samedi 13 mars 2021

Après l'Hermione, le Jean Bart

Nous sommes comme cela, moi le premier : plutôt que le High tech qui ferait de la France une start-up nation (quel jargon ! ), nous préférons les technologies du passé, moi par exemple la vapeur, dite live steam cela fait déjà moins ringard, plutôt que les nouvelles technologies consistant à bâtir des applications informatiques ! Nos artisans d'art en sont une merveilleuse illustration, comme nos métiers d'art, comme ceux que LVMH propage dans le monde entier ! 

Comme (indépendamment du covid)  nous restons et voulons rester le musée planétaire, et après avoir dispersé l'essentiel de notre patrimoine technique, nos amis proches de la mer n'ont qu'une obsession : reconstruite les bateaux du passé. Quand ils sont petits, pas trop de problème. Quand ils étaient énormes, sans plans ni notice, des intrépides se jettent à l'eau, et lancent des chantiers extrêmes, susceptibles de mobiliser des forêts entières de chênes semblables à celles nécessaires rien que pour la flèche de Notre Dame (voyez bien, il a été impossible de ne pas la reconstruire à l'identique) quitte à ce que le chantier dure des années durant. Pas grave, voilà plein de travailleurs manuels occupés, rassemblés dans un groupe sympa qui reconstitue le travail de charpente oublié, le travail amuse, surtout quand il s'agit d'exploits techniques :

j'ai retrouvé le chantier à Gravelines






évidemment, on a perdu les plans, mais de tels vaisseaux étaient construits quasi au pif !

(mais après avoir réalisé des maquettes dites d'arsenal)






vous connaissez la célèbre devise des charpentiers de marine :

-"trop n'est jamais assez" !

(n'en profitez pas pour l'appliquer à votre prochain repas !)









voilà où il faut envoyer les jeunes désoeuvrés des banlieues ?

le travail éloigne de nous trois grands maux :

l'ennui, le vice et le besoin !


pour les mecs : c'est plein de filles, 
pour les filles, c'est plein de mecs (costauds) ! :




PS (1) : autrefois à Montrejeau, chez Jacques Maillère :avec le Fleuron



PS (2) : infernale réglementation française : le Jean Bart n'est pas autorisé à prendre la mer s'il ne dispose pas d'un moteur, j'ignore si l'on impose le mode d'énergie, (la voile seule étant interdite). Du coup, les promoteurs ont sagement décidé de ne pas le mettre à l'eau, évitant ainsi bien des ennuis potentiels (l'eau peut être froide ; la mer démontée ; le navire peut couler, et il exige un équipage de marins, alors qu'à terre un bateau se contente de cuisiniers et autres animateurs genre camping, pour accueillir les visiteurs en short, qui n'ont besoin ni de maillot de bain, ni de ceinture de sauvetage. ! On s'étonne que certains restent ...réfractaires !

PS (3) et l'Hermione ?

bien sûr ... je plaisante !