vendredi 23 novembre 2012

Notre dame de l'Espérance

















Sous la pluie, humides et trempés, non zigzagons entre Dol de Bretagne et le Mont Dol, à la recherche de l’Espérance (mère de la Charité). Pour trouver l’espérance, il suffit de rentrer dans les chapelles, églises et cathédrales : on trouve tout ici : la petite église charmante du Mont Dol avec ses fresques et ses statues. Elle est en bas, sur la route qui fait le tour du Mont.


En escaladant la falaise, on tombe sur la Tour (de l’espérance) d’où l’on domine les polders. De la Tour, on domine la petite chapelle, éclairée par un adorable vitrail composé en 1914-18, où poilus d’un côté et marins de l’autre implorent la Vierge. On se met à leur place, et fait une prière pour eux.



























































Redescendant en Ville, c’est samedi  jour de marché à Dol. Avec ses cinq mille habitants, on dirait une très grande ville, avec une architecture fastueuse, plein de monde partout, et cette immense Cathédrale, la plus grande de Bretagne.

Bretagne ou Normandie ? Bretagne, ici on ne franchit pas la frontière, et on reste entre soi, tournés vers l’Ouest, grâce à la voie express qui nous conduit en direct vers Dinan, et puis ensuite à Brest. C’est donc jour du marché et on se remonte le moral avec une galette-saucisse, on pourrait dire qu’on est venu pour ça !


























De retour, le mieux c’est de prendre la route de la Baie, déserte en cette époque automnale. Par cette brume, le paysage apparaît en ombres chinoises, jusqu’à ce qu’on tombe sur l’Escale des bouchots. On a annexé le Mont Saint-Michel, et les moules AOP qui vont avec. Une portion de moules marinières, avec une bolée de cidre brut (on a attendu treize heures pour digérer la saucisse), et c’est comme s’il faisait soleil.





Merci sainte Vierge,

On ne l’avait à vrai dire pas perdu tout à fait…

…on a (vraiment)  retrouvé l’espoir !