Lever tôt, la fête annuelle des brocs du 14 août commence à 7H30, nous n'y serons qu'à 8H45, après deux heures d'autoroute, nous trouvons notre place de parking habituelle, et partons (déterminés) pour 2 heures et quart de marche, sans pause assise, au milieu d'une foule dense, où l'on entend parler majoritairement espagnol. Ils sont nombreux nos amis espagnols, tant promeneurs que vendeurs : je ne ferai qu'un seul achat, justement je tomberai sur Monsieur Echeveria au nom basque, dont je vous refile l'adresse à Saragosse : un magnifique cadre avec la dorure (ostentatoire) à laquelle sont accoutumés nos amis, et qui mettra bien en valeur la future oeuvre d'art de ma peintre personnelle.
http://www.antiguedadesecheverria.com/en/echeverria-history.htm |
Vous savez que l'on ne trouve jamais ce que l'on cherche : je ne cherchais rien, et ai vu beaucoup de choses inattendues, le principe est d'être surpris, ça a fonctionné, tout est donc bien qui finit bien sans un achat compulsif et ... ruineux !
Je vous montrerai demain comment dans cette atmosphère hispanique nous avons fait un vrai repas landais, grâce à nos amis découverts l'an passé et qui tenaient leur stand annuel.
Arrivant devant l'église le soleil est encore bien bas |
surprise de voir cette collection de Verre Français, elle appartient à Guy Troussille qui expose tous les mois à Toulouse |
On trouve de tout, on voit de tout, c'est pour cela que l'on aime Port de Lane : il y a 450 professionnels, le long des routes, dans les bois, devant le fronton, partout où il y a la moindre place. Je réalise que nombreux (professionnels ou pas) vont présenter leur caution à mon ami Michel Edouard Leclerc, qui leur loue un fourgon : les particuliers entassent leurs affaires, les déballent ici, en escomptant rendre le fourgon vide lundi prochain, après avoir empoché un peu de tune.
Il existe une salle couverte : c'est là que l'on trouve les exposants soucieux de se protéger de la pluie. Je prends un cours de Sarreguemines, service Ramuntcho, auprès du patron retraité de la Galerie de la Reine, à Biarritz, 3 avenue de la Marne : il possède des pièces quasi neuves, mais dépareillées, et comme le pratique Aflelou (qui est fou avec ses lunettes), il vend la première assiette 120€ (quand-même) ; la seconde cent ; la troisième 80 son prix plancher. La belle grosse soupière 230 (quand-même) et la petite 200 (mieux vaut prendre la grosse, c'est comme dans la vraie vie).
j'ai failli acheter ce tableau, en pensant au Général Georgelin
Il y avait cette rare lampe Daum, à l'abri on le comprend avec ses 3200 Euros (à négocier ?)
Tout cela se côtoie dont ce jouet africain
un Jésus espagnol, je l'aurais acheté s'il avait été Commingeois |
une Amazone |
Toujours des lampes Jelde
si vous élevez des autruches, conservez les oeufs vides pour les vendre à Port de Lane |
De jolies tables pour votre résidence secondaire
un Grizzli mangeur de saumons
la place du fronton est bondée
c'est bien Diane, mais pas de Weigèle, dommage ! |
On trouve tout :
et cette lampe du Verre français complète... mais fêlée...!
minuscule signature au berlingot |
mon cadre est quand-même moins gros ! |
et le top du top, ces gravures des Pyrénées commingeoises :
la Garonne à Saint-Béat |
la descente à Bossost |
à l'époque, aucune construction sur la rive droite |
après tout cela, levés à point d'heure, il fait faim
la sublime omelette à la ventrèche ...
demain !
demain !