mercredi 12 décembre 2018

Aran me fecit à la médiathèque

le président de la SEC accueille Emmanuel Garland

Coïncidence hier soir : juste après la conférence à notre médiathèque « sur les traces de l’art roman en Aragon », une fois encore le terrorisme frappe à Strasbourg, capitale de Noël voit-on écrit en lettres lumineuses sur les images à la télé. Nos pensées vont aux victimes tuées par un radicaliste, combattant fou de Daesch, vaincu à l’extérieur, infiltré dans la capitale de l’Europe à l’intérieur, en assassin Français qu’il est.



Emotion de retrouver le Christ de Mijaran : on apprend qu’il s’agit d’un tout petit élément, mais combien émouvant, d’une descente de croix, le Christ une fois de plus image du martyre des innocents.
 
Aran me fecit en haut à gauche




Des dizaines d’historiens doctorants catalans ont passé des mois à étudier une quarantaine d’églises sauvegardées, car ici l’éloignement et la pauvreté ont conservé intactes toutes ces constructions : leurs travaux sont présentés dans le catalogue spécial « Aran me fecit », présentant l’exposition de la petite ville d’Arties après Vielha. Il faut absolument s’y rendre avant avril prochain, même si l’heure d’ouverture est typiquement espagnole : 17 heures !


nos églises romanes autour de Saint-Aventin


le Créateur devant le temple du Roi Salomon à Saint-Béat, entouré des quatre évangélistes

le plan de Bossost, on ne peut pas dire que les maçons soient des fanas de l'équerre !

la délégation aranaise venue en nombre

le catalogue Aran me fecit bientôt consultable à la médiathèque !

Le temps passe, l’horloge tourne, le Président a parlé, les milliards annoncés, Noël n’est plus que dans treize jours. Les gilets jaunes ont obtenu leur moratoire et plus encore. La décence serait qu’ils décident leur propre moratoire en retour, et s’abstiennent de tout acte V samedi prochain.

Solidarité oblige



la Vall de Boi, merveille absolue du Christ en majesté


le titre ne vient pas de nulle part : il est la reprise d'une rare signature d'un sculpteur, qui a gravé de son burin son nom 
sur le portail d'entrée de Santa Maria de Cap d'Aran :


                             si l'on déchiffre bien la seconde ligne, le nom n'est pas facile à lire