En cette période d'hiver, quoi faire si ce n'est rêver au printemps ? En cette période de voeux, à quoi rêver si ce n'est à la beauté ? Si j'osais, je déposerais un voeu dans la corbeille du grand débat, pour souhaiter la promotion de la biodiversité, et le soutien de la Beauté ! J'ai bien peur de ne pas être compris, encore moins entendu, et je confie cette illusion à ce billet. Je vais commencer par le papillon-planeur, le flambé, qui est si beau en vol tout l'été. Contrairement aux lépidoptères qui précèdent, ils n'a pas d'yeux... mais arbore au bout des ailes postérieures des marques rouges, manifestement destinées à servir de leurres, pour que les prédateurs s'y attaquent plutôt qu'au corps ainsi protégé :
les queues terminales servent à planer, mais sont agrémentées de leurres dont les yeux rouges, qui attirent le bec des oiseaux |
à nouveau les leurres arrière : figurez-vous être un oiseau : vous les attrapez d'abord,
ils vous restent dans le bec, le flambé a gagné !
photo Michel Tarrier : vol poursuite dans le Haut Atlas |
j'adore ces rassemblements devenus rares : comment communiquent-ils
pour participer à leurs grands débats ?
j'envisage de poursuivre par des papillons peu connus :
la prochaine fois,
je vous confirme qu'ils ont des yeux !
madame pond
il faut savoir voir la chenille :
et recommence le cycle des métamorphoses :
le top-hilling consiste à se percher le plus haut possible...
pour brandir ses leurres, ...
... et se faire voir des meufs !
je vous confirme qu'ils ont des yeux !
madame pond
il faut savoir voir la chenille :
trouvez là ! |
comme chez de nombreux Papilionidae, la chenille sort de sa tête deux appendices puants |
et recommence le cycle des métamorphoses :
le top-hilling consiste à se percher le plus haut possible...
pour brandir ses leurres, ...
... et se faire voir des meufs !
PS : pour lire le texte entier :