n’ouvre qu’à 13 heures ! Je
retrouve sans problème El TROS où nous avons déjeuné lors de notre
dernière visite en mai, je réussis miraculeusement à me garer, mais il est bien
trop tôt : à cette heure précoce, on ne vous sert que des
sandwiches : miracle, il y a pour moi un bocadillo de jamon iberico :
vous avez bien lu : iberico et pas serrano ! Il est
merveilleux, avec sa bière refrescissima ! La note n’en sera que
plus légère à la fin, nous nous habituons à déjeuner pour dix Euros chacun,
glace et boisson inclus !
j'aurais du le savoir !