Né en 1963, Edouard Martinet est
un artiste qui sculpte des animaux à partir de matériaux de récupération comme
des freins de vélo, des moules à gâteau ou de vieilles machines à écrire. On
reconnaît chez un hanneton des pattes en chaînes de vélo, chez un corbeau, des
ressorts de sécateur et un phare de moto, là une trompette, là un garde-boue de
mobylette. Edouard Martinet assemble sans aucune soudure les pièces récupérées
ici et là dans des brocantes, des braderies…. Il se contente avec une extrême
minutie d’emboîter, de riveter, de visser. Ses insectes, ses oiseaux et
poissons prennent ainsi la pose, ressemblant aux vrais. Ce puzzle mécanique
d’objets hétéroclites est beau et poétique. Il peut prendre des mois, même des
années pour se mettre en place au gré des heureuses trouvailles de l’artiste.
Chaque sculpture est soigneusement préparée avec de nombreux croquis à l’appui
et exige du temps depuis l’idée jusqu’à la réalisation.
Après des études de graphisme à
l’ESAG (ex-Met de Penninghen) et un travail en free-lance auprès d’agences de
publicité parisiennes de 1988 à 1992, Edouard a décidé en 1991 de se consacrer
pleinement à la sculpture et depuis il n’a de cesse de créer insectes,
batraciens, poules, coqs, poissons, renouant avec une passion née à huit ans
dans un club de nature qu’un de ses instituteurs passionné d’entomologie
animait.
Edouard Martinet multiplie les expositions en France, à
Guernesey, en Suisse à Genève, en Belgique et à Londres à la galerie Sladmore
Contemporary. Ses créations ont pu être vues, hors galeries, dans des lieux
prestigieux de Paris comme le Carrousel du Louvre, L’hôtel de Crillon, les
vitrines Hermès, faubourg St Honoré, l’Enclos des Bernardins pour AD Intérieurs
et à Londres à l’Institut Courtauld, au Salon Masterpiece au Royal Hospital
Chelsea et à Collect (Salon d’art d’objets contemporains) à la galerie Saatchi.
Ce qui distingue le travail de
Martinet, c'est la brillante clarté formelle de ses sculptures et leur
extraordinaire élégance d'articulation. Son degré de virtuosité est unique: il
ne soude ni ne soude des pièces. Ses sculptures sont vissées ensemble. Cela
donne à ses formes un niveau supplémentaire de richesse visuelle - mais pas
d'une manière qui ne fait que transmettre la précision sèche, disons, d'un
horloger. Il y a un facteur X ici, un esprit gracieux, une ré-imagination de
l'évidence dans laquelle un objet magnifiquement fini brille non pas avec la
perfection, mais avec le caractère, avec la nouvelle vie.
Martinet prend environ un mois
pour faire une sculpture et travaillera souvent sur deux ou trois pièces en
même temps. Il lui a fallu seulement quatre semaines pour faire sa première
sculpture et 17 ans pour sa dernière réalisation !
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site :
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