C’était la plage la plus proche
(1,2Km), et je ne la découvre qu’à la fin : une plage doit avoir plusieurs
qualités : pouvoir se garer (il y a un parking). Pouvoir se restaurer (il
y a tout sur place). Pouvoir s’abriter (les pans de schistes qui bordent la
plage forment autant de cachettes naturelles). Il faut que le sable soit blond
et doux : parfait. Rien dans l’eau pour ne pas abîmer les pieds. La déclivité
est douce vers le large. Parfait là également. Il faut que l’eau soit
transparente ; fraiche et douce en même temps, nous sommes en mai il fait
un peu frais mais on pourrait se baigner. Je prends un bon bain de soleil dans
le dos que c’est bon ! En cette période, il n’y a quasi personne c’est le
must, je crains par contre qu’en période estivale ce soit noir de monde…voilà
pourquoi nous partons si tôt !
Il y a des appartements à louer
pile en face, je note les adresses à tout hasard. Enfin, la nature tout autour
est prolixe : je trouve des ophrys tout frais éclos, et ramasse une
quantité de chrysalides de zygène (je suppose qu’il s’agit de filipendulae) sur des branches sèches de fenouil qui pousse ici
spontanément. Certaines se sont fixées sur des herbes vertes : elles n’ont
pas du se chrysalider il y a longtemps ? Cela va faire une belle éclosion
à la maison !
celle-là ne risque pas de tomber à l'eau ! |
En quelques jours à peine,
nous serons devenus de vrais
Cantabros !