mardi 28 novembre 2017

Agaricus campestris

Le luxe total : dans le gazon de l'entrée, sous le magnolia,  quelques sphères blanches : des vesces me dis-je ? Elles croissent, étalent leur chapeau...ce sont des rosés, autrement dit des champignons de Paris, atterris à domicile...ils me narguent ?





Je les coupe, et dans l'euphorie de cette fin d'après-midi ensoleillé, l'envie me prend d'un apéro automnal...je fais griller du pain au noix. Cuire les lamelles venues à domicile. Quelques gousses d'ail grillées dans l'huile. Vous savez ? De la cuisine de mec, habitué à l'huile de vidange : j'ai ramené de mes excursions espagnoles des bouteilles d'huile d'olive pour les jours malheureux. Nous sommes un jour faste, l'envie de cuisiner me prend, je coupe les lamelles, les jette dans l'huile, fait rissoler l'ail, pose le tout sur les tartines grillées. Par principe de précaution, un Gaillac est au frais dans le frigo. On dévore avec les doigts. Ce n'est pas forcément très propre. Serons-nous morts demain ? Que c'est bon !

Comment improviser un apéritif à deux ?



Un peu de cuisine de mec, faite de rien du tout : quatre rosés de Paris surgis on ne sait d'où sous le magnolia. Du sel de Guérande, deux verres de Gaillac frais.... des gouttes d'huile qui coulent sous les tartines...on s'en fout...c'est bon comme un apéro offert par le diable...

les meilleurs  bonheurs ne coûtent rien

il suffit de peu de chose pour rigoler !

et encore...

nous n'avons pas dîné !