Je me méfie, ça n'est jamais tout à fait fini, un truc peut foirer, une couture se découdre, une bavure inattendue : comme une vraie voiture, une panne mécanique peut toujours survenir !
Il fallait avoir l'esprit libre, le téléphone dûment caché, qu'il fasse mauvais dehors pour ne pas avoir à sortir. J'ai donc repris toutes mes pièces de cuir, pour constater la nécessité de procéder à d'ultimes retouches : un siège n'était pas assez long. Un autre l'était trop : il faut tenir compte de l'épaisseur, et parfois cela vous joue des tours. Et puis il ne faut pas s'arrêter en chemin, de peur d'égarer les outils, les aiguilles etc...quand on reprend, il faut terminer.
je ne suis pas dans mon atelier, mais dans une pièce éclairée ... et chaude ! |
on devine les leviers de vitesse et de frein : j'ai bossé ! |
Donc le merveilleux agneau de Lesdiguières (1) m'a bien servi, merveilleux car souple, il s'adapte à toutes les contraintes, se décolle et se recolle, prend bien les plis, merci encore ! Par contre j'aurais du mal à devenir petite-main chez Hermès, j'ai du m'y reprendre plusieurs fois pour que tout s'ajuste.
Vous aurez remarqué que les lentilles des phares sont toutes collées. Les rétro en place. Normalement il n'y a jamais eu deux rétroviseurs, un seul à gauche côté conducteur. Mais dans la mesure il ne s'agit pas d'une voiture mais d'une oeuvre d'art, la symétrie imposée par la composition classique nécessitait qu'il y en ait deux.
évidemment, l'adorable interrupteur de Jordi est fonctionnel |
vous savez la meilleure ?
Un taxi jaune m'attend quelque part en Bretagne !
non seulement je dois le rapporter, mais j'ai l'ambition de le peindre tout en noir
l'intérieur art-déco vert ...
... ce sera l'année prochaine