Je vous ai emmené trop vite à l'étage : j'ai zappé le rez-de chaussée !
Dès l'entrée, on tombe en effet sur une jeune femme, je devrais dire une terre cuite, de Falguières : respect !
Mais derrière elle, croissant de lune dans les cheveux, c'est Diane !
Encore un dépôt de l'Etat vous disais-je : un buste de Diane, de Weigèle, un Alsacien de naissance, mais plus chic il a fini ses jours à Neuilly. Un maître assez peu cité. J'adore !
Henri Weigele est né le 20
septembre 1858 à Schlierbach, dans le Haut-Rhin, près de la frontière suisse.
Il étudie à Paris sous Jules Franchesi et acquiert une réputation considérable
en travaillant le bronze et le marbre, produisant des œuvres figuratives de
sujets allégoriques et classiques. Weigele expose au Salon de Paris et reçoit
une mention honorable en 1893. En 1902, il devient membre du Salon des artistes
français et reçoit en 1907 une médaille de troisième classe. En 1909, il reçoit
une médaille de deuxième classe. Ce sont ses sujets classiques qui étaient très
recherchés, des groupes de figures classiques en marbre ou sa «femme
athénienne», qui fait maintenant partie de la collection de la Walker Art
Gallery de Liverpool. Cependant, il était aussi un sculpteur renommé en bronze,
cette histoire de "femme athénienne" va nous emmener loin : à Liverpool !
mais ceci est une autre histoire aurait dit Kipling !