c'est ça un Etat libre ? |
de : liberté
C’est inouï : on ne sait plus
parler notre langue, le Français : notre devise commence par le mot :
« liberté », Dieu sait si
tout le monde tente de la détourner à son profit !
Tous les jours à la radio, on
entend dire que « libéral »
serait "conservateur", "réactionnaire", et dangereusement attentatoire…aux libertés ! Le mot pour dire ce contraire de libéral est : "liberticide" !
La désinformation
gagne vraiment du terrain...
...à l’aune de commentateurs qui ont oublié les racines de la langue française.
Pour m’expliquer, quoi de mieux
que de citer wikipédia, (je me demande de plus en plus ce que fait l’Académie
dont le rôle devrait être plus que jamais d’expliquer le sens des mots) !
Je cite donc entre guillements :
« Le libéralisme est une
doctrine de philosophie politique qui affirme la liberté comme principe
politique suprême ainsi que son corollaire de responsabilité individuelle, et revendique la limitation du pouvoir du
souverain ».
« Le mot libéralisme fait
son apparition au début du XIXè siècle. Les racines du libéralisme sont plus
anciennes. L'opposition à l'absolutisme du souverain s'est développée dans
l’Europe des Lumières, mais aussi auparavant par la scolastique de l'École de
Salamanque (au XVIè siècle) faisant obligation morale au souverain de respecter
les droits fondamentaux de chaque être humain au motif de sa nature de créature
de Dieu, ou plus anciennement par les chartes médiévales (telles la Magna
Carta) introduisant des droits fondamentaux dont le respect est exigé du
souverain, ou encore par certains pans de la philosophie thomiste, eux-mêmes
précédés par le principe de justice naturelle d'Aristote. La date des débuts
formels du libéralisme ou de ses composantes politiques, économiques ou
religieuses diffère selon les auteurs. De nombreux auteurs font commencer le
libéralisme avec la Lettre sur la tolérance de John Locke (1689) qui complète
les racines préexistantes ».
Lluïsa Vidal : artistes, hommes ou femmes à égalité ! |
Quand on cite le souverain, on
transpose aujourd’hui par Président de la République, et on sait que dans notre
pays, ses pouvoirs restent grands, comparés à d’autres démocraties. Il dispose
bien de « pouvoirs souverains »,
et quand autrefois on reprochait à de Gaulle de devenir dictateur, on comprend
que le pouvoir du Président justifie des contre-pouvoirs équivalents. Quant à l’Administration,
elle est réputée également en France en rajouter par rapport aux Directives
européennes, et être particulièrement tatillonne, c'est ce qu'on appelle bureaucratie, demandez aux agriculteurs et
aux entrepreneurs si davantage de liberté leur fait vraiment peur ?
Etre libéral, anti-bureaucrate, ne me semple pas si absurde !
Attendez, wikipédia n’a
pas fini !
« Le libéralisme repose sur
l’idée que chaque être humain possède des droits fondamentaux naturels
précédant toute association et qu'aucun pouvoir n'a le droit de violer. En
conséquence, les libéraux veulent limiter les obligations sociales imposées par
le pouvoir et plus généralement le système social, telles que la morale, au
profit du libre choix et de l'intérêt de chaque individu indépendamment des
autres ».
Forcément, être libéral implique de respecter chacun, il est incroyable que l'on doive préciser que les homos, croyants, pauvres ou riches, noirs ou blancs sont évidemment inclus !
Quant aux femmes, leur liberté implique le respect de leurs droits, naturellement ceux acquis
antérieurement, et ce faux débat sur la remise en cause du droit à l’avortement
me parait particulièrement malvenu, au motif que le libéralisme reviendrait sur
ce point en arrière !
Mais c'est tout le contraire ! C'est justement la liberté fondamentale d'un Homme d'avoir des convictions personnelles, qu'il ne faut pas attenter à la vie d'un embryon, par exemple, mais de considérer que l'intérêt supérieur des femmes est de dépasser cette première conviction, pour adopter une attitude bien plus altruiste, selon laquelle (en suivant Simone Weil) elles ont la liberté d'être maîtresses de leur corps, donc d'elles-mêmes !
Ramon Casas : décadente |
Attendez, wikipédia
n’a pas fini !
« Le libéralisme prône la
liberté d'expression des individus. Dans le domaine économique, il défend
notamment l'initiative privée, la libre concurrence et son corollaire
l'économie de marché ; dans le domaine politique, il accepte des pouvoirs
politiques encadrés par une loi librement débattue, défend un État de droit et
des contre-pouvoirs ».
Quand je lis cela, je suis libéral. Pour la liberté. Il y aurait donc des contradicteurs qui seraient contre ? ?
Attendez, wikipédia
n’a pas fini !
« Au libéralisme classique,
fondé davantage sur la liberté en tant que droit négatif, s'oppose entre
autres le libéralisme social fondé sur la liberté en tant que droit positif
(protection exigée du souverain contre la misère matérielle ou la pression
morale communautaire, quitte à accorder au souverain un droit de coercition
sociale à cette fin). Ainsi le libéralisme peut se manifester de façons fort
diverses, voire opposées. Le « libéral » peut être suivant le cas celui qui
exige de l'État qu'il brise une tradition qui contraint la liberté de
l'individu (caste, statuts, discriminations et privilèges…), celui qui défend
la liberté de pratiquer ou non une religion ou une tradition, celui qui demande
que l'État intervienne pour redonner une véritable capacité d'action économique
(bridée par un monopole, la pauvreté, le manque d'éducation, de crédit ou
autre), ou encore celui qui s'oppose à l'intervention du pouvoir (dans le
respect de l'initiative privée, de la libre concurrence, de l’égalité de
traitement…) ».
« Les limites à fixer à
l'action de l'État, ainsi que les modalités de l'action publique, notamment aux
rôles respectifs de l'action administrative et de la loi, sont donc sujets à
débat au sein même du libéralisme. La plupart des libéraux considèrent que
l'action de l'État est nécessaire à la protection des libertés individuelles,
dans le cadre de ses fonctions régaliennes, et nombre d'entre eux (comme Adam
Smith, Raymond Aron, Karl Popper ou Benedetto Croce) acceptent et même
recommandent certaines interventions de l'État dans l'économie, notamment en
matière de contrôle et de régulation. À l'opposé, les libertariens de tendance
anarcho-capitaliste refusent à l'État toute légitimité dans quelque domaine que
ce soit »
Je ne vais pas vous citer tout
wiki,
chacun est libre de réfléchir au sens des mots.
Une première conclusion :
« L'individu est au centre
du libéralisme. La plus haute tâche de l'État est d'assurer et de défendre la
liberté individuelle considérée comme imprescriptible. La liberté individuelle
étant aux yeux des libéraux la norme fondamentale et le fondement de la société
humaine autour de laquelle l'État, l'ordre politique et économique doivent être
structurés.
Je n’ai pas peur d’un Président libéral
qui me garantira ma liberté de penser
qu’il soit fraternel et solidaire, donc "social", m’arrange bien évidemment
qu'il respecte la morale me semble essentiel !
Qu'il dise la vérité également !
qu'il respecte la morale me semble essentiel !
Qu'il dise la vérité également !
en fouillant mes stocks de modéliste, j'ai trouvé ceci :