j'arrive à pied (en respectant le temps et les distances) face au débouché du canal de la centrale de Valentine dans la Garonne |
et je rends grâce à ENGIE de ses bienfaits qui me permettent de charger ma tablette contenant mon autorisation dérogatoire dûment remplie datée-heure-de-départ-incluse |
Comme vous sans doute, je tente de valoriser l'heure qui m'est accordée, que dis-je, les soixante minutes, pour aérer mon esprit confiné, tout en respectant strictement la distance de 1 kilomètre, autour de mon domicile. En théorie, j'ai droit à revenir après être parti, ce qui fait deux kilomètres. Non, si je raffine, je puis aller à la périphérie (1 Km) faire le tour (c'est théorique à cause des clôtures) tour qui mesure 6,28 Km, et revenir = total 8,28 Km. Mais c'est impossible, je ne marche pas assez vite, vous allez me dire que je n'ai qu'à courir ! Voyez comment on peut s'occuper l'esprit pour rien pendant ce confinement !
Si le but est de ne percuter quiconque de vivant susceptible de vous contaminer, je puis dire que pendant mon périple j'aurai croisé deux dames âgées (de très loin) et une piétonne jeune (de plus près), tout ce monde masqué. Les médecins parisiens pourtant si forts n'abordent pas la théorie suivant laquelle le covid se transmettrait par les papillons : sait-on jamais puisqu'il vient bien du croisement d'un pangolin et d'une chauve-souris, on a oublié ?
je n'ai pas joint la photo de la dame seule, de peur de nuire à son droit à l'image |
J'en ai croisé deux papillons, deux vulcains, un vieux un peu passé,
et un tout jeune frétillant par ce beau soleil
retour à la maison : désormais il pleut, finies les balades à pied ? |