Incroyable !
Ce pape est incroyable !
La Bible avait bien dit : "croissez et multipliez", François (le Pape) réalise que trop d'hommes fiche en l'air la planète, dans la mesure où l'homme crée vraiment trop de nuisances à l'Environnement.
Ouf ! Il prépare donc la tâche à François (le nôtre) pour la conférence de Paris de fin d'année. C'est sympa à François d'aider François. Encore que ce soit bien normal : simple charité chrétienne !
La doctrine de l'Eglise (grâces lui soient rendues) s'adapte enfin aux réalités : primo, l'homme peut être homo on ne va pas en faire tout un fromage ! Secundo, le divorcé veut se remarier on ne va pas en faire un second formage non plus ! Tertio, l'Homme devenu Créateur à son tour, (grâce au Vrai Créateur qui l'a créé à son image d'ailleurs) doit s'entourer de principes de raison et d'éthique, pour bien se conduire, et ménager la Nature, notre maison commune, (pour ménager par ricochet la race humaine). Et la Religion s'en mêle, car si elle veut conserver ce qui reste après tout un joli Paradis (sur terre), encore faut-il que nous l'entretenions, notre Paradis, comme nous le faisons de notre Jardin. Tout ça a du sens.
D'ailleurs je ne suis pas le seul à le penser, puisque des personnalités aussi médiatiques que Nicolas Hulot. Arthus Bertrand. Ségo-et-son-ex-François, le pensent aussi, et même parfois ont l'air de vraiment y croire ! (la bourde avec Nutella...pas croyable que Ségo soit si mal informée...!)
Comme je n’ai pas (encore) réussi
à me procurer le texte complet, voici ce qu’en dit « le Point », qui
donne envie d’en savoir davantage :
Le successeur de Pierre ne
s'adresse pas aux seuls catholiques, mais « à tous les hommes de bonne volonté
». Son thème, l'écologie humaine, est plus large que la défense de la nature et
touche la manière dont la société gère « la création de Dieu » et la distribue
aux hommes. Jamais, depuis Pacem in terris (Paix sur la terre, publiée par Jean
XXIII en 1963), une encyclique ne s'était adressée à toute l'humanité. Le pape
François souhaite faire entendre sa voix dans le débat mondial sur l'écologie
et sur le thème du réchauffement du climat.
Giotto : St François d'Assise parlant aux oiseaux |
L'encyclique a en effet été
précédée d'une conférence internationale de l'académie pontificale des
sciences, le cénacle scientifique du Vatican, à laquelle a participé le
secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. Le document final, cosigné
par Ban Ki-moon, insiste sur les responsabilités de l'homme dans les
changements climatiques et sur la vulnérabilité des plus pauvres face à la
dégradation de l'environnement. L'alliance entre les Nations unies et le
Vatican pèsera lors de la conférence COP 21 sur le climat qui se déroulera à
Paris en décembre prochain.
Le pape François défendra sa
vision de l'écologie devant le congrès américain et aux Nations unies au cours
de la visite qu'il effectuera aux États-Unis en septembre prochain. Avant même
sa publication, l'encyclique verte du pape François était entrée au cœur de la
campagne électorale américaine. Les républicains, soutenus par le lobby
pétrolier mais majoritairement catholiques, reprochent au pape de parler de
sujets qui ne sont pas de sa compétence quand la communauté scientifique n'est
pas unanime pour attribuer à l'homme les changements climatiques.
Morceaux choisis
Réchauffement climatique,
déchets, pollution, natalité ou inégalités sociales sont quelques-uns des
thèmes de « l'écologie humaine » développée par le pape François dans
l'encyclique Laudato si.
Le réchauffement climatique
Les changements climatiques sont
un problème global qui a de graves implications écologiques, économiques et
politiques. Ils sont un des plus grands défis de l'humanité. Ce sont les pays
en voie de développement qui en supporteront les conséquences les plus graves
dans les prochaines décennies. Beaucoup de pauvres vivent dans des zones
frappées par des phénomènes liés au réchauffement climatique. L'augmentation
des migrants qui fuient une misère aggravée par la dégradation de
l'environnement, sans être reconnus comme des réfugiés par les conventions
internationales, est tragique.
le cardinal ghanéen Peter Turkson, chef du Ministère chargé de la justice et de la paix, l'un des maitres d'oeuvre de Laudato si |
L'eau
L'eau potable représente une
question de première importance. Elle est fondamentale pour la vie humaine et
pour les écosystèmes terrestres et aquatiques. Alors que la qualité de l'eau
disponible diminue constamment, dans certains lieux la tendance est de privatiser
cette ressource et de la soumettre à la loi du marché. L'accès à l'eau potable
est un droit humain essentiel, fondamental et universel. (...) Ce monde a une
dette sociale envers les pauvres qui n'ont pas accès à l'eau potable, car cela
revient à leur nier le droit à la vie et à leur dignité inaliénable.
La pollution
Il existe des formes de pollution
qui touchent quotidiennement les personnes. L'exposition aux pollutions
atmosphériques produit des effets sur la santé, en particulier pour les plus
pauvres. La terre, notre maison commune, semble se transformer en une décharge
d'ordures. Dans de nombreuses parties de la planète, les vieux se rappellent
avec nostalgie de paysages qui ont disparu. Ces problèmes sont intimement liés
à la culture du rejet et de l'abandon qui s'applique aussi bien aux êtres
humains qu'aux choses pour les transformer en déchets.
Les ressources
Les ressources de la terre sont
pillées à cause d'une façon d'entendre l'économie et l'activité commerciale
comme une recherche de résultats immédiats. La destruction de forêts signifie
la perte d'espèces qui pourraient constituer dans l'avenir des ressources
extrêmement importantes pour l'alimentation mais également pour le soin de
maladies. Chaque année des milliers d'espèces végétales et animales
disparaissent à cause de l'activité humaine. À cause de nous, ces espèces ne
pourront célébrer la gloire de Dieu avec leur existence ni communiquer avec
nous. Nous n'en avons pas le droit.
La natalité
Au lieu de résoudre les problèmes
des pauvres et de réfléchir à un monde meilleur, certains se limitent à
proposer une baisse de la natalité. Il existe sur les pays pauvres des
pressions internationales qui déterminent l'aide économique en fonction d'un
certain type de politique de natalité. Mais la croissance démographique est
pleinement compatible avec un développement solidaire. Le problème est une
meilleure répartition des ressources et mettre fin au gaspillage.
Les exclus
Les exclus représentent la
majorité de la planète, des milliards de personnes. S'ils sont cités dans les
débats politiques et économiques internationaux, c'est comme une question
subalterne. Aujourd'hui, nous devons reconnaître qu'une véritable approche
écologique se doit d'être une approche sociale qui doit intégrer la justice
dans les discussions sur l'environnement de façon à entendre aussi bien le cri
de la terre que celui des hommes.
Je vous l’ai dit : François est incroyable !
voilà qu’il se met à se mêler de notre planète !
et qu’il veut protéger mes amis papillons !
Grazzie mille, Francesco !
un rassemblement de gazés, comme on n'en voit plus ! |