Le peuple refuse de
dormir
place du Capitole, ce sont nos gosses |
il se rassemble la
nuit
refuse le cynisme…
le printemps français ?
Il est vrai qu’il y a de quoi
douter : la majorité repue dans l’or des Palais nationaux, engoncée dans
le confort tellement reproché à ses rivaux,
amollie de privilèges, de cumuls de mandats, de réserves parlementaires,
de billets d’avion gratuits, à tel point qu’elle n’a plus aucune conscience des
réalités du terrain. De l’autre côté, une jeunesse perdue, des gosses de 17 ans
qui prennent sans aucun contrôle un avion pour la Syrie, avec de vrais
passeports, alors qu’ils sont fichés S par les Renseignements généraux finalement très informés.
Le pire n’est pas là, il est dans l'avenir des jeunes arrivés au troisième cycle : la réalité leur saute à la figure :
devenus anglophones, citoyens du monde, leur seule issue est de réaliser ce que
leur impose leur propre cursus universitaire : passer une année hors la France. Plus
si affinités. Nous aussi avons nos propres jeunes dans notre branche familiale :
Voilà qui est fait pour le
premier par l’âge : ouf, il part en Suède. Voilà qui est sur les rails pour la
seconde : ouf, elle part pour Limerick. Vous ignorez où c’est ? La
troisième ville d’Irlande, vous savez l’Irlande, le Pays d’Europe qui attire
toutes les multinationales en ne leur imposant que 15% de taxes. Sûr qu’en
partant là-bas elle va retrouver, devenue Irlandaise, de quoi se faire
embaucher par tous les Google et autres Amazon...cherchant depuis l’extérieur, à inonder de produits de
consommation les consommateurs Français restés douillettement chez eux. La
troisième est trop jeune, on lui souhaite le Bac S, dans deux mois, ensuite, elle a un parcours tout tracé :
le marché de la Santé intra-muros, la seule activité française certaine d’un
essor sans limites : le nombre de séniors monte inexorablement, il faudra
toujours s’occuper d’eux, à ce point que tous les jours, on recrute des médecins
et du personnel de santé venu de toute l’Europe, puisque l’on empêche nos
propres professionnels d’accéder chez nous à ces métiers dont on a tant besoin.
nos jeunes diplômés quittent la France ...
...se tirer une balle dans le pied à ce point relève de l’exception
française !
Drôle de Pays, drôle de Majorité,
drôle de Socialisme, dans l’ancien sens « humanisme », que penser, que faire, si Droite et Gauche ont à
ce point épuisé nos capacités de crédulité. ?
Alors on parle, on vit la fraternité debout, la nuit.
autour de la République,
à Paris
Cela rappelle les Etats Généraux de 1789,
...et .le printemps... arabe ?
Trois écoeurements font monter le
sentiment d’injustice en chacun d’entre nous : Panama Papers nous confirme
à tous, à quel point mensonge et cynisme habitent les dirigeants d’où qu’ils
proviennent. Même les artistes qui retrouvent les Modigliani volés aux Juifs,
et les Picasso cachés à Genève, ont de quoi s’indigner.
Les gosses sans classes,
à cause des professeurs remplaçants sans
classe, parce qu’ils sont mal payés, antienne répétée à l’infini, toujours pas
de solution durable depuis que ce scandale dure, hier et encore aujourd’hui !
Que fait-on de l’enseignement à distance, quand recourra-t-on enfin aux
nouvelles technologies, un professeur d’anglais professant à des milliers d’élèves
par internet, c’est quand même fou que personne n’y recoure ?
Quant aux prêtres pédophiles
protégés par un Supérieur doutant qu’il s’agisse d’un péché, leur situation est
aussi choquante que l’est, dans l’autre sens, la haine mise en scène contre l’Evèque
Barbarin, qui n’a pas fauté, mais n’aurait pas eu recours à l’article 40 du
code de Procédure Pénale, imposant aux Fonctionnaires (il ne l’est pas) de
dénoncer une exaction dont ils auraient connaissance. Reste que la pédophilie
est un crime. Comme l’est tout autant le laisser faire du Maire de la Faute sur
Mer, finalement absous d’avoir laissé noyer des dizaines de ses administrés, au
motif qu’il faut protéger absolument ceux qui nous dirigent, comme on absout a
priori la SNCF d’avoir provoqué l’accident de Brétigny.
Indignez vous
la nuit
devant la République
Stéphane Hessel, tu nous manques !
tous debout !