... à Saint-Bertrand
derrière le théâtre romain, au fond Valcabrère |
Jacques
nous a fait l’immense plaisir de venir nous visiter quarante huit heures :
ce qui est bien, dans le cas d’une personnalité aussi curieuse de beautés, d’histoire,
de beaux paysages, c’est que tout l’intéresse. Mais comme les fleurs éclosent à
toute vitesse, et que le soleil brille, toute balade est un bonheur, à cette
période où la nature renaît.
les vaches gardent |
la fermière nous met en garde |
le puits artésien et le bajoyer gauche |
élévation jusqu'à l'ouvrage de partage des eaux |
Quand
me vient des visiteurs, ma première réaction est de les emmener à
Saint-Bertrand, surtout hors période touristique. En ce moment, la Ville haute
est vide, pleine de petits chantiers de réfections des magasins de souvenirs.
Mais pour Jacques, je fais le détour par Tibiran, pour lui montrer mon fameux
puits romain artésien, source de l’aqueduc qui alimentait les thermes. Les
vaches sont de sortie, et la propriétaire qui connait parfaitement l’intérêt
historique des pierres qui limitent son champ boueux nous avertit avec l’accent :
-« pas question d’entrer avec vos
souliers de ville dans ma propriété, messieurs, les vaches sont sauvages et
vont se jeter sur vous » !
Nous restons donc prudemment sur les
servitudes publiques, constituées par les glacis de galets romains qui marquent
deux mille ans après le déversoir. Le bajoyer gauche du canal est resté intact
(à droite il n’y en a pas besoin à cause de la déclivité). Pareil pour le
partage des eaux en cas de crue dans lequel il n’y a plus qu’à glisser des
planches pour qu’il re-fonctionne. Quant à la résurgence, en cette période de
fonte des neiges, elle coule à fond, on croirait en petit la Fontaine de Vaucluse !
cressionnière à l'aval |
Un petit tour pour admirer les charpentes en cercle des granges alentour. Petit tour aux Olivetains pour saluer le trophée, le captif gaulois, et la belle espagnole.
Dernier
tour dans la ville basse, parsemée de canaux, et ornée des premiers pruniers en
fleurs. Que c’est joli !
Nous
atterrissons chez mon brocanteur (préféré) de Luscan, pour admirer un vase de Valentine,
bleu comme il se doit.
Quel beau début de
printemps
Comme ici tout est calme
et authentique
Il parait que ces
jours-ci Paris était la Ville la plus polluée du Monde
(les particules ...)
(les particules ...)
Comment est-ce possible ?
P.S : Tibiran m'attire comme un aimant : je vous en ai parlé précédemment, mais pas à la même époque, la végétation est donc différente :