La cible était tous ces européens, vieux et jeunes, amoureux de Barcelone, de la Costa Daurada autour de Cambrills, parce qu'il y fait beau. Parce qu'il y fait gai. Parce que depuis cent ans, y sont cultivés amoureusement les Arts, la Créativité et la Beauté. Et que cette façon de vivre célébrant la convivialité est insupportable aux jeunes assassins qui ont encore frappé.
La cible était les piétons anonymes, insouciants, déambulant comme nous l'avons tellement fait sur les Ramblas. Entre les kiosques, les marchands de fleurs et d'oiseaux exotiques, où se promènent les couples le soir main dans la main, devant les bars à tapas remplis de monde. Entre les palmiers où jacassent toute la journée les perroquets verts. Dans le marché St Josep, la Boqueria.
Tous les 23 avril, Sant Jordi terrasse le dragon
Au-delà de la légende,
Saint-Georges a bel et bien existé au IIIe siècle et fut martyrisé pour avoir
résisté à l’empereur Dioclétien. Cet acte de bravoure lui a valu un culte dans
le monde chrétien et en Catalogne, dont il est devenu le patron au XVe siècle.
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, la Sant Jordi est devenue un symbole de
l’identité catalane puis, dès 1930, une fête littéraire commémorant la langue
et la culture catalanes. On offre une rose à son amoureuse, et on cultive ainsi l'amour de l'autre et la paix.
La Sant Jordi coïncide avec l’anniversaire de la mort de deux génies de la littérature, Shakespeare et
de Cervantès, morts tous deux le 23 avril 1616.
Désormais, la Sant Jordi doit être tous les jours
Voyez, cela fait des centaines d'années que Saint-Georges, à moins que ce soit Saint-Michel
terrassent pour nous les forces du mal.
penso a la Catalunya !
voilà les Ramblas pour la Sant Jordi