Ce cri tragique a été poussé dans
la société scandinave, conformiste, puritaine et bourgeoise de la fin du XIXème
siècle. Mais il faut voir en Edvard Munch un avant-gardiste qui sera, au même
titre que Van Gogh ou Schiele, un des précurseurs de l’art du XXème siècle,
marqué par une importante révolution dans la perception picturale. En effet, en
réaction à l’impressionnisme se développent plusieurs courants
révolutionnaires. L’expressionnisme d’abord, qui apparaît en Allemagne vers
1905. Ce mouvement antinaturaliste se propose d’explorer les méandres de l’âme
humaine et la fascination de la mort avec une violence paroxystique, visible
dans la représentation des corps et des visages torturés, ou encore de paysages
angoissants. Cette école picturale reste très proche du fauvisme, né au même
moment en France, et qui porte à l’extrême le principe de liberté
de perception issu de l’impressionnisme. Le fauvisme est, selon Derain, l’« épreuve du feu » de la peinture.
Révélé au public de manière spectaculaire lors du Salon d’Automne de 1905, le
mouvement initié par Matisse affirme l’autorité de l’artiste dans le choix de
couleurs autonomes, tout en tenant compte de la leçon synthétiste de Gauguin.
ce texte n'est évidemment pas de moi : c'est d'un spécialiste en explication de tableaux, une espèce de "psy-pictural" : il ne sait pas peindre, mais il explique la peinture des Maitres
c'est un "communiquant"
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voilà une sixième version mécanique |
je me retrouve avec Munch, quand il s'auto déclare fou !
le psy-pictural poursuit !
"Fils d’un docteur militaire ayant
de fortes convictions religieuses, Edvard Munch vient au monde en 1863 à Loten,
en Norvège. Les revenus de ses parents sont modestes, mais de son enfance,
Edvard Munch retiendra surtout la maladie et la mort qui endeuillèrent sa
famille, puisqu’il est à peine âgé de cinq ans lorsque sa mère et sa sœur
décèdent des suites de la tuberculose. Ces décès lui donneront le goût des
représentations morbides qui traitent avec brillant la psychologie humaine la
plus sombre et la solitude des êtres".
Par exemple, j'ai trouvé ce tableau, (je ne puis m'empêcher de raconter des âneries), puisque le titre est la "Mère morte", autrement dit la mer morte : vraiment pas marrant !
cette femme vit une souffrance atroce :
En 1885, Munch se rend à Paris
pour une courte excursion, où il est surtout influencé par l’impressionnisme.
Il commence alors à peindre, sous le regard attentif de son professeur de
l’époque qui n’est autre que le peintre naturaliste le plus célèbre de Norvège,
Christian Krohg. En 1889, il retourne à Paris, mais cette fois-ci avec une
bourse, et devient l’élève de Léon Bonnat. Un an plus tard, il fait la
connaissance de Gauguin, dont il reçoit la plus forte impulsion. Ainsi, dans la
célèbre Mélancolie, de 1892-1893, Munch, tout comme le maître français, peint
par larges aplats délimités par des contours sombres. Le dernier séjour parisien
(1896-1898) se situe pendant la grande époque du symbolisme, période riche en
évènements artistiques, en prises de position et en manifestes. Munch expose à
la galerie Art Nouveau - si réputée qu'elle donne son nom à un style - et aux
Indépendants. Il faut cependant attendre l’automne de l’année 1892, pour que
Munch, grâce à une large représentation de son art, parvienne à se faire
connaître du grand public. Car si son exposition est très contestée, l’artiste
acquiert une certaine popularité.
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la mélancolie : c'est triste, d'être mélancolique au bord de la mer |
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la plage avec la maison rouge est pourtant si belle |
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et la nuit, si l'on est patient, on peut voir les sirènes sortir de l'onde |
un mec qui comme moi aime les sirènes, aime à coup sûr les femmes !
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j'adore le vigile (mélancolique) qui donne l'échelle |
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voici la Madone |
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tête contre tête |
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le baiser |
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encore un baiser, quel baiser ! |
Munch peint de beaux paysages
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un été sur la plage |
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la danse de la vie |
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majestic forest |
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le pommier, c'est l'éternel "l'arbre de vie" |
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jardin Lubeck |
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la Seine à Saint Cloud |
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la tempête |
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ciel étoilé |
on dit qu'il ressemble à Van Gogh, en tous cas, il m'a peint un paysan-fauchant
mais pourquoi ne parle-t-on jamais de ses soleils ?
j'espère que vous voyez Munch autrement !
faites comme moi :
appelez le : Edvard !