A l’époque, on se fréquentait
avant, même on se "fiançait" (cela fait drôle d’employer des mots aussi désuets),
cela fait donc quelques années de plus !
Un témoignage :
c’est arrivé, comme cela, sans rien préparer,
ça nous est tombé dessus !
Le bonheur est un boulot de
chaque instant. Nous sommes maintenant dans notre maison (actuelle) depuis dix
ans. Cela ne nous était jamais arrivé. Cette maison a un certain âge (elle
aussi), et elle demande un lourd entretien. Avec le jardin, nous y passons
beaucoup de temps. Depuis que les scientifiques viennent de démontrer qu’il
faut se bouger au moins deux minutes par heure, on a fait l’expérience du sport
auquel nous condamnent les escaliers d’accès, que nous montons et descendons
plusieurs fois par jour. L’herbe pousse toujours inexorablement et exige
toujours autant de tontes, et d’évacuation des déchets des tontes. Pareil des
haies et autre palmier.
Le dernier robinet non changé a
le même âge d’or, et pour le dévisser, il faut une clé spéciale : vous ne
pouvez imaginer le stress que cela représente de trouver un plombier en ordre
de marche en été, avec les outils idoines : les nôtres sont à Ibizza ! Nous devons vivre avec
la (toute petite) fuite !
Depuis quelques jours (voire
depuis le début de l’année), nous fêtons l’évènement chaque fois que cela est
possible. A vrai dire tous les jours.
Ce midi, j’ai sorti le barbecue
quasi offert par Moulinex à E. pour un prix dérisoire : il me suit urbi et orbi pour cuire tous les poissons
dénichables chez mon poissonnier.
le jardin est très aménagé pour mélanger ombre et lumière |
Ce midi donc, mais il était bien
treize heures (pour nous croire sur la Costa Dorada), j’ai fait griller des
daurades (royales, venant de Grèce). La poissonnière avait pris soin de ne pas
les écailler, et elles étaient moelleuses dans leur peau grillée. Une
merveille. Impossible à trouver cela au restaurant.
Comme dessert de
petites mignonnes tartes aux groseilles (du jardin)
Tout cela n’est pas tombé du ciel
Le bonheur, c’est un vrai boulot, à plein temps
Voilà pourquoi les séniors sont si occupés :
C’est leur dernier métier !
(à suivre)