J'ai conscience de vivre un moment surréaliste : Dany le Rouge que je viens d'entendre sur Europe 1 salue la victoire hier soir du jeune-futur-Président Emmanuel Macron, prédite contre Marine le Pen dans quinze jours. Une grande partie de la France qui n'a pas voté pour "l'héritier" reste en colère, et s'interroge pour qui réellement voter au second tour, justement car le choix n'existe plus. Cette colère reste prégnante, et va bien finir par ressortir un jour. L'action prochaine du nouveau Président ne va pas être facile, même s'il sera appuyé par une Première Dame de choc !
Alors, comment réagir ? En revenir aux domaines, sur lesquels l'élection présidentielle a peu de prise : ce qui dépend de nous, en bas. La beauté du monde reste réelle, quand on arrive à l'apercevoir !
Il n’y a pas que la Catalogne pour proposer des demeures d’exception : il y a Paris. Voici que l’atelier de Tamara de Lempicka est à vendre ! Pas grand, 152 m2, mais une hauteur sous plafond exceptionnelle : 6 mètres. Un grand escalier mène à l’étage, avec un bar, et un salon-fumoir. Une chambre, celle de Tamara. Une seconde chambre, une cuisine, pas de quoi loger une famille nombreuse !
Alors, comment réagir ? En revenir aux domaines, sur lesquels l'élection présidentielle a peu de prise : ce qui dépend de nous, en bas. La beauté du monde reste réelle, quand on arrive à l'apercevoir !
Efforçons nous d'y être sensible,
et d'y trouver la joie de vivre ?
Avant de vous livrer (demain ?) un billet d'humeur qui s'impose,
évoquer Tamara Lempicka va nous changer les idées !
Il n’y a pas que la Catalogne pour proposer des demeures d’exception : il y a Paris. Voici que l’atelier de Tamara de Lempicka est à vendre ! Pas grand, 152 m2, mais une hauteur sous plafond exceptionnelle : 6 mètres. Un grand escalier mène à l’étage, avec un bar, et un salon-fumoir. Une chambre, celle de Tamara. Une seconde chambre, une cuisine, pas de quoi loger une famille nombreuse !
Mais ici, que de l’Art-Déco :
l’architecture est de Mallet-Stevens, et les vitraux…oui les vitraux ! de
Barillet.
le vitrail de la chambre, miroir au centre |
A deux pas de l'avenue de l'Observatoire,
donnant dans la rue du Faubourg-Saint-Jacques, la rue Méchain ne se remarque
guère. Pourtant, derrière l'une de ses façades, se cache un immeuble au passé
prestigieux. D'une part, parce qu'il est signé Robert Mallet-Stevens, célèbre
architecte du début du XXe siècle surtout connu pour ses réalisations de
maisons, hôtels particuliers et magasins (rue Marbeuf, boulevards de la
Madeleine, des Capucines, Haussmann et avenue de Wagram...). Une rue du 16e
arrondissement conçue par l'architecte lui doit même son nom. D'autre part,
parce que dans cet immeuble, à l'origine commande d'un propriétaire privé qui
souhaitait en faire un immeuble de rapport, a vécu dans les années 1930 la non
moins célèbre Tamara de Lempicka, à laquelle vient récemment d'être consacrée
une rétrospective au musée des Années 30 à Boulogne-Billancourt.
L'artiste peintre, d'origine
polonaise, s'installe, en effet, à Paris en 1918 où elle vivra une vingtaine
d'années avant d'émigrer _ montée du nazisme oblige _ aux Etats-Unis, puis au
Mexique où elle mourra en 1980. A Paris, elle se passionne notamment pour le
cubisme, déchaîne les passions et la chronique avec des nus parfois très
provocants pour l'époque. Mais qu'importe ! Ne disait-elle pas : -« Ne pas copier, créer un nouveau style,
des couleurs lumineuses et brillantes, je veux qu'au milieu de cent autres on
remarque mes oeuvres au premier coup d'oeil. »
Réussi !
C'est justement l'atelier d'artiste qu'elle occupait 7 rue
Méchain qui est à vendre. Un lieu chargé d'histoire et qui vit
défiler tout le gotha parisien de l'époque, entre autres, André Gide, Suzy
Solidor, Paul Poiret, Georges Braque...
Quand on pénètre dans le hall
dont la porte d'entrée est signée Jean Prouvé (créateur notamment de la chaise
Antony), on ne peut d'ailleurs s'empêcher d'être ému à l'idée que Tamara de
Lempicka y créa une grande partie des oeuvres qui l'ont rendue célèbre. Tout
ici semble resté intact : un jette-manteaux chromé, à l'époque réalisé par la
soeur de l'artiste, campe encore dans le hall d'entrée de l'atelier, lui-même
d'une hauteur sous plafond impressionnante : 6 mètres éclairés d'une immense
verrière orientée plein nord, comme il se doit, et donnant sur le petit jardin
de la résidence. En mezzanine, trône un bar-fumoir resté intact et aujourd'hui
classé, de même que son mobilier Art déco d'origine. Un peu partout, on
retrouve la signature de Mallet-Stevens : miroirs offrant de belles
perspectives, colonnes décoratives pour mettre en valeur des objets, rampe
d'escalier chromée, éclairages
indirects par des niches dissimulées dans les murs, vitraux aux dessins
géométriques signés Louis Barillet, grand complice de Mallet-Stevens.
la déco change selon les photos ! |
A lui seul, l'atelier développe
60 m2 et s'adjoint une chambre, un bureau et deux salles de douches. Aux
niveaux supérieurs, desservis par ascenseur intérieur, s'installent une
cuisine, deux autres chambres, une salle de bains et deux douches. De même que
deux chambres de service, deux caves, un box et deux parkings. Cerise sur le
gâteau : deux terrasses, l'une de 18 m2, l'autre de 22 m2. Depuis certaines
pièces, on peut aussi admirer les beaux jardins et potagers du couvent des
soeurs bénédictines. Le prix de l'ensemble est évidemment à la hauteur de ce
lieu magique.
c'est dans la chambre que l'on voit bien les vitraux, qui redonnent dans le loft |
J’en ai assez de
râler contre la vie chère, et les ceusses qui s’accaparent le patrimoine.
J’apprends que les
charges sont de 9015€ mais par an !
Il faut dire que les
parties communes sont de Mallet Stevens
Et toujours les
vitraux de Barillet
Je me lance :
J’achète !
voici une petite idée des parties communes :
PS : Mallet Stevens :