Pendant que la France se mobilise pour défendre les retraites des bénéficiaires des régimes spéciaux, trains et métros contrariés, nos concitoyens non-Franciliens majoritaires poursuivent leurs tâches obscures, ignorés des médias. Je vous ai narré l'histoire de deux amoureux du patrimoine restaurant un château, je viens de les rencontrer quelque trois mois plus tard : ils ont bien avancé :
Avec le beau soleil du début décembre, l'épigraphe se détache sur les pierres que l'on dirait neuves :
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Ce Mois Aoust 1643
IN MANIBUS DEIS OPTES SI DEUS EST PRONOBIS QUIS CONTRANOS
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et derrière l'échafaudage, l'échauguette est bien remontée
Il ne reste plus qu'à hisser au-dessus la charpente soigneusement descendue et mise à l'abri, avant l'écroulement.
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| en bas les énormes pierres supportant les quinze tonnes de la tourelle ont été changées par des neuves |
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| au sommet, le couronnement final est prêt à recevoir le cône du toit |
le voici le toit : un gros couvercle conique, comme celui d'une cocotte minute !
normalement, si tout a bien été calculé
il se pose tel quel sur le dessus de la tourelle, bien calé par le décrochement des poutres
normalement, si tout a bien été calculé
il se pose tel quel sur le dessus de la tourelle, bien calé par le décrochement des poutres
reste à hisser le tout en haut
puis à redescendre pile poil au centimètre près
la tour recoiffée ...demain ?
puis à redescendre pile poil au centimètre près
la tour recoiffée ...demain ?